Préserver le plus pur des biotopes

La Guyane passe au vert, grâce à vous.

Devant l’écho suscité par notre projet de production de miel BIO guyanais, la CTG, le PNRG et le Comité du Tourisme ont décidé chacun de parrainer une ruche. S'il reste encore beaucoup à faire dans le domaine de l'apiculture en Guyane, c'est là le signe d'une dynamique et d'une prise de conscience au plus haut niveau de notre région.

Vous avez étés nombreuses et nombreux à comprendre les évidences de notre démarche, tant en Guyane qu'en métropole, et à nous soutenir depuis le 28 aout. A tel point que le deuxième plafond normalement atteint dans un mois a été dépassé en une semaine grâce à vous et à votre mobilisation. Aussi, pour permettre au plus grand nombre de pouvoir s’inscrire dans cette dynamique nous avons décidés d'ouvrir plus largement la part de votre participation jusqu’à la moitié de notre investissement (soit 10 000€).

On est plus fort ensemble !

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La miellerie de Macouria est une toute petite entreprise familiale où tout le monde met la main à la pâte. Très attachés à notre production, nous privilégions systématiquement la qualité à la quantité et produire plus de miel en rajoutant des produits chimiques dans nos ruches est définitivement banni de nos récoltes. Ces pratiques n’ont pas lieu d’être en Guyane, nos spécificités régionales sont un atout et il est grand temps de nous en rendre compte.

L’exceptionnelle biodiversité de la Guyane est un trésor qu’il faut savoir préserver jusqu’au dernier maillon de la chaine qui nous fait vivre. Quelle serait la sincérité de notre démarche si nous nous laissions aller à la facilité des intrants chimiques alors que des solutions naturelles existent pour préserver notre production, même si elles demandent plus de travail. 

Comme d’autres le font déjà, nous pourrions faire venir des abeilles dociles de métropole, prétendument plus productrices, mais ces reines sélectionnées ne sauraient ni survivre face à la forte pression prédatrice de notre biodiversité, ni s’adapter à un climat qui n’a jamais été le leur. Encore une fois la Guyane a ce qu’il faut, il suffit juste d’y croire et de lui consacrer un peu plus d’énergie pour obtenir les résultats attendus.

Face à la quantité nous avons choisi la qualité

L’utilisation des produits chimiques dans les ruches permet une meilleure éradication du parasite de l’abeille, le Varroa. Mais, et même si c’est un fait avéré, comment se fait-il que notre abeille, la Scutellata, ou abeille africanisée, résiste naturellement à la pression du Varroa depuis soixante ans qu’elle a été introduite au Brésil et qu’elle a colonisée deux continent ? Si le Varroa est un lourd handicap pour les colonies de la planète, notre Scutellata, malgré un caractère irascible, arrive à contenir naturellement son envahissant parasite. Comment ? Elle s’épouille, et va même jusqu’à éjecter de la ruche ses larves infestées. Cette spécificité est rare dans le monde de l’abeille, mais la nôtre en bénéficie. A nous d’en tirer parti pour produire du miel sans produits chimiques.  

Le traitement en Bio est moins efficace, et nous perdons chaque année jusqu’à 50% de nos colonies, mais il faut l’accepter, celles qui résistent sont celles qui sauront transmettre naturellement une génétique « épouilleuse ». Traiter à l’acide formique, autorisé en BIO, est compliqué sous nos climat, la température et l’humidité rendent son interaction très agressives pour nos colonies et il a fallu adapter les traitements pour que notre abeilles l’accepte. Désormais, le traitement bio, associé et la génétique de notre Scutellata, permet de nous passer de traitement chimique, nous espérons que vous saurez en profiter. 

Notre réseau de distribution est à notre image, seuls les gens en qui nous avons confiance peuvent vendre nos produits. Sinon c’est simple, nous vous accueillons à la miellerie en saison, du lundi au vendredi, de 15h00 à 18h00. 

La qualité d’abord, la qualité toujours.

S’il est simple de comprendre que la Guyane possède une des plus riche biodiversité de la planète, il est plus compliqué de le démontrer. Etre médaillé n’est pas évident depuis la Guyane, la différence de température avec la métropole pousse nos miels à la cristallisation lorsque nous envoyons des échantillons et notre climat leur confère un taux d’humidité que nous devons surveiller attentivement. 

Pourtant c’est possible ! Détail après détail, nous affinons notre récolte et l’améliorons sans cesse.

En 2016, 2017, et dernièrement 2020, nous avons été récompensés au concours agricole de Paris et nous avons réussi à séduire Guillaume Gomez en 2018 et 2019, meilleur ouvrier de France et chef des cuisines de l’Elysée puisqu’il nous a fait l’honneur de nous commander du miel.

    

   

  

A l'Elysée, avec Guillaume Gomez                     Notre service commercial, une équipe de choc

Passer en BIO nous a demandé quatre années d’études et de sélections pour reproduire nos colonies avec des Scutellata porteuses d’une génétique prometteuse. 

Il a fallu d’abord apprendre les critères de sélection, puis apprendre à reproduire. Chaque cycle durant une année, il a fallu chercher dans plusieurs directions en même temps et ainsi éliminer rapidement les souches moins prometteuses. Puis il a fallu améliorer l’habitat de nos abeilles, et faire évoluer des ruches conçues avant que le varroa n’envahisse nos colonies. A chaque étape, malgré des cycles incompressibles d’un an, nous avons essayés différents produits BIO pour aider nos abeilles et ne pas les abandonner à leur sort. Nous sommes allés jusqu’à construire des supports métalliques à nos ruches qui les éloigne du sol et les préserver ainsi d’une pression prédatrice importante partout où la nature a gardé ses droits. 

  

Mais comme vous vous en doutez, ce travail n’a pas de cesse. S’améliorer, encore, c’est protéger de mieux en mieux notre production, votre santé et l’image d’une Guyane préservée.

Obtenir le label BIO européen ECOCERT nous a couté pas loin de mille euros, mais les quatre ans d’études et de recherches, eux, nous ont coutés bien plus encore. Les heures, le matériel, les trajets et les pertes de colonies nous ont coutés 17 000€ au total. 

C’est pourquoi votre soutien est le bienvenu !

Un premier pallié de 3 000€, puis, si vous êtes suffisamment nombreux à nous apporter votre aide, un deuxième sera envisagé à 6 000€. Le reste de ces investissements sera à notre charge. 

Le dire c’est bien, le faire c’est mieux !

Aidez-nous !

Pour ceux qu’un financement par voie numérique rebuterait, sachez que nous pouvons aussi recevoir des chèques directement à la miellerie. Tous ces modes de paiement, comme la carte bleue seront comptabilisés pour ces objectifs et en aucune façon destinés à autre chose. 

Dans ce but, tout envoi d’argent doit être accompagné par le nom prénom et adresse (mail et/ou postale) pour une comptabilité précise et des remerciements mérités.

La miellerie de Macouria

411 CD 51 route de la Carapa

Lotissement Beausite

97355 Macouria

Guyane

Nous aider c’est contribuer à préserver l’authenticité d’une production locale et artisanale.

D’avance un grand MERCI à tous ceux qui nous soutiendrons dans notre projet