Reprise d'un petit élevage de chèvres pour éviter l'abattoir

Cher(e) ami(e) du vivant,

Avant de vous partager tout les détails de notre programme "chèvres" et vous convaincre qu'en participant à cette collecte, vous allez participer réellement à: 

- la sauvegarde d’un troupeau de 35 chèvres, 

-l’expérimentation d’un mode de production plus respectueux du vivant, visant à rassurer les éleveurs sur d'autres modes de productions.

-la sauvegarde d'un savoir-faire fromager traditionnel, reconnu localement dans la fabrication artisanale des "tommes de chèvres", petits fromages typiques de la Drôme, alors ancêtre du célèbre Picodon. 

Afin que vous ayez tout les éléments, qui, pour nous, sont essentiels à vous partager pour vous permettre de les découvrir, nous allons vous présenter notre association, les humains qui y œuvrent ainsi que les raisons qui nous ont conduits à lancer cette collecte.

Nous vous souhaitons une belle découverte de notre univers, 

À très vite :)

L'association

Vallédorâne est une association qui défends le respect du vivant (humain, animal et végétal) autour des valeurs de partage, de découverte et de sens. 

Découvrez l'histoire de notre association !

Qui sont les personnes qui œuvrent au sein de notre association ?

Focus sur Emilie, qui est à la genèse de l'association ainsi que du programme "chèvres" objet de la collecte ;

Après avoir décroché sa licence et enchainé ses 1ères expériences pros, elle réalisait son objectif en devenant chef d’entreprise avant 30 ans ; Durant plus de 6 ans, elle fut Agent Général d’Assurances.

Malgré sa réussite professionnelle, une accumulation de soucis persos ainsi que des remises en questions professionnelles lui ont fait "perdre le sens"... Bien entourée, elle a fini par choisir de suivre son instinct et de s’investir pleinement dans sa véritable mission de vie : Œuvrer pour  le vivant au sein d'une structure reprenant ses valeurs personnelles de respect, de partage, d'éthique et de philanthropie. 

Pourquoi œuvrons-nous?

Durant 2 ans, Emilie a frappé aux portes des exploitations de la Drôme des Collines où elle vit avec sa famille à la recherche d’un lieu en location pour y installer son projet.

En septembre 2023, elle a atterri chez un chevrier, en retraite mais qui continuait au nom de son épouse. Une ferme, un peu de terre, une maison ancienne libre… Pleins de jolies promesses de la part de cet exploitant… le lieu pour démarrer ses projets était enfin trouvé !

Avant de s’engager, Emilie devait prouver ses motivations et sa ténacité au fermier. C’est alors qu’elle s’est investie 7 jrs/7 sur l’exploitation durant près de 8 mois. Parallèlement, elle a suivi une formation en élevage caprin. 

Ces nouvelles expériences lui faisaient découvrir l’envers du décor de ce milieu qu'elle vous partage en fin de présentation (si vous souhaitez en découvrir d'avantage). Vous constaterez alors que ce programme "chèvres" prends alors tout son sens! 

Quelle finalité pour le lieu trouvé ?

Le fermier chevrier n’appréciait guère le projet d’installation en association défendant de telles valeurs éthiques et il faut avouer qu’Emilie avait du mal à rester de marbre qu’en a ses pratiques et finalement, après plus de 8 mois d'énergies dépensées, leur "collaboration" a cessé... Les 40 chevrettes qu’elle avait réussi à sauver de la cruauté humaine et dont elle s’occupait bénévolement depuis leur naissance sur son exploitation lui ont été interdites d’accès et donc remise à leurs sorts chez lui… 

Seule Coquillette, jugée beaucoup trop petite pour avoir le droit de vivre, avait atterri dans le salon d’Emilie grâce à la sensibilité de sa fille Anna (qui ne voulait pas repartir de la ferme sans la chevrette si chétive que la demoiselle de 10 ans sentait qu'elle ne passerait pas la nuit...), reste un témoin vivant de cette période.

"Rebondir rapidement": Officialiser, structurer l'association et fédérer autour de ces valeurs.

Retour à la case départ… Enfin, pas tout à fait ! La découverte de cette réalité nous faisait prendre conscience qu’il était plus que temps de mettre en place nos projets : Partager, faire découvrir et donner du sens aux personnes soucieuses du Vivant qui souhaitent être accompagnées dans des alternatives respectueuses, qu'elle soient de production ou de consommation. 

