Un outil d'abattage coopératif et paysan en Cévennes

par 

Association SLAC (Structure Locale d'Abattage Coopératif)

Don avec contrepartie

Un groupe d'éleveur.se.s de brebis et chèvres des Cévennes lozériennes souhaitent structurer un outil d'abattage de proximité

Occitanie

Sainte-Croix-Vallée-Française, France

82%

340

Contributeurs

33 028 €

sur 40 000 €

Projet financé !

Le 26 mars 2024

En soutenant ce projet, vous oeuvrez pour :

Présentation du projet

[Nous avons atteint les 30.000€, merci à tous les contributeur.trice.s !! Nouvel objectif à 40.000€ afin de pouvoir financer la 2e partie du caisson d'abattage mobile et une partie du véhicule nécessaire pour tracter ce caisson.]

« Nous sommes ce que nous mangeons » ! 

Même si la société a évolué depuis cette assertion d’Hippocrate, l’idée que l’alimentation est l’affaire de toutes et tous est plus que jamais d’actualité ! Aujourd’hui grâce à votre contribution, vous pouvez être acteur de votre alimentation en participant concrètement à la création d’un abattoir d’un genre nouveau, sans transport d’animaux vivants, complètement géré par des éleveurs et éleveuses et loin des cadences industrielles en vigueur dans les abattoirs-usines existants ! 

En nous soutenant, vous contribuez aussi plus largement à faire la preuve que ce type de projet reçoit l’adhésion des citoyen·ne·s de tous horizons.

Nous avons donc besoin de vous pour rendre possible ce projet et ainsi ouvrir la voie à la reprise en main de l’abattage par les éleveur·se·s.

Qui sommes-nous ?

Siméon, Joani, Maureen, Camille, Benjamin, Isabelle, Julien, Sarah, Pierre, Diane, Elie, Guilhem, Bastien, César, Jocelyn, Arnaud, Solène... nous sommes un collectif d’une vingtaine d'éleveur·se·s installés dans les Cévennes lozériennes et réunis au sein de l’association SLAC (Structure Locale d’Abattage Coopératif). 

Nos troupeaux sont constitués de chèvres et brebis de races locales rustiques avec de petits effectifs et en conduite pastorale. Depuis la naissance de nos animaux jusqu'à la transformation et la commercialisation en circuits courts (vente directe à la ferme ou au marché, boutique paysanne, ...), nous nous efforçons de maîtriser l'ensemble des étapes qui constituent notre métier. 

En ce sens, nous travaillons depuis six ans à la création d’un outil d’abattage sur le territoire.

Les enjeux

Aujourd’hui, l'abattage doit être réglementairement délégué à un tiers : l'abattoir. Malheureusement, on assiste depuis plusieurs années en France à une concentration des structures d'abattage : plus d'un tiers des abattoirs d'animaux de boucherie ont fermé en moins de 20 ans et il reste aujourd'hui moins de 230 abattoirs. 

D'une part, les animaux sont donc transportés vivants de plus en plus loin, ce qui accroît leur stress. D'autre part, les cadences industrielles nécessaires à la rentabilité des abattoirs existants impliquent à la fois des conditions de travail difficiles pour les employés et des conditions d'abattage allant parfois à l'encontre du respect de l'animal. 

Afin d’aller plus loin dans les valeurs que nous voulons défendre en tant que paysan·ne·s, nous souhaitons à travers ce projet pouvoir accompagner nous-mêmes la mort de nos animaux.

Dans les Cévennes, depuis nos fermes, le premier abattoir se situe à 1h20 de route en moyenne et la majorité des transports d'animaux se font aux périodes les plus chaudes de l'année, entre juin et septembre. 

Nous souhaitons donc créer un abattoir de proximité à taille humaine, dans lequel nous ferons nous-mêmes l'abattage pour :

  • Réaliser un abattage plus respectueux de l’animal et des opérateurs, sans lien avec les cadences des abattoirs industriels
  • Éviter le transport des animaux vivants, les abattre sur leur lieu de vie pour limiter au maximum le stress et le mal-être des animaux
  • Répondre aux problématiques d’éloignement des structures d’abattage et limiter les émissions de CO2 liées au transport
  • Améliorer encore la qualité de la viande proposée en réduisant le stress des animaux pendant les jours et les heures qui précèdent l’abattage.

L’outil d’abattage prévu

Nous avons acquis un outil complet d’abattage mobile, installé dans une semi-remorque. Cet outil d'occasion était jusqu'à présent utilisé pour l’abattage rituel (Aïd El Kebir) et bénéficiait pour cela d'un agrément temporaire attribué par les services de l’État. 

Nous souhaitons aujourd’hui investir pour rénover et réaménager cet outil et obtenir ainsi un agrément permanent nous permettant de faire fonctionner l'abattoir toute l'année. 

La semi-remorque qui contiendra l’ensemble de la chaîne d’abattage sera placée dans un premier temps à Sainte-Croix Vallée Française, à proximité immédiate de l’atelier de découpe et de transformation de la CUMA des Hauts-Gardons (Coopérative d'Utilisation de Matériels Agricoles). Dans un second temps, lorsque les éleveur·se·s seront familiarisés avec ce nouvel outil, la semi-remorque pourra se déplacer sur un autre site, ce qui permettra à d'autres éleveur·se·s de l'utiliser.

