« Une bonne tasse de thé ? »

Merci à toutes et tous pour votre soutien dans cette aventure !

 

Les 2000 pieds de théiers sont désormais garantis d’être plantés mais vous pouvez continuer de participer à la collecte afin de peut-être planter 3000 ? 4000 théiers ? et pouvoir produire plus rapidement et plus conséquemment ce futur thé biologique, local et artisanal !

 

Le Jardin Fruit Thé

Bonjour,

Je m’appelle Thomas Bernardi, nous vivons avec ma compagne et mes trois enfants en pleine campagne à la croisée de Nantes, Rennes, Chateaubriant et Redon.

Et voici le Jardin Fruit Thé : ma ferme.

Après des études en lycée agricole il y a vingt ans, j’entame une grande boucle professionnelle dans le milieu associatif culturel et l’éducation populaire. Une expérience foisonnante où pratique, réflexion et rencontres n’ont eu de cesse de s’entremêler. En parallèle, je me forme à la botanique, au jardinage biologique, à la greffe de fruitier, au compostage, et diverses réjouissances terriennes. J’initie des jardins partagés et participe à plusieurs initiatives botaniques et bocagères. Après cette longue germination me voici fin prêt pour un Retour à la terre comme dirait le célèbre dessinateur de BD, la boucle est bouclée, vingt ans plus tard : je deviens paysan !

Mon projet : produire des denrées de qualité dans le respect de la terre et du vivant, ni plus ni moins. C'est aussi l'occasion de créer les conditions pour transmettre des savoir-faire paysans, botaniques, jardiniers et artisanaux dans un cadre bucolique, à deux pas de l'Étang de Gruellau; une zone naturelle de 60ha prisée des promeneurs, pêcheurs et naturalistes.

Actuellement en exploitation individuelle, mon objectif dans les cinq ans est de développer la ferme avec la volonté de travailler à plusieurs, de créer des emplois mais aussi, bien sûr, des rencontres et des échanges.

Quelle production aujourd’hui … et en 2050 ?

Produire d’accord mais produire quoi ?
Véritable défi à l’horizon 2020 que de démarrer en arboriculture avec le réchauffement climatique comme ligne d’horizon, et en tête une question : quelle culture pour s’adapter à ces changements ? Pas de solutions clé en main, pas de réponse unique, mais l’envie de prendre le pari de la diversification sur ma ferme comme source de résilience et de richesse, entre tradition et innovation. Ainsi les pommiers côtoient les groseilliers et les goyaviers du Chili, les théiers !

Et oui, la raison pour laquelle vous êtes sûrement en train de lire ces lignes c’est que vous avez été possiblement intrigué par une production de thé biologique local et artisanal aux portes de la Bretagne. En effet, un des principaux volets du projet est de participer au lancement de la filière agricole de thé en France pour relocaliser la production d’une denrée de grande consommation (plus de 15 000 tonnes importées en France chaque année).

Du thé en France ? En Bretagne ?

Le théier appartient à la grande famille des camélias, ces fameux arbustes persistants aux fleurs délicieuses souvent prisées des jardins de grand-mères. Tentons d’ajouter un nouveau camélia, cette fois-ci aux feuilles délicieuses, dans le jardin de mémé, d’autant que la région de Nantes est un peu le berceau du Camélia en France. C’est en effet à Nantes que les premiers plants de Camélias en provenance du Japon ont été acclimatés au début du 19ème siècle. Renouvelons l’expérience avec le Camellia sinensis : le théier, et produisons du thé dans le bassin Nantais !

Actuellement, plus d’une centaine de théiers à titre expérimental sont déjà installés sur la ferme, reste désormais à planter une surface plus conséquente de théiers afin de démarrer la production.

Relocaliser la production : une nécessité

Le thé est la boisson la plus consommée au monde (après l'eau cela va de soit).
En France, sa consommation est en évolution constante, cependant, le thé parcourt des milliers de kilomètres avant d'arriver sur nos bureaux ou dans nos salons, c’est une industrie coûteuse en énergies fossiles et les normes de production ne sont pas les mêmes en Asie qu’en Europe. Alors que nous vivons actuellement, et pour un moment sans doute, de nombreux bouleversements climatiques et environnementaux, il est temps d’imaginer la mise en place de nouvelles filières agricoles locales, plus sobres et plus résilientes !