Vallédorâne veut permettre l’accès aux savoir-faire, à la découverte et aux connaissances des bonnes pratiques. Mettre en lien des producteurs respectueux et des consommateurs. Faire sens, toujours un peu plus.  Pour cela, afin d’être toujours plus dans le concret et « le faire », une maison associative devra exister et deviendra lieu de partage, de transmissions et lieu ressource pour ceux qui partagent nos convictions. 

Actuellement, le lieu idéal est trouvé sur les hauteurs d'une jolie petite commune du nom de "Charmes-sur-l'Herbasse" mais n’est pas encore acquis (nous croisons les doigts pour qu'il reste sur le marché!). L'association réalise une collecte de fonds, sous forme de prêt avec hypothèque et petit taux d'intérêts avant de pouvoir faire une proposition au propriétaire et, nous l'espérons tous, pouvoir y installer durablement les activités de l'association. 

Des vidéos explicatives de nos projets sont dispo sur Youtube! 

Aujourd'hui, une trentaine de membres de tout horizon nous ont déjà rejoins et ont hâtes que tous les projets Vallédorâne soient!

"Revenons-en à nos moutons"... à pardon, à nos Chèvres! 

Mais alors, ce programme "chèvres"; c'est quoi?

Emilie a rencontré Jean-Pierre au printemps, a un moment où elle ne croyait plus vraiment en rien et surtout en l’humain…. 

Jean-Pierre aime plaisanter en disant qu'il est « né dans une faisselle ». Fils et petit-fils de chevriers-fromagers, il a repris le flambeau à la retraite de ses parents. Il a vécu avec des chèvres toute sa vie, dans une petite ferme à Saint-Bardoux dans la Drôme des Collines.

Jean-Pierre a fêté ses 65 ans cet été. Le poids des années se fait sentir, et malgré l’amour qu’il porte à son métier et ses animaux, il est dans l'obligation de prendre sa retraite. Depuis quelques années déjà, il a réduit son troupeau, pensant que, peu à peu, sans reproduction, ses chèvres cesseraient de produire vu que la moyenne d'âge du troupeau est de 7 ans (35 chèvres entre 4 et 10 ans). Mais la nature en a décidé autrement : elles continuent de produire assez pour une transformation d’une 50aine de fromages par jours.

Ces fidèles clients peuvent d’ailleurs le dire, Jean-Pierre repoussait l’inévitable, incapable de se résigner à les envoyer vers leur fin.

Il les a bien proposés à des éleveurs du coin, pourquoi d’autres chevriers ne voudraient pas les récupérer? Elles produisent tout de même quelques litres par jour malgré qu’elles soient en lactation longue (sans reproduction depuis 2 ans).

Et bien non... Dans le système d’élevage actuel, sur notre territoire, sans élevages pastoraux, les troupeaux sont généralement de plus de 150/200chèvres et les réformes se font avant 8 ans (une chèvre vit jusqu'à +/- 14 ans), alors introduire des adultes qui produisent peu, qui ne sont peut-être plus fertiles et risquer des soucis sanitaires… autant dire qu’il n’y a pas eu d’amateurs !

Malgré l’absence de reproduction, une chèvre bien traitée peut produire du lait !! Pour le plus grand bonheur des amateurs de fromages soucieux du bien-être animal 😊

Nous pensons qu’avant de modifier les modèles de production, très ancrés dans le milieu agricole, il est primordial d’expérimenter et de renseigner les consommateurs, les rendant alors « consom-acteurs ». 

Par cette 1ère mission, nous œuvrons alors pour :

- La sauvegarde d’un troupeau de chèvres, 

- L’expérimentation d’un mode de production plus respectueux du vivant, visant à rassurer les éleveurs sur d'autres modes de productions,

- Partager autour d'ateliers de découverte,

- La sauvegarde du savoir-faire fromager traditionnel, reconnu localement dans la fabrication artisanale des "tommes de chèvres", petits fromages typiques de la Drôme, alors ancêtre du célèbre Picodon. 

