Urielle attend ses outils pour mieux travailler...

La ferme du Viallard est située en Haute-Loire, sur la commune de Saint-Didier-sur-Doulon. 

Installé depuis avril 2019, je cultive des légumes et des petits fruits en agriculture biologique. Je fais aussi de la transformation : confitures, sirop, crème de marron. Les plants sont faits sur place avec des semences non hybrides. La production est vendue sur le marché hebdomadaire de Brioude, sur le marché de producteurs de la Chomette et dans des épiceries et magasins locaux.

La traction animale est déjà très présente sur le lieu grâce à Urielle, une jument comtoise formidable, et l’utilisation d’une kassine* que l'on me prête et d'autres outils anciens qui nous permettent de cultiver sur billon *.
* Kassine : outil rouge utilisé sur la vidéo
* billon : petite butte

Avec Pat, qui est en stage parrainage pour un an dans le but éventuellement de s'associer, nous sommes intéressés par l’approche écosystémique du lieu. Depuis plusieurs années, nous avons mis en place sous serre des buttes permanentes qui ne sont plus travaillées au tracteur, mais seulement à la grelinette.

L’utilisation de la traction animale n’est pas un hobby, c'est un véritable intérêt pour l’exploitation. 

En effet, la parcelle principale de 1,2 ha a un sol lourd et souvent humide qui a tendance à se compacter et/ou s'asphyxier très facilement, d'où l'intérêt de la culture sur billon, permise avec le cheval. 
Nous avons constaté qu’avec la jument nous avions une flexibilité d'action et une précision bien plus grande qu'avec le tracteur.

Notre objectif est que toutes les parties de plein champ soient travaillées avec le cheval afin de limiter l’impact négatif du tracteur. 

En effet, bien que la rapidité et l'efficacité du tracteur soient supérieures, son poids, sa puissance et sa vitesse déstructurent le sol et perturbent trop les cycles de la vie du sol.

Le temps de désherbage est un des points clé de notre activité, qui doit rester viable économiquement, et nous avons besoin pour cela d'autres outils.

Au bout de quatre ans d'existence de la ferme, je n'ai pas suffisamment de revenus pour financer l’acquisition de ces outils, d’où l'idée de faire appel à un financement participatif. 

Le "bucher" nous permettra de faire des planches plus larges qu'avec la kassine et de manière plus ergonomique. La conception de l'outil nous donnera la possibilité de désherber l'entre-rang des cultures avec la jument, ce qui va être un gain de temps considérable par rapport aux outils manuels. 

L'objectif de gagner du temps sur cette étape très chronophage n'est pas seulement pour être plus productifs, mais surtout pour nous permettre de « sortir la tête du guidon », et de concrétiser et pérenniser d'autres activités qui nous tiennent à cœur… 

Parmi elles, il y a :

• Faire un atelier de transformation, éventuellement partagé à plusieurs, pour éviter de le faire dans ma cuisine.
   
• Créer une dynamique de rencontre autour du four à pain présent sur l’exploitation, en proposant une fournée par mois, pour toute personne ayant envie de cuire pizzas ou autres plats, et pourquoi pas le tout accompagné de petits concerts.
   
• Avoir un jardin partagé de semences avec l'association locale " Grainaille".
   
• Animer des formations  à la traction animale avec le bucher.
   
• Continuer à mettre en place sur le long terme une agroforesterie plus économe en eau et favoriser un écosystème plus riche en mettant en place notamment de petites mares.
   
• Aménager des parties de la ferme en habitation pour accueillir toute personne désireuse d'apprendre et de partager ses expériences personnelles autour d'une agriculture qui doit s'adapter aux changements.
   
• Améliorer le local actuel avec tout le matériel pour broyer, presser et pasteuriser des jus : pomme, poire, coing, raisin…
   
• Et plein d'autres projets, mais chaque chose en son temps...

Quelques photos des contreparties ! Miam miam

Concrètement, cette collecte de financement participatif va servir pour :

Premier palier (6 000€) :

- fabriquer un "néo-bucher" personnalisé :

Vous pouvez trouver les plans via l'association "Hippotese" ou  "L'atelier paysan" si vous voulez plus de détails.

- et fabriquer un épandeur à cheval :

Nous aimerions aussi trouver un épandeur en traction animale pour éviter l’utilisation du tracteur et de l’épandeur. Malheureusement, cet outil est quasiment inexistant en France. Par conséquent, nous aimerions aussi fabriquer un épandeur à cheval.

Deuxième palier (12 000€) :

- aménager un atelier de transformation :

Le lieu dispose d'une pièce de 35 m2 avec un four un pain. Le but est de financer les matériaux afin d'aménager cette pièce en atelier de transformation pour ne plus utiliser ma cuisine personnelle. 
Cet atelier permettrait aussi de créer une dynamique autour du four à pain une fois par mois en organisant un moment partagé et convivial. 

De plus, cet atelier pourrait servir à Hermine, une amie, qui transforme aussi des produits de la ruche :

"Je m'appelle Hermine et j'ai une micro-entreprise agricole depuis 4 ans en temps qu'apicultrice. J'ai une quinzaine de ruches dont je transforme très majoritairement le miel en confiseries, hydromel, autres gourmandises et produits pour le corps. Je travaille aussi la cire et la propolis, qui m'apparaissent comme des richesses aussi importantes que le miel.

J'ai aussi une activité de cueilleuse de plantes sauvages, de fruits ainsi que de surplus maraîchers que je transforme en jus et produits de conservation. J'aime confectionner des produits plutôt originaux pour amener la curiosité et l'émerveillement face aux saveurs naturelles.

A cela s'ajoute un micro troupeau de brebis et l'installation progressive d'un verger d'arbres que je greffe moi-même.

J'avais monté mon petit labo dans un département voisin que je quitte actuellement pour revenir en Haute-Loire. Il faut donc tout réinstaller  ailleurs !

Une partie de mon rucher se trouvera chez Thomas, au Viallard, alors pourquoi ne pas mutualiser ce lieu de transformation ?!"

Concrètement les travaux consisteraient à :
- faire une dalle au sol avec évacuations et carrelage ;
- agrandir l'ouverture existante pour faire une porte-fenêtre qui donne directement dans le  jardin ;
- rehausser les solives ;
- refaire un plancher ;
- isoler entre solive ;
- faire des murs et plafond lisses et nettoyables ;
- cloisonner entre la partie local de transformation et le four à pain.
 

UN GRAND MERCI POUR VOTRE SOUTIEN !

Une soirée pizza sera organisée à la fin du financement pour vous remercier !!
 

* Possibilité de faire un don par chèque à l'ordre de Thomas COLIN et de l'envoyer à l'adresse suivante :
Thomas COLIN
Le Viallard, 43440 Saint-Didier-sur-Doulon
Ces chèques seront ajoutés à la collecte et vous permettront d'accéder aux contreparties : n'oubliez pas de mettre vos coordonnées dans l'enveloppe pour que je puisse vous contacter !

Quelques photos pêle-mêle sur la vie à la ferme !