Des fromages de brebis Sardes en Périgord

Qui sommes-nous ?

Nous sommes Eline et Julien, deux amis de longue date. Nous nous sommes rencontrés en 2012 lors de nos études à l’école d’ingénieurs agronomes de Clermont-Ferrand. En 2016, notre diplôme en poche, nous sommes partis chacun de notre côté pour travailler. Julien devient ouvrier agricole sur une ferme en maraîchage près de Bordeaux, Eline, animatrice dans des structures de développement agricole en Pays de la Loire et Poitou-Charentes.

Julien est passionné d’arboriculture et de maraîchage depuis 8 ans maintenant, avoir sa propre ferme était une évidence et une volonté depuis un bon moment déjà !

Eline s’est découvert une passion pour les brebis sur le tard, en 2020, après plusieurs woofing et petits salariats dans des fermes. Elle est alors devenue bergère en montagne, dans les Pyrénées, avant de tomber amoureuse des sardes, ces petites brebis originaires de Sardaigne, lors d’un woofing dans le sud de la France. Le fromage de brebis ? C’était une passion avant même d’en faire, c’est tellement un régal pour les papilles !

Comment est né notre projet ?

Nos valeurs nous réunissent : pour tous les deux, c’était une évidence dès le départ de travailler en agriculture biologique, sans chimie, en s’appuyant sur la biodiversité du sol, des haies, des prairies pour avoir de beaux légumes et nourrir les brebis. C’est pourquoi nous avons choisi de travailler en maraîchage sol vivant, c’est-à-dire en ne travaillant pas du tout le sol : ce sont les légumes et les vers de terre qui travaillent pour nous, et nous leur donnons à manger : de la paille, du fumier de poules et de brebis, du compost, des couverts végétaux… Les brebis, elles, sont en plein air intégral : elles pâturent dans nos prairies toute l’année, et dorment dehors. La bergerie permet uniquement de les abriter en cas de gros orages ou de chute de neige, et surtout de les traire et de les soigner tout au long de l’année. Cela ne les empêche pas de produire du lait de qualité pour la transformation fromagère.

Nous avons choisi de nous installer en Dordogne en 2022, pour chercher une ferme. Début 2023, nous trouvons une ferme où s’installer à Beaumont du Périgord, et où nous allons pouvoir faire toutes nos activités, avec 17 ha de prairies naturelles autour d'un joli corps de ferme. Nous l’achetons avec l'appui financier de Terres de Liens. De là éclot la Ferme des Mout'Choux, avec ses ateliers maraîchage et poules pondeuses démarrés début 2024, et nous prenons un petit troupeau de brebis Sardes pour nous faire la main. 

Nous commençons à vendre nos légumes et nos œufs l’été 2024, à la ferme, sur les marchés de Lalinde et de Molières, ainsi qu’à quelques épiceries des villages alentours : l’épicerie Autrement à Beaumont, l’épicerie associative de Molières, et des restaurants qui travaillent les produits locaux et de saison : la Bougeotte à St Avit Senieur, le Jean Bistrot à Beaumont et le Poquelin à Molières.

Du fromage de brebis sardes ?!

Après ces 8 premiers mois de travail sur la ferme, nous projetons maintenant le printemps suivant, où nous souhaitons vendre des produits laitiers de nos brebis. Le troupeau est maintenant assez grand : 22 brebis sont dans la place ! (à terme, nous en aurons 50)

Le lait de brebis, et particulièrement celui des Sardes, est un produit de choix pour faire de très bons yaourts, onctueux avec une texture agréable en bouche. Le lait présente également toutes les qualités fromagères requises, et permet d'avoir de bons rendements. Et qui dit animaux bien nourris dit bons fromages à la clé !

Après quelques tests de fromages et yaourts maison, faits dans notre cuisine, nous avons hâte d’avoir un vrai laboratoire de transformation ! Les brebis ferons leurs petits en février prochain, et d’ici là, il nous reste du pain sur la planche ! Les travaux de construction de la fromagerie ont commencé début septembre, et devraient terminer avant la fin de l’année, avec l’aide des artisans du Beaumontois. 

Objectif de cette collecte Miimosa ;

L’objectif maintenant est de trouver les fonds pour équiper cet atelier et fabriquer nos produits : du yaourt, de la tome au lait cru façon Ossau Iraty, du fromage de type fêta, que l’on appellera « fête à la maison » ou la « fais ta Sarde ». 

Les équipements dont nous avons besoin pour cela sont les suivants (nous privilégions les achats d'occasion quand c'est possible) : 

• Un pasteurisateur pour stériliser le lait pour la fabrication des yaourts (3000 à 6000  €)
• Une étuve pour la fabrication des yaourts (env. 3000 €)
• Une table d’égouttage, véritable plan de travail du fromager (600 à 1000 €),
• Un chaudron pour la fabrication des fromages au lait cru (500 à 800 €)
• Des moules à fêta et tomes avec leurs toiles (250 €)
• Deux palettes de pots de yaourts en verre (800 €)
• Un gros frigo pour stocker les yaourts (1400 €)
• Un lave-batterie pour faciliter le travail de plonge de la fromagère (1400 €)
• Un tank à lait pour conserver le lait au frais après la traite (2500€)
• Des planches et étagères en bois sur mesure qui serviront à stocker les tomes dans la cave pendant leur affinage qui va durer plusieurs mois (1330 €)

 L’argent que vous nous verserez permettra de nous aider à financer ce matériel (un peu plus d'un tiers de son prix), et une partie (8%) sera reversée à la plateforme Miimosa. 

Aussi, la Région Nouvelle Aquitaine nous subventionne à hauteur de 30% sur la plupart de ce matériel, et Julien et moi ajoutons le complément.

Pour réussir la collecte, il nous faut obtenir 60% du montant visé (si ce n'est pas le cas, vous serez entièrement remboursé). C'est pourquoi nous souhaitons mettre un premier palier à 4200 € : si nous les obtenons, nous passerons au palier suivant et final de 7000 € !

 On compte sur vous !!

Les étapes du projet :

Si vous préférez nous envoyer un chèque, vous pouvez le faire à l'adresse suivante : 428 route de Guillaumot 24440 Beaumont-du-Périgord.

Merci pour vos soutiens !