Pastoralisme: savoir-faire ancestral pour un meilleur avenir

par 

Sylvain SCOGNAMIGLIO

Don avec contrepartie

Ma passion : le pastoralisme, pratique ancestrale et respectueuse de l'environnement ainsi que de la bientraitance animale...

Provence-Alpes-Côte d'Azur

Solliès-Pont, France

48

Contributeurs

3 305 €

Projet financé !

Le 15 septembre 2021

Présentation du projet

Ce que j'ai toujours été :

 

Depuis "petit", je ressens "l'appel de la forêt" et m'extasiais des merveilles que le monde nous présente. Je m'en enivre toujours et suis un amoureux de "mère-Nature".
Après moult "métiers" (responsable dans différents commerces, videur et responsable de la sécurité en discothèque par la suite, maçon, ouvrier paysagiste, conducteur PL et d'engins...) où je ne me suis jamais réellement senti complet, je suis devenu berger en me laissant guider par la vie. 

Je suis issu d’une famille pauvre et ai grandi en HLM à Toulon. Dans ma tête, à travers mes yeux, les « luminaires » devenaient des arbres, les dessous de cage d’escalier, les voitures garées...des caches où planquer ma nourriture et des cabanes pour me reposer. Bref, un enfant comme tant d’autres, où l’imagination suffit à s’évader. En grandissant, même si je rechignais à me lever tôt pour des randonnées « familiales », une fois dans la « verte », plus personne n’existait, je devenais les héros de mes romans, de biographies et de films (réels ou fictifs) (Jack London, Sylvain Tesson, Philippe Esnos, Nicolas Vanier... Robinson Crusoé, Huckleberry Finn...). Combien de fois ma mère a hurlé en s’apercevant que j’allumais des « feux de camp »...dans un milieu au combien sec : la garrigue !!!

Mon parcours :

 

Lorsque j’ai commencé à travailler, dès que je prenais un nouveau poste, l’emballement s’estompait rapidement et je ne me sentais jamais à ma place. Un manque constant ressenti. Toujours autant attiré par le plein air, je deviens « maçon » car j’ai besoin de « bâtir » mais les méthodes actuelles étaient trop polluantes. Quand je travaillais dans le BTP/bâtiment, je consommais à moi seul de par mes engins, 1800l de gasoil par semaine, alors que je consacrais une heure par jour à ramasser des mégots, paquets de cigarettes, cartouches et autres traces de l’homme moderne. Je me suis peu à peu dirigé vers le « paysagisme », plus vert, plus écologique, respectueux de l’environnement mais les clients nous demandait du « gazon anglais » en Provence, voulaient éradiquer nos cigales, abattre des « oliviers pluri-centenaires » pour ne pas salir le jardin, créer une extension à leur maison...j’utilisais toujours mon camion, mes engins... Bref, un jour, je me suis dit que je ne pouvais plus continuer dans cette voix, je ne pouvais pas « polluer » en prenant pour « excuse » mon travail alors que je prônais l’écologie et la « sobriété heureuse »... S’en est suivi deux ans où j’étais en réflexion permanente sur un métier où mon empreinte carbone serait moindre et que l’impact écologique serait positif... :

Comment je suis devenu berger :

 

Un jour un ami, me propose d’adhérer à une association pour mettre en pratique nos méthodes de survie acquises sur le terrain et consacrer du temps à une cause indispensable : la préservation des « Grands Prédateurs ». J’ai dormi 44 nuits auprès d’un troupeau à environ 2000m d’altitude de septembre à la mi-novembre et par tous les temps. Je connu aussi ma première transhumance hivernale : j’étais conquis. 

La neige nous a chassé, rentrons au pays!!!

Le pastoralisme m’offrait ces aventures tant désirées depuis ma naissance (dehors par tous les temps, à tout moment (gardes nocturnes (sècheresse), bivouacs...), en collaboration avec les animaux (ânes bâtés, troupeau, chevaux pour la garde...), à utiliser mon physique (nous sommes de l’énergie) plutôt que la mécanique, à m’échapper de la jungle urbaine, à « prélever sans appauvrir » les ressources générées par la Terre, à être utile à mon entourage direct (lutte contre les incendies, fumure  naturelle et réfléchie des parcelles, viande en vente directe...).

Vivre au grand air
Banjo, mon premier compagnon
Dors mon gros, je guette
Sans eux...
...mon métier serait bien plus difficile
Un grain de poussière dans ce si beau monde

Mon parcours pastoral :

 

Berger salarié itinérant depuis des années (titulaire d'un BPA et d'un BPREA), je suis un néo-paysan voulant vivre en harmonie avec sa philosophie : celle de préserver l’environnement par des méthodes saines et simples (impact carbone moindre...), de conserver le patrimoine façonné par nos ancêtres tout en laissant place aux espèces sauvages et de contribuer à la richesse de mon territoire. Chaque jour, je nettoie les espaces où je me trouve, d'où le surnom qui m'a rapidement été attribué: "le berger éboueur"

J’ai pratiqué la garde en plaine de Crau (13), en bord de Loire (zone Natura 2000 dans la région « Centre » (18/58/03), à Canjuers dans le Var (83), en montagne (04/73/06/05/74), les agnelages (13/69)... Après avoir appris auprès de tous ces éleveurs, j’ai décidé de devenir éleveur à mon tour afin d’agir selon mes convictions écologiques pour un meilleur avenir.

