Bonjour,

Nous sommes Morgane et Maxim, deux jeunes passionnés d’agriculture avec la volonté de devenir exploitants. Depuis notre lancement dans la vie active et après plusieurs expériences dans le domaine agricole, nous cherchions un lieu où nous pourrions réaliser notre rêve. Après être rentrés en contact avec la propriétaire de la ferme d'Elios nous sommes tombés d'accord sur la reprise.

Nous avons pour projet d'apporter à la ferme d’Elios quelques modifications, afin d’en arriver à la micro ferme du chapeau de paille, exploitation en polycultures élevages. Le but étant de développer progressivement différentes activités agricoles au sein de la ferme, nous permettant de proposer une large gamme de différents produits à notre clientèle. Tout cela afin de valoriser au maximum les extrants de productions et ainsi limiter dans le même temps les intrants.

Pendant les quatre premières années, nous visons comme objectif le développement de 4 grands pôles pour l’exploitation :
 

• L'élevage de volailles pleine air

La demande en œufs étant grandissante contrairement à l’offre, nous augmenteront le cheptel actuel afin de monter à un effectif d’environ 1 000 volailles, dont 800 poules pondeuses. Afin de nous diversifier en œufs, nous élèverons aussi 24 oies, 50 canes et 100 cailles.

Afin de développer au mieux l’augmentation du cheptel tout en gardant un bien-être animal, nous voulons optimiser les extérieurs avec l’implantation de nouveaux arbres fruitiers qui permettront aux volailles de profiter de points d’ombres et de fraîcheur ainsi qu’un complément alimentaire. L’alimentation et les abreuvoirs étant déjà automatisés, nous penchons notre développement sur l’implantation d’un kit de panneaux solaires afin de rendre les bâtiments d’élevages autonomes en électricité.

• Maraichages 

 Le terrain laissant à disposition environ 2500 m2 équipés d’asperseurs reliés au forage. Nous avons décidé de cultiver en plein champs, sans mécanisation et en associations de cultures. Afin d’optimiser au maximum la densité des planches de cultures ainsi que créer des interactions protectrices inter-végétaux, nous permettant de ne pas traiter nos cultures mais privilégier la prophylaxie. En maximisant les associations de cultures, nous pourrons proposer une large gamme de produits ainsi que quelques cultures à valeurs ajoutées. Un de nos objectifs étant de valoriser les extrants de l’exploitation, les pertes maraichères seraient redistribuées entre les volailles et la création de nos propres fumures annuelles dont s'ajoutent les litières des volailles. Un de nos autres objectifs sera la communication envers la clientèle sur la roue des saisons, les légumes dit “moche” ou norme actuelle des supermarchés, les aléas des saisons...

• Apicultures

Morgane ayant suivi une formation de gestion d’un rucher, nous voudrions installer 10 ruches disposées en 3 groupes sur différentes parties de l’exploitation. Ajoutant une autre proposition de produit à vendre au sein de l’exploitation, les ruches permettront aussi un meilleur déroulement de la pollinisation au cours des saisons ainsi que la valorisation d’une espèce en voie de disparition. Nous pourrions aussi valoriser et expérimenter
l’association poule/abeille afin de lutter contre le frelon asiatique.

A terme, nous souhaitons favoriser notre environnement proche. Suite à notre renouvellement de cheptel, nous ferions des démultiplications afin de pouvoir réaliser des lâchés d’essaims naturels.

• Agrotouristique saisonnière 

Carnoules se situant en plein dans le Var (PACA), l’été, celui-ci pourrait être un lieu sympathique et relaxant à découvrir. Nous laissant plusieurs idées de concepts sympathiques ouvert à tous tournés vers la découverte de l'agriculture et du monde rural.

Quelques mots : 

Pour conclure, nous sommes donc deux jeunes passionnés d’agriculture, ayant pour but plusieurs projets se corrélant au travers de pôle économique, social et environnemental. 

Alerter et sensibiliser aux avertissements concernant notre environnement (notre terre cultivable ainsi que notre planète), nous ne pouvions pas ne pas nous sentir concernés et prendre part à une production intensive, pulvérisée à outrance et qui ne rentabilise pas. 

C’est pourquoi nous voulions un métier qui ait du sens, un métier de bon sens. 

Nous optons donc pour un système agroécologie au travers d’une micro ferme en polyculture élevage. Valorisant l’intégralité de nos extrants et le choix de culture afin de limiter au maximum les intrants. La ferme rentabilise au maximum tout son potentiel en préservant le bien être animal et la biodiversité de son sol. 

Ne souhaitant pas prendre au commencement le label bio (le coût des charges bio étant supérieurs au coût des bénéfices), nous serons tout de même dans le clou du cahier des charges. Gardant comme optique de faire une transition une fois les principaux pôles mis en route. 

Devant la demande, nous n’aurons pas de mal à commercialiser nos produits de façon locale, réduisant petit à petit au cours du temps les passages par intermédiaires afin de privilégier la vente directe à la ferme et quelques marchés. 

La communication marketing sera donc axée autour des pratiques culturales de l’exploitation au travers de différents événements sur la ferme et de la pub que nous ferons nous même sur les différents marchés et foires du département.

Nous sollicitons MiiMOSA aujourd'hui pour financer la reprise du fond de commerce qui s'évalue à 35 000 € et une avance sur la trésorerie.

• Le fond de commerce comprend les éléments incorporels pour 13 500 € : L'enseigne, la clientèle, l'achalandage
• Le matériel et mobilier pour 21 500 € : Le cheptel vif attaché à l'exploitation
• L'avance de trésorerie 10 000 €

Nous vous remercions par avance ! 

Morgane et Maxim