Du circuit-court pour ces éleveurs de Nouvelle-Aquitaine

Bonjour à tous,

Nous sommes Mathieu et William, éleveurs et exploitants de père en fils.

Depuis quelques années, j'ai repris l'exploitation de mon père, William, qui reste très présent dans la formation et mon accompagnement.

Nous produisons du bois de chauffage sur notre exploitation revendu sous différentes formes à nos clients : des buchettes, allume-feu et palettes de bois. Nous répondons ainsi à la demande d'une clientèle diverse : boulangeries, particuliers et GMS.

En parallèle, nous cultivons des céréales (orges d'hiver, blé, tricital, avoine), de la paille et du fourrage que nous revendons majoritairement à des producteurs de Saint-Nectaire. Nous utiliserons également une partie des fourrages pour nourrir nos génisses.

Nous avons développé l'élevage et la vente de génisses en 2020, suite à la signature d'un contrat avec l'Intermarché de Ceyrat. Nous achetons les génisses de race Aubrac sur des petites exploitations et les élevons jusqu'à l'atteinte d'un poids de 630kg. Nos bêtes pâturent dès que la saison le permet grâce à nos cultures et à l'entretien de nos prairies.

Notre viande de qualité a rencontré un tel succès dès la signature du contrat que nous avons souhaité augmenter les volumes. Nous pouvons ainsi approvisionner toutes les semaines l'Intermarché de Ceyrat et permettre aux consommateurs d'acheter une viande de qualité. La commercialisation des produits se fait majoritairement au niveau de bouchers et de distributeurs régionaux et nationaux. Nous souhaitons réaliser de la vente directe et nous souhaitons gagner cette clientèle.

Lorsque les génisses pèsent entre 450 kg et 630 kg, elles sont nourries de ration-sèches pour avoir une viande persillée et une graisse blanche. 50% de cette ration est fait à partir de co-produits non issus de notre exploitation.

Pour ne plus subir la hausse actuelle et les futures hausses de prix des matières premières et de l'énergie, nous produisons directement tout ce dont nous avons besoin, directement sur notre exploitation. Par conséquent, nous avions prit contact avec un société de conseils en nutrition animal qui a pour but de créer l'autonomie fourragères totale de l'exploitation, en développant de nouvelles productions ( avoine, vesce, lupin) qui une fois transformées en farine apportent les protéines équivalentes au co-produits.

Nous souhaitons valoriser nos productions en les commercialisant de manière très locale : vente à la ferme et circuits courts pour mettre à l'honneur notre travail familial.

Nous souhaitons réaliser de la vente directe depuis notre exploitation.

Nous vous sollicitons aujourd'hui pour nous aider à financer un labo de découpe et une chambre froide.

Nous vous remercions par avance pour votre soutien ! 

Mathieu et William