Pour commencer, je souhaite proposer une gamme de thé vert, noir et blanc biologiques accessibles au plus grand nombre. Des thés biologiques de qualité, aux saveurs douces et stimulantes et aux nombreuses vertus santé de plus en plus reconnues qui parcourra 60 km maximum au lieu des 5 000 km actuels !

La vente de mes thés biologiques est envisagée en vente directe via des AMAPS où directement à la ferme, mais aussi en épicerie et magasin spécialisés, en vente en ligne et pour la restauration.

Investir collectivement

Je sollicite un financement participatif car l'installation des plants de théier est une charge que je ne peux porter seul : un grand nombre de plants à l’hectare est nécessaire (entre 6000 et 10000). L’installation agricole est un projet qui nécessite des investissements parfois importants et il faut pouvoir solliciter de l’aide. L’entraide est un facteur important dans le milieu paysan (merci à Abdulaye, Yves, Pascal, Yves, Linda, Antoine, Eric, Eva, Émile, Vladimir et mon père pour les nombreux coups de main ! Et Morgane pour son soutien du quotidien !) mais parfois certaines personnes extérieures à ce réseau souhaiteraient pouvoir aider : cet appel à financement est l’occasion de participer à cette nouvelle filière prête à décoller !

J'ai déjà construit un premier budget qui matérialise les dépenses à engager que vous pourrez parcourir plus bas, je suis ouvert à détailler plus en profondeur ce budget pour celles et ceux que ça intéresse.
Par ailleurs, je suis très ouvert à ce qu'il y ait du monde sur ma ferme, une démarche pédagogique et d'accueil y est prévu et il est fort à parier qu'une culture de théier pourra intriguer du monde pour des visites et des dégustations sur place. Vous êtes donc bien cordialement invités, grand donateur ou grand curieux, à venir froisser les jeunes pousses de camellia sinensis qui s’élèvent dans ma ferme aux portes de la Bretagne.

Jeunes pousses de théiers sur la ferme. Crédit photo : Cécile Rossin - L'Eclaireur de Châteaubriant

NB : "Une bonne tasse de thé" est un clin d'oeil à l'auteur George Orwell qui a publié un très court essai en 1946 intitulé "A nice cup of tea" qui énonce les 11 règles d'or, d'après lui, pour bien préparer le thé ... à l'anglaise !

Merci à Sébastien Caré pour le pilotage de caméra volante malgré les vents d'hiver qui a pu donner cette sympathique vidéo de présentation !

Crédit photo principale du projet : Cécile Rossin - L'Eclaireur de Châteaubriant

La collecte va pouvoir financer une partie de la plantation d'un hectare de théier. Plus précisement, elle permettra la plantation d'un quart d'hectare soit 2000 pieds ainsi que les besoins en matériaux de protection des pieds (paillage, etc.).

Et désormais avec l'objectif des 150% ce sont 1000 pieds supplémentaires avec le paillage et l'irrigation dédiée qui pourront être plantés, soit en tout 3000 théiers !

Oui me direz vous, et les 3/4 d'hectare restant ?

Et bien une partie sera financée par des fonds propres et il me reste encore d'autres financements à solliciter. Quoiqu'il en soit, ce qui sera financé ici, sera planté !

Enfin, une partie de la collecte servira à financer le matériel de transformation. Et oui, pour transformer la feuille du théier en thé ! noir et vert dans un premier temps.

En détails :

- plants de théier, plants d'aulne (le projet est conduit en agroforesterie) (3 000€ + 127€)

- paillage et protection : toile tissée, paille, agrafes (1 677€)

-irrigation :  (655€)

- matériel préparation thé : wok, four, rouleuse (1 442€)

- part miimosa : (600€)

Merci énormément pour votre participation le cas échéant et votre motivation si vous êtes arrivé jusqu’à ce point de mon texte de présentation.

Pour un thé bio local et artisanal !

Bien à vous

Thomas BERNARDI

PS : il est possible de contribuer par chèque pour celles et ceux qui ne souhaitent pas passer par les méandres de l’Internet. Pour ce faire, voici notre adresse : Sainte-Marie, 44170 TREFFIEUX. Cartes postales acceptées.