Mon installation en automne 2021 

 

Je m'installe donc en "Hors Cadre Familial" dans le Var (plaine et vallée du Gapeau) en tant qu'éleveur-berger nomade (sans terre) afin de pratiquer un élevage ovin/caprin allaitant en plein-air total et valoriser le territoire par le pastoralisme (prélèvement des ressources naturelles et spontanées) en entretenant les bords de route, d’autoroute, les friches, collines (pare-feu) pour que tous les usagers de ces sites (randonneurs...) puissent pratiquer leurs loisirs dans des zones où les incendies seront évités par le passage de mon troupeau mais également collaborer avec d'autres producteurs (châtaigneraies, oliveraies, vignes, apiculteurs) souhaitant réduire leur travail du sol, gagner en fumure par de la matière organique et en temps de travail.

L'utilité du pastoralisme et ses acteurs

 

Les communautés nous font intervenir pour de "l'écopastoralisme" qui consiste à pâturer les friches de la commune, les bords de route et d'autoroute, les ZAP (Zones Agricoles Prioritaires), les parcs communaux... Mais aussi pour contrer les incendies en parcourant les "pare-feu" par la pratique du "sylvopastoralisme" dans les collines et forêts avoisinantes, permettant de protéger la population, de limiter l'intervention des secours (coûts très élevées) tout en respectant l'écologie et en laissant place à la pratique des loisirs des riverains (randonnées, cueillette des champignons, chasse...) qui souhaitent des "coquelicots et des insectes" plutôt que des machines... Préserver le patrimoine façonner par les anciens...

Les agriculteurs nous demandent de "pâturer et fumer" leurs parcelles. Ils enrichissent leurs terres, utilisent moins leur matériel agricole et consacrent ce temps à d'autres tâches.

Les "particuliers" qui souhaitent entretenir leur(s) terrain(s) tout en préservant la biodiversité...

Les "écoles" qui sont de plus en plus intéressées pour la pédagogie, les émotions véhiculées par les enfants, la relation avec les animaux et le bien-être engendré...

Le "tourisme vert" (fête de la transhumance) se développant, les attentes des "consomm'acteurs" d'une production de qualité avec une éthique écologique (empreinte carbone la plus basse possible), les "commerçants" souhaitant proposer des mets de choix, locaux et bio...les abattoirs...

Toutes ces personnes participent à la vie économique et justifient les actions de mon métier

Aujourd’hui, je suis dans mon axe

 

J’ai besoin de vos financements pour acquérir mon cheptel dès septembre, subsister la première année (équipements, apports complémentaires au pâturage (sel et minéraux), soins et nourriture de mes compagnons d'aventure (chiens de protection et de conduite), me nourrir...

Je souhaite me convertir en bio (et/ou "Nature et Progrès) le temps de trouver les terres qui me le permettront dans les 4 années à venir.

Le bien-être, la bien-traitance, la qualité et la proximité (vente directe) seront les "maîtres-mots" de ma conduite.

Je pars de « zéro » avec peu d’apports, ma caravane entièrement équipée et autonome sera mon logement, afin de suivre mon troupeau lors de ces itinérances intra-communautaires et de la transhumance estivale et de dormir auprès de lui. Elle me permet aussi de ne pas détruire un espace par des travaux de construction... Un jour, celle-ci sera remplacée par une roulotte tractée par deux « Comtoises » et peut-être, une maison en bois (éco-construction) sur pilotis car l’envie de me poser quelques mois se fera sentir, tout comme celui de fonder une famille.

Je vous remercie d'avoir lu ma présentation jusqu'au bout et espère vous séduire afin que vous me permettiez de me lancer dans cette grande aventure en ces temps difficiles.

Nous n'héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous empruntons celle de nos enfants. Cette phrase exprime l'amour universel et je la pratique quotidiennement, je fais ma part, comme le "Colibri".

Merci...et à bientôt

Ensemble pour un meilleur avenir

À quoi va servir la collecte ?

Une brebis vaut 100€ environ, pour vivre, il m’en faut 300, 500 selon les anciens en tant que « berger sans terre ». La vente d’agneaux étant ma seule source de revenus. 

Un bélier vaut entre 250 et 500€ selon son âge, sa génétique... Un bélier pour 50 brebis (pas chanceux le pauvre!!!). L’achat de deux nouveaux reproducteurs est annuel.