FOCUS ÉLEVAGE   "Pour produire du lait, il est d’usage de penser qu’une chèvre doit mettre bas des chevreaux chaque année. Savez-vous que dans la plupart des élevages, ils sont séparés des mères aussitôt car le lait de chèvre que la mère produit vaut plus que ses chevreaux ? Savez-vous que les chevreaux sont de réelles charges pour les éleveurs et qu’il est alors presque préférable pour eux qu’ils meurent ?  Par exemple, je fus témoin de choses pour le moins dérangeantes… Le propriétaire de la ferme "à reprendre" n'avait pas de scrupules de me partager le fait qu’il était plus simple pour lui d’assommer d’un coup de marteau les chevreaux nouveaux-nés et de les brûler dans sa chaudière plutôt que de traire le colostrum des mères durant 3 jours, les nourrir avec et les soigner pour finir par les vendre quelques euros… Il défendait qu'il était gagnant de procéder ainsi… Avec un troupeau de 160 chèvres et plus de 2 petits par mères… je vous laisse imaginer le massacre…  Dans les élevages plus respectueux (et heureusement il y en a!!) où j'ai effectué des visites et des stages lors de ma formation, leur fin n’est pas pour autant plus lumineuse ; ils finissent entassés dans des casiers avec plusieurs chevreaux au m² afin d’y être engraissés. Une fois encore, ne valant pas grands choses, ils finissent balancés dans un camion à quelques semaines, vendus vivants pour leur viande souvent à l’export car le marché français de la viande de chevreau est si anecdotique que l’offre est bien supérieure à la demande… Ce qui est d'ailleurs difficilement acceptable pour les éleveurs ayant des valeurs éthiques... Autre fait troublant, la reproduction classique des chèvres est dite « saisonnée ». Elle se déroule sur une période allant de la fin d’été à l'automne pour des mise-bas au printemps. La période de repos nécessaire aux chèvres et donc, de non collecte du lait, tombe, en principe, majoritairement en décembre/ janvier.    Mais alors ? il n’y aurait pas de fromages de chèvre frais sur les plateaux à noël et ça, ce n’est pas bon pour les affaires… Les laiteries industrielles achètent d’ailleurs le lait plus cher à cette période, poussant alors les éleveurs à produire au détriment des êtres vivants dont ils sont les gardiens… pour répondre à la demande et gagner un peu plus, soit les éleveurs ne mettent pas au repos les chèvres (et je l'ai aussi constaté de mes propres yeux...) comme ça il n'y a pas de colostrum mais du lait à vendre au détriment de la survie des chevreaux... Soit, ils choisissent de « dessaisonner » ; trompant le cycle naturel des reproductions pour les décaler, avec des naissances en automne et donc un pic de production de lait en décembre. Ce qui est parfait pour du fromage frais pour les fêtes! Sauf que pour que cela fonctionne, en plus d’user de ruses pour dérégler naturellement l’animal, il est utile de lui injecter des hormones afin de garantir cette gestation décalée… nous vous épargnons les détails des prélèvements de ses hormones qui ne sont pas fabriquées en laboratoires mais sécrétées par des juments gestantes en Amérique du sud… le net regorge d'infos à ce sujet! Je ne vais pas aborder non plus les conditions de détention des animaux, leurs nombres, le nombre d’élevage laissant sortir leurs animaux, etc. Je ne vois désormais plus du tout l’Élevage du même œil..." Un reportage récent évoque d'ailleurs ce sujet, étayant par images nos propos! (@Hugo Clément - reportage Sur le front "Fromages, où est passé notre terroir?" diffusé sur TV5Monde en avril 2024)

Avec ces découvertes des méthodes conventionnelles en élevage de chèvres, vous avez surement envie de faire les bons choix?! 

Rejoignez l'association en devenant Doranien/ne, et nous vous partagerons ce que nous considérons comme "les bonnes pratiques" et un carnet d'adresse national "anti-greenwashing" qui sera renseigné au fil des rencontres, que ce soit pour votre consommation de fromages de chèvres mais également pour un grand nombre d'autres productions, alimentaires ou non! 

Vous pourrez alors devenir de vrais acteurs éthiques, responsables "consomacteur" en étant certains de faire les bons choix pour le vivant, en commençant par vous-même! 

La cotisation annuelle comprends: 

- la carte membre

- une priorité sur les commandes et -10% sur le prix des fromages.

