Aider un jeune aquaculteur à finaliser son rêve

Un choix de vie : vivre de ma passion !

Depuis mon enfance, j’ai toujours été fasciné par le milieu marin, une passion transmise par mon grand-père avec qui j’ai découvert la pêche. Très tôt, cette passion m'a guidé vers une carrière dans la plongée professionnelle, convaincu que je pourrais en faire mon métier. Après avoir exploré divers secteurs, j’ai finalement choisi l’aquaculture. C’est à l’Université de Montpellier, avec un apprentissage dans une ferme aquacole de la baie de Tamaris, que j'ai acquis les compétences nécessaires à ce métier exigeant. Durant neuf années, j'ai appris à gérer les élevages, à faire face aux défis du quotidien et à maîtriser les joies et les difficultés de ce secteur, tout en poursuivant un objectif : embellir et dynamiser la rade à travers un projet novateur.

Un rêve devenu réalité

Il y a trois ans, j’ai décidé de concrétiser un projet ambitieux : créer un élevage en pleine mer, une première en France depuis de nombreuses années. Plein d'énergie et de détermination, j’ai dû surmonter une véritable montagne administrative avant de pouvoir commencer. Étape par étape, j’ai transporté et installé tout le matériel au milieu de la baie du Lazaret. J’ai appris à manier des outils comme la disqueuse, la tronçonneuse, et même le chalumeau oxy-découpeur pour assembler la charpente du plancher et de la cabane. C’était un défi technique et physique, mais ma passion m’a toujours porté.

La qualité et le 100 % français avant tout !

Mon objectif est clair : construire un élevage modèle, sans antibiotique, sans farine animale, respectueux de l’environnement et du cycle naturel des poissons. Avec une production limitée à moins de 10 tonnes par an, je me consacre personnellement à chaque étape du processus, depuis la réception des alevins jusqu’à la livraison des poissons. Mon engagement envers le 100 % français est total : les rails de TGV utilisés comme pilotis proviennent de Bouc Bel Air, le bois de nos forêts, et même la cabane a été construite à partir d’une opération anti-gaspillage. Quant aux poissons, ils naissent à Sète et sont nourris avec des aliments produits en Bretagne.

Le soin apporté aux poissons

Les jeunes poissons, à peine plus grands qu'une pièce de deux euros, arrivent chaque année en mai-juin. Dès leur arrivée, je m'en occupe minutieusement plusieurs fois par jour, pendant des mois. Nourrissage, changements de filets, et entretiens se poursuivent durant 2 à 3 ans, jusqu’à ce que les poissons atteignent une qualité exceptionnelle, proche du sauvage. Ils restent en mer tout ce temps, dans des filets de plus en plus grands et à mailles élargies, leur garantissant une qualité d’eau optimale.

Les défis financiers

Durant ces trois dernières années, j’ai continué à travailler 39 heures par semaine en tant que responsable de production, cumulant ainsi plus de 70 heures hebdomadaires pour mener de front deux activités. Cependant, cette charge de travail m'a privé du droit aux subventions, car il faut générer plus de 50 % de ses revenus avec son propre élevage pour y prétendre. Difficile à réaliser quand les poissons sont encore trop jeunes pour être vendus.

Sans subvention, j’ai puisé dans mes économies pour acheter chaque année des alevins de loups, de daurades et de maigres. Aujourd’hui, je commence enfin à vendre ma production, mais sans pouvoir me verser de salaire, car je rembourse les prêts ayant permis de concrétiser ce rêve. De plus, les investissements se poursuivent notamment pour acheter la nourriture des poissons.

Un appel à soutien

La qualité demande de la patience. Pour mener ce projet à terme et tenir jusqu’à la saison 2025, je fais aujourd’hui appel à vous, afin de m’aider à poursuivre sans compromettre la qualité des poissons. Ensemble, nous pouvons réussir et faire de cet élevage une véritable référence en matière de durabilité et de respect du cycle naturel.

Mes trois objectifs prioritaires sont les suivants :

• Assurer l'alimentation de mes poissons
• Achever l'installation complète de mon parc
• Investir pour le prochain cycle de production

Mon projet s’articule autour de plusieurs dépenses, réparties en trois phases distinctes :

PHASE 1 : Prévoir environ 6 000 € pour l’achat d’aliments, afin de nourrir mes poissons pendant l’hiver et éviter qu’ils ne manquent de ressources.

PHASE 2 : Prévoir 4 000 € pour l’achat des futurs alevins, afin de préparer le prochain cycle de production.

PHASE 3 : Finaliser les travaux de la plateforme d’élevage qui nécessitent un investissement de 5 000 €. Cela permettra d’installer de nouveaux filets et d’offrir plus d’espace à mes poissons pour qu’ils se développent dans des conditions optimales.

Pour les personnes désirant envoyer des chèques, vous pouvez me contacter au +33 6 01 06 86 02.

Merci pour la lecture de ce poste
Merci d'encourager la filière piscicole Française
Merci de participer au développement des circuits courts 
Merci d'aider un jeune aquaculteur prêt à tout pour embellir le beau territoire Varois et La ville de la Seyne-Sur-Mer