Bzz Bzz : Mon Rucher au Marais-Vernier !

Bonjour,

Je m'appelle Wilfrid, j'ai 37 ans, je suis originaire de La Réunion et je vis en Normandie avec ma femme et mes deux enfants.

J'ai connu l'apiculture grâce à mon grand-père qui possédait une vingtaine de ruches. En jouant près de ses ruches j'ai vite appris que ces petites ouvrières aimaient la tranquillité. Je me souviens également des odeurs de pollen et de miel, un peu comme une odeur d'orchidée autour du rucher; mais aussi du bruit, un vrombissement assourdissant en période de miellée et d'essaimage.

C'est ainsi qu'au fil des années, je me suis intéressé à ces petits insectes si bien organisés.

J'ai plusieurs fois eu des ruches, mais je ne savais pas vraiment m'en occuper, car je n'avais pas le sens de la colonie, et ne connaissais pas leur organisation.

En 2009 j'ai commencé par prendre des cours d'apiculture dans un rucher école du syndicat apicole de Haute Normandie. Puis en 2010 je me suis remis à l'apiculture, avec une ruche fabriquée par moi-même et un essaim récupéré dans un arbre. Peu de temps après j'ai développé mon rucher en récupérant les essaims de mes premières ruches, tout en apprenant à les gérer.

J'adore les abeilles puisque non seulement elles nous donnent du miel, mais elles font un travail formidable pour notre environnement, car elles pollinisent les fleurs et les arbres qui nous entourent, pour qu'ils puissent se multiplier et nous faire de beaux fruits et légumes en retour.

Il est important de protéger et d'aider les abeilles dans ce travail qu'elles fournissent pour nous tous, et pour que les arbres et les fleurs puissent perdurer, car nous sommes directement liés à cet environnement si fragile.

En 2015 j'ai obtenu mon BP Responsable Exploitation Agricole en Apiculture.

L'année suivante, j'ai pris la décision d'arrêter mon métier principal (chauffeur poids lourds) pour me consacrer entièrement à l'apiculture. J'ai donc développé mon rucher pour atteindre les 50 colonies. Néanmoins pour vivre de l'apiculture et être reconnu comme apiculteur à plein temps, il faut atteindre au minimum les 200 ruches en production. Mes 50 colonies actuelles me permettront de pallier aux mortalités qui touchent les abeilles en été, et en hiver pour assurer le nombres minimum de colonies obligatoires.

Je travaille également avec Un Toit pour les Abeilles qui proposent des ruches en parrainage. Ils contribuent ainsi à la sauvegarde de l'abeille et au développement des colonies. En échange les parrains reçoivent entre autre des pots de miel avec des étiquettes à leurs noms.

 

Mon projet est donc de m'installer avec 200 ruches au Marais-Vernier sur un site naturel unique en Normandie dans le département de l'Eure (27) et de vendre les produits de la ruche tels que le miel, le pollen, la propolis et de la gelée royale. Je souhaite également produire une partie de mon miel en bio. Le cadre s'y prête très bien.

Issue d'un ancien méandre de la Seine, le Marais-Vernier regroupe prairies humides, marais, roselières, canaux, mares, étangs, tourbières, courtils et bocages. Cette mosaïque de paysages dans un seul et unique ensemble représente une entité écologique exceptionnelle, un lieu idéal pour des abeilles.

Je vends actuellement mon miel à la boutique du Musée du Cidre qui se trouve à Bretteville du Grand Caux. Quand je serai en capacité de produir plus de miel j'écoulerai ma production sur les marchés, dans des boutiques de produits normands et sur internet.

Cette collecte va me permettra de financer une partie des ruches à acquérir. Il faut savoir qu'une ruche coûte environ 100€.

Pour monter le projet, je vais également faire appel à un prêt bancaire de 30 000€, qui financera les essaims qui peupleuront les ruches.

Je remplacerai mon petit extracteur, par un extracteur 39 cadres, qui coûte 2 950€.

J'investirai aussi dans un désoperculateur au prix de 3 984€ qui soulagera grandement mon travail, et m'évitera de passer des journées entières dans la miellerie à désoperculer les cadres au couteau, à un moment où l'activité au rucher est déja bien intense.

Une fois le miel extrait il va me falloir le diriger vers les tonnelets ou les fûts, une pompe à miel avec son bac de pompage d'une valeur de 2 464€ sera donc nécessaire.

Une fois le miel stocké il faudra bien évidemment le mettre en pot, ce qui manuellement représente une tâche fastidueuse, car avec un robinet, je dois gérer le débit sans déborder, tout en mettant le poids exact. Donc pour faciliter mon travail j'aimerais également investir dans une doseuse à miel d'un montant de 2 535€.

Cette amélioration de miellerie représente un montant total de 11 933€.

Si vous m'accordez votre confiance, et que nous dépassons les 100% du montant, l'argent récolté sera utilisé pour améliorer ma miellerie et mes conditions de travail.

Je vous remercie d'avance pour tous les dons et soutien que vous me ferez parvenir afin que mon projet se réalise.

Je vous fais des Bzz Bzz ! And always bee my friends !

 Wilfrid BOUCHER