- Une invitation à l'événement annuel (dans la Drôme) pour réunir les Doraniens.

Afin de garantir la pérennité du programme "chèvres", l'association a besoin de la solidarité de tous. En effet, elle va devoir faire face dès janvier à de nombreuses charges qui vont impacter fortement sa trésorerie. 

Par la suite, il est prévu que l'ensemble des activités (auberge, ateliers, etc) permettent d'atteindre l'équilibre financier mais le lancement du "programme chèvres" nécessite un investissement conséquent:

1er palier de 6.000€

Reprise du cheptel. Même si Jean-Pierre ne demande pas de contrepartie financière en étant prêt à céder le troupeau gratuitement à l'association, nous défendons le respect et donc, sommes respectueux de son travail et de son dévouement depuis toujours. Qui plus ai, il nous a déjà confirmé qu'il souhaitait devenir bénévole au sein de l'association afin de seconder Emilie ponctuellement. Il serait tout a fait normal qu'il est le droit à une petite compensation au moins équivalente au prix qu' il aurait obtenu du marchand de bestiaux. 

+ Matériel de traite et de fromagerie. 

+ achat de colliers.

+ aide aux 1ères charges. 

2ème palier : 10.000€ - Coup de pouce sur les 1ers mois d'activités 

Location des bâtiments jusqu'au printemps (ensuite nous savons que nous devons partir et donc investir pour un tunnel à installer sur la propriété que nous espérons acquérir d'ici là). En négociation avec les propriétaires, les tarifs seront de plusieurs centaines d'euros par mois.

+ Charges impondérables liées à l'activité : Alimentation sèche des chèvres, eau, électricité, assurances, fournitures d'élevage et de fromagerie. Prophylaxie, contrôles sanitaires, vétérinaires et analyses trimestrielles obligatoires, frais vétérinaires, etc.

3ème palier : 16.500€

Acquisition d'un véhicule pour transporter les chèvres qui ne seront plus en lactations ( autrement dit les mamies en pleine santé qui peuvent encore vivre heureuses!) Nous avons le projet de mettre en place de l'écopâturages et donc le véhicule permettra de les déplacer! 

4ème palier: 28.000€

Salariat d'Emilie au SMIC sur les 1ers mois d'activités,  parce qu'elle est à la genèse de l'association, qu'elle travaille bénévolement 6jours/7 afin d'apprendre le métier aux cotés de Jean-Pierre depuis 6 mois, qu'elle prévoit de continuer jusqu'à ce que l'association soit en capacité financière de la salarier. Sa présence est essentielle et vous serez d'accord, il serait juste qu'elle soit rémunérée le plus rapidement possible, même à mi-temps ! Dès janvier, elle endossera toutes les responsabilités 7 jours/7; les soins quotidiens des chèvres, la traite, la fabrication des fromages et leur vente, s'occupera de l'envoi des colis, proposera des ateliers de découverte et de fabrication au nom de l'association, de la collecte et de l'analyse des données (élevage sans reproduction), etc. 

EN PARALLÈLE:  acquisition du lieu 

(+ de 500 000€, nous avons déjà un collège d'investisseurs engagés mais nous sommes encore en recherche de plus de 350.000€...). Nous n'avons pas prévu que cette étape soit atteinte grâce à des dons. Néanmoins, nous sommes ouverts à cette éventualité et peut-être que des personnes seraient prêtes à nous suivre par des dons, ce qui permettrait très certainement d'atteindre notre objectif plus rapidement. Il est évident que nous souhaiterons remercier les donateurs. Nous pourrions offrir des prestations en cohérence avec les sommes engagées tel que des bons pour participer à un/des ateliers, à un événement, des bons cadeaux pour des repas, des nuitées, etc.

Intéressé(e) pour devenir Prêteur de deniers? nous sommes à votre disposition pour vous transmettre le dossier complet :)

Alors tous; Les chèvres , Coquillette, Jean-Pierre, Emilie, les doraniens et toute l'équipe vous remercie de votre soutien! 

Nous espérons avoir le plaisir de vous rencontrer au sein de notre 1ère maison associative en Drôme des Collines très bientôt où dans votre région si vous êtes intéressés par nos ambitions et que vous souhaitez les reproduire chez vous ;)

Bien éthiquement,

Sébastien R.