Une nouvelle maison pour Les Belles de la Presqu'île !

Qui suis-je ?

Samuel, 32 ans, originaire du Pouliguen, je suis installé en double activité depuis 2019 comme paludier (producteur de sel) et éleveur de moutons.

Ayant toujours voulu être paludier, mes études m’ont permis de découvrir le monde agricole, dont je ne suis pas issu. Le projet était alors de mixer la production de sel avec une autre activité ; et en 2014, mon parcours m’a amené à croiser le chemin d’un éleveur, qui m’a transmis sa passion pour les moutons.

Après quelque temps, j’ai pu me former sur l’élevage avec un Certificat de Spécialisation en élevage ovin, suivi l’année suivante d’un Brevet de Responsable d’Exploitation Agricole en saliculture.

Je pouvais m’installer.

Mon activité ?

Du fait de la double activité, l’année est bien remplie…

Le marais, bien que sur une exploitation réduite de 35 œillets, peut s’avérer très intense lors de la période de production (juin à septembre), et demande du temps lors de la préparation au printemps.

En partenariat avec un centre PEP, j’effectue depuis 2 ans des visites de saline pour expliquer, aux plus jeunes comme aux plus âgés, le fonctionnement des marais salants et mon métier.

Le sel, quant à lui, est commercialisé par la coopérative Les Salines de Guérande.

Actuellement à 67 brebis, et avec pour objectif d’atteindre les 100 brebis, l’élevage est constitué de brebis de race Belle-Île : race locale, en conservation et à très faible effectif. L’un des objectifs de cet élevage est donc de permettre le maintien et le renouveau d’une race bretonne qui a failli disparaître.

Un autre objectif, porteur de mon installation, est de maintenir une agriculture locale dans une presqu’île qui a presque tout misé sur le tourisme, au détriment de cette dernière. C’est dans ce but que tous les produits de l’exploitation sont en vente directe (colis d’agneau, saucisses, merguez, etc).

Enfin, de formation naturaliste, le choix d’être un acteur privilégié dans la gestion de notre patrimoine « naturel » m’a bien évidemment poussé à inscrire mon travail en Agriculture Biologique et dans le maximum de respect du bien-être animal.

Des embûches lors de mon installation

Lors de mon installation, j’ai pu intégrer mon projet dans un projet plus vaste, sous l’égide du département, de la Communauté de communes et de la commune de Batz-sur-Mer : le PEAN de Batz-sur-Mer. L’objectif ? Sanctuariser 125 hectares pour l’agriculture, et permettre l’installation de plusieurs porteurs de projets en élevage, maraîchage et spiruline.

Tout ceci devait me permettre de construire ma bergerie, et d’exploiter les terres autour. Hélas, après des années d’attentes, la difficulté d’obtenir du foncier auprès des propriétaires, les longueurs administratives et une nouvelle municipalité peu encline à soutenir les projets sur son territoire, le constat était là : l’établissement de mon siège d’exploitation semble impossible.

Entre temps, et pour développer mon activité, j’ai pu trouver du foncier sur les communes voisines. Mais manquant de bonnes terres, et avec un foncier éparpillé, mes conditions de travail se sont avérées particulièrement difficiles : peu de bonnes prairies, pas d’accès à l’eau, pas de bâtiment pour la surveillance des naissances, et des déplacements de troupeau ne pouvant s’effectuer qu’en véhicule.

Un nouvel espoir ?

Suite au constat d’échec du projet de PEAN, et souhaitant continuer mon activité coûte que coûte, j’ai commencé à chercher une exploitation à reprendre, quitte à m’éloigner de la côte et à changer en partie mes projets.

Après plusieurs mois de recherches et de rencontres, j’ai fini par trouver un éleveur compréhensif et prêt à soutenir mon projet.

Je suis donc en reprise d’une ferme située sur La Turballe et qui va me permettre d’enfin développer tout le potentiel de mon activité d’élevage et de travailler dans de bien meilleures conditions.

L’objectif de la collecte ?

Si je fais aujourd’hui appel à votre solidarité, c’est pour me permettre de transformer la ferme pour accueillir au mieux les brebis.

L’élevage précédent étant constitué de vaches allaitantes, de petites modifications sont à prévoir sur le bâtiment, et surtout sur les clôtures de l’exploitation !

En effet, pour rendre les parcelles imperméables aux échappées de moutons, il me reste quelques kilomètres de grillages à installer et quelques centaines de piquets à planter.

Pour réaliser tout ça, j’ai établi plusieurs objectifs :

1er objectif = 3350€
Cela me permettra de modifier le bâtiment existant pour y faire une bergerie agréable pour mes brebis. Au programme, achat de cornadis moutons et de filets brise-vent.

2nd objectif = 5600€
Ce montant me permettra de financer l’achat de grillage à mouton et de piquets pour lancer le grand chantier clôture qui m’attend !
 

3ème objectif = 9300€
Avec cette somme, je pourrais acheter encore plus de piquets et de grillage !

4ème objectif = 15500€
Le montant idéal, celui qui va me permettre de financer suffisamment de piquets et de grillage pour clôturer l'ensemble des parcelles de la ferme !

5ème objectif > 15500€

Que du bonus ! Avec les sommes supplémentaires, je vais pouvoir acheter différents petits matériels d’élevage pour améliorer mon confort de travail et celui de mes animaux.

Si vous souhaitez contribuer par chèque, voici mon adresse postale :

11 rue de Saint-Molf, 44420 La Turballe

Merci pour vos dons, pour l’intérêt que vous portez à mon projet et à l’agriculture en général. N’hésitez pas à visiter la page Facebook de la ferme pour plus d’informations.