Asinerie de la ferme de Limur

Bonjour,

Je m'appelle Marie, j'ai 37 ans (déjà !), mariée et maman de trois petits garçons (qui grandissent beaucoup trop vite). Et aujourd'hui, j'ai besoin de vous, d'elles, de lui, de toi, pour avancer dans mon projet ! 

Mon histoire :

Tout démarre lors d'une balade en calèche à la Ferme de La Forêt avec Valentin et Noémie, c'est là que l'étincelle d'un projet s'allume. D'abord l'envie de faire de l'attelage, d'avoir des chevaux et donc des terres, se met en place, mais je me heurte à l'accès aux terres, elles sont réservées aux agriculteurs.

Qu'à cela ne tienne, je souhaite devenir agricultrice ! Oui, mais pour produire quoi ?

Ce sont d'abord les moutons qui m'attirent, mais ce n'est finalement pas ma tasse de thé, je fais un tour chez les vaches laitières qui ne me conviennent pas non plus, les porcs et les volailles non merci ! Les chevaux me direz-vous, mais en me renseignant, c'est une filière qui bat fortement de l'aile et qui peine à garder la tête hors de l'eau. Mais alors quoi ?

Je ne me souviens plus d'où cela est sorti, un reportage, un témoignage, je ne sais plus, mais les ânes sont arrivés dans ma vie comme ça tout doucement. Et là, c'est devenu une évidence, le lien entre l'attelage et l'élevage était fait. Pourquoi n'y avais-je pas pensé plus tôt ?

C'est donc aujourd'hui à la tête d'un petit troupeau de 7 ânes que j'ai besoin de vous, car pour avancer dans mon projet, j'ai besoin de financements pour investir et obtenir les éléments essentiels à ce que tout commence à fonctionner.

Aujourd'hui, la ferme de Limur est une ferme en polyculture élevage en cours de conversion biologique. Mon objectif consiste à élever des ânesses typées de différentes races, dans l'intention de sensibiliser les visiteurs à la menace qui pèse sur cette espèce. Le lait des ânesses est prélevé avec respect et partagé avec les ânons.

L'acquisition des animaux à déjà démarrer, on retrouve donc Electre, Olympe, Elsa, Paprika et Arletta sur la ferme. Très bientôt rejointes par Fantin, Licken et peut-être deux autres anesses. Les premières pâtures sont en place, la collecte du lait est en cours, mais il me manque l'essentiel : un lieu de production. Il est interdit de produire du savon dans sa cuisine, encore plus rigoureuse que dans l'alimentaire, la cosmétique requiert des normes très pointues.

Les animaux ont suffisamment de surface, mais ils ne sont pas particulièrement fans du climat breton humide et venteux, des abris fermés des quatre cotés (avec une porte bien sûr !) sont indispensables à leur bien-être. Et admettons le, nous aussi, on aime être bien à l'abri.

Le projet futur : 

Dans un premier temps, les produits se limiteront à des savons solides avec des orientations spécifiques : hydratant, nourrissant, exfoliant, apaisant, etc. Que vous pourrez trouver directement à la ferme, dans des magasins de producteurs (ferme de Kerant'ane, l'Epi'centre, l'Halle Terre Native, ...) ou des magasins bio (Biocoop le Heron Bleue redon/Allaire) ou encore sur les marchés du secteur (Redon, Questembert, Malestroit, Rochefort-en-Terre, La Gacilly, ...).

Mais l'idée d'agrandir la gamme est déjà dans les tiroirs avec l'envie de se projeter sur des crèmes, des baumes, des gels... Et pourquoi pas plus tard encore inviter des produits alimentaires.

Bref, les possibles ne manquent pas !

Sur du plus long terme, la ferme s'ouvrira au public dans des manifestations comme " Portes ouvertes" ou "bienvenue à la ferme", et sera également un lieu d'accueil social autour de ses différentes activités présentes sur les lieux.

Vos précieux dons vont servir à plusieurs choses en fonction du montant récolté :

Un premier palier à 3 000 € : 

Il servira à répondre à l'urgence de trouver un lieu de travail : la fabrication du savon à besoin d'un laboratoire de transformation. Le montant de 3 000 € permettra l'achat d'un container ou d'une base-vie de chantier.

Un second palier à 5 000 € : 

En plus de l'achat du labo, il faudra ajouter 1000 € de rénovation et de mise aux normes. Les Anes ont également besoin d'abris dans les pâtures. Actuellement, il n'existe qu'un seul abri pour 5 pâtures ce qui nécessite des transferts tous les matins et tous les soirs. Le nombre de pâtures étant amené à augmenter, l'idéal serait d'arriver à construire deux abris supplémentaires d'un montant 800 € pour avoir 2 à 3 pâtures pour un abri et pouvoir tourner plus facilement.

Pour aller plus loin, un dernier palier à 7 500 € :

Tout ce qui pourra être collecté en supplément viendra démarrer l'investissement d'un futur hangar agricole d'environ 200 mètres carrés pour abriter le matériel mécanique et les fourrages de l'année. J'ai conscience que 2 500 € ne suffiront pas, mais ils permettront de démarrer le financement pour pouvoir prétendre à un prêt. Après avoir effectué des devis, j'ai trouvé une construction à hauteur de 16 000 € pour un montage maison.

Mais pour que tout cela se concrétise, j'ai besoin de vous !

"Il faut viser les étoiles pour décrocher la lune." Oscar Wilde

Allons la chercher ensemble ! 

Il est possible de soutenir ce projet en envoyant directement un chèque à l'adresse suivante : 1 Limur, 56 220 Peillac

Je vous remercie de tout mon cœur pour votre participation et j'espère vous retrouver bientôt à la ferme ou sur les marchés ! 

Belle journée.