Pour acquérir un troupeau qui me permettrait de vivre et espérer m’extraire des aides de la PAC (un autre sujet), l’investissement est minimum  de 33 000€ (300 brebis et 6 béliers). Mais pour démarrer, je vise 70 à 100 brebis en augmentant mon effectif annuellement par la sélection de   mes agnelles qui bénéficieront de l'apprentissage maternel. Seuls les béliers seront un achat externe pour éviter la consanguinité. Donc un achat de troupeau pour me lancer dans cette folle aventure est de 11 000€ (100 brebis et 2 béliers)

20 chèvres qui ouvriront les milieux en défrichant, adopteront des agneaux et me feront un peu de lait pour améliorer mes repas: 2 000€

Faire face aux dépenses prévues (tonte, prophylaxie, pharmacie pour les soins au troupeau, locations des terres...) et imprévues (vols, attaques, accidents...): 100€/têtes/an: 11 000€ 

Acquérir le matériel: tonne à eau et remorque d'occasion (2000€), filets (20*50€/an soit 1000€), 12 claies (barrières) à 150€ (1800€), sacs de sel et minéraux (1000€ environ), essence (???€)...et autres dépenses: 10000€ 

Acheter la nourriture de mes chiens de conduite, de protection (500€ à l'achat) et payer les soins vétérinaires: inestimable.

Rembourser mes emprunts et payer mes factures mensuelles: téléphone, assurances, frais bancaires... 200*12: 2400€

M'aider à améliorer ma qualité de vie la première année (450€/mois), le temps que ma production me permette de générer un revenu suffisant pour mon autonomie: 450*12 = 5400€

Somme totale minimum: 37800€ pour démarrer mon activité, produire, vendre, réinvestir et vivre.

Les dons en chèque sont également acceptés: n'hésitez pas à me demander de plus amples informations.


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Contreparties

Pour 15 euros ou plus

Baptise-moi!!!

Vous baptisez une agnelle et je vous envoie la photo de celle-ci avec son nom.

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Pour 30 euros ou plus

Transhumance

Adhésion offerte à ceux qui voudront m'accompagner lors de mes transhumances estivales et hivernales, qui se feront à pied sur plusieurs jours de la vallée à la montagne.

Choisie 4 fois

Pour 50 euros ou plus

T-shirt: Pastr'amis

Ce chandail aura mon logo (en création) ainsi que le titre et la phrase qui illustre ma pensée: "Pastoralisme: le passé est l'avenir"

Livraison

À retirer sur place


Choisie 9 fois

Pour 80 euros ou plus

Une journée pastorale

Avec ce don, je vous invite à m'accompagner une journée auprès de mon troupeau, selon la saison de votre choix. Vous participerez si vous le souhaiter, au chantier du jour (parage d'onglons, tonte, vaccinations et/ou droguage obligatoire, pose/ramassage de filets...) Un chandail de l'association vous sera remis à votre arrivée

Choisie 4 fois

Pour 120 euros ou plus

20% sur la première caissette

Mes premiers agneaux "coureurs" naîtront à la fin de l'hiver 2022 et grandiront sous la mère (agneaux de lait et d'herbe. Vous goûterez à cette viande de qualité (persillée) élevée en plein-air total sans apport de concentrés favorisant l'engraissement. Les donateurs qui n'auront pas été servis lors de ma première production (troupeau petit au démarrage) bénéficieront de cet avantage sur ma production de 2023.

Quantité restante

97


Disponibilité

octobre 2022


Livraison

À retirer sur place


Choisie 3 fois

Pour 200 euros ou plus

Parrainage d'une brebis

Parrainez une brebis et je vous enverrai une photo et des nouvelles de celle-ci sur les 3 premières années. Une brebis vaut 120€. Votre don me permettra de l'acheter et de subvenir à ses besoins (sel, vaccins, minéraux, tonte...) qui représente environ 80€/an/par tête; + 20% sur sa première caissette + un chandail au nom de l'association

Quantité restante

197


Choisie 3 fois

Pour 350 euros ou plus

Séjour en estive

Vous m'accompagnerez 3 jours sur mon alpage afin de découvrir ma passion et aborder différentes thématiques actuelles (diversité du métier, pression foncière et administrative, histoire du pastoralisme, prédation (un problème? Non et pourquoi...) et d'autres selon vos souhaits. Vous porterez votre tente (si je ne peux vous accueillir dans mon chalet) et nous partagerons les repas près du troupeau, près du poêle ou du feu de camp. Nos journées seront longues (en amplitude) et variables (conditions météorologiques...) mais surtout riches de nos échanges. Alors, envie de découvrir le pastoralisme?

Quantité restante

30


Disponibilité

juin 2022


Livraison

Locale


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J-15

Prêt rémunéré

6,00%

Un magasin fermier familial du Pas-de-Calais

Sécurité et souveraineté alimentaire

Bientraitance animale

Emplois et territoires

46 075 € collectés

Objectif 70 000 €

65%

La Ferme du Bois l'Abbé

Saint-Martin-Boulogne, France