L’innovation principale dans ce projet est l'acquisition à court terme d'un "caisson d'abattage mobile". Ce caisson, tracté par une voiture, permettra d'abattre les animaux à la ferme, sur leur lieu de vie, sans avoir à les transporter vivants, réduisant ainsi au maximum le stress pour chaque bête abattue. En effet, grâce à ce caisson et à l'évolution de la réglementation au niveau européen, il est désormais possible de réaliser les premières étapes de l'abattage à la ferme (étourdissement et saignée), puis de transporter les animaux en peaux (morts mais non éviscérés) jusqu'à notre chaîne d'abattage locale pour réaliser les dernières étapes de l’abattage jusqu'à l'obtention des carcasses.

En ce qui concerne l'organisation du travail, la gestion administrative et technique de l'abattoir reposera sur un système coopératif, c'est à dire que chaque éleveur utilisateur de l'abattoir devra participer. On parle d'éleveurs "tâcherons". Cette organisation nous tient particulièrement à cœur car elle nous permet de maîtriser les effectifs d'animaux abattus, sans contraintes de cadences, en lien avec un objectif de qualité maximum pour nos produits.

Un projet alimentaire et citoyen

La question du bien-être animal concerne également la société civile, mais la mise en cause des pratiques d’abattage actuelles ne doit pas déboucher sur une stigmatisation de l’élevage en général. C’est pourquoi les éleveur·se·s ont tout intérêt à faire des propositions innovantes qui répondent aux préoccupations des consommateurs, afin de montrer qu’un abattage respectueux des hommes et des animaux peut être mis en œuvre.

En Cévennes, du fait de la faible productivité des terres, d'un contexte géographique difficile limitant l'accès aux équipements structurants (et notamment les abattoirs), la question de la viabilité économique des exploitations est prégnante, peut-être plus qu'ailleurs. Les faibles effectifs des troupeaux conduisent également à opter pour un mode de commercialisation « en direct », avec une valorisation nécessaire de la production, et une maîtrise totale de la filière par l'éleveur. 

Dans cette optique, une attention toute particulière est portée à la qualité de nos produits. Bien plus qu’un slogan, cette recherche de qualité est nécessaire à la valorisation de nos produits. En ce sens, ce nouvel outil d’abattage nous permettra, en abattant les animaux sur leur lieu de vie et en évitant ainsi le transport des animaux vivants, une qualité de viande optimale.

À quoi va servir la collecte ?

Pour structurer l’outil, le projet bénéficie d’un accompagnement sur les aspects techniques, juridiques, administratifs et financiers depuis trois ans par le PETR Sud Lozère et depuis quelques mois également par la FR CIVAM Occitanie. Une étude de faisabilité technico-économique vient d’être finalisée par le PETR Sud Lozère. Pour être le plus pertinent possible sur la question de la protection animale, nous sommes également accompagnés par le cabinet d'éthologie ETRE.

Les éleveurs ont déjà acquis une semi-remorque qui contient l’ensemble de la chaine d’abattage. En 2024, les actions à mener sont donc l’aménagement et l’outillage de la semi-remorque et la rédaction et le dépôt de l’agrément sanitaire pour que l’abattoir puisse fonctionner dès 2025.

Nous avons besoin de vous !

A partir de 10 000€ récoltés, nous serons capables d’acheter et d'installer le matériel manquant dans la semi-remorque.

A partir de 20 000€ récoltés, nous pourrons mettre en place une micro-station d’épuration pour traiter les effluents inhérents à l’activité d'abattage.

A partir de 30 000€ récoltés, nous pourrons financer une partie de la construction du caisson d'abattage mobile. 

A partir de 40 000 € récoltés, nous pourrons financer la 2e partie du caisson d'abattage mobile et une partie du véhicule nécessaire pour tracter ce caisson.

Merci de votre participation.

Ce projet est soutenu par plusieurs collectivités locales : le Syndicat des Hautes Vallées Cévenoles, la Communauté de communes des Cévennes au Mont Lozère, le PETR Sud Lozère, et le Département de la Lozère. Il est également soutenu par le Parc National des Cévennes, la FR CIVAM Occitanie, l'ADEAR48, l'Institut Agro - campus de Florac et l'Entente Interdépartementale des Causses et des Cévennes. Il se fait en partenariat avec la CUMA des Hauts-Gardons. 

 


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Invitation au barbecue d'inauguration

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Disponibilité

février 2024


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Invitation au barbecue et visite de ferme (1-2h)

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Quantité restante

38


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Pour 300 euros ou plus

Invitation au barbecue et garde de troupeau

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Quantité restante

53


Choisie 7 fois

Pour 500 euros ou plus

Barbecue, visite de ferme ou garde et panier garni

Merci pour votre soutien ! Vous pourrez recevoir la lettre d'actualité du projet. En tant que membre d'honneur, votre nom apparaîtra dans notre liste de remerciements aux contributeurs. Vous serez également invités au barbecue d'inauguration de l'outil et à une demi-journée de garde de troupeau ou à une visite de ferme. Nous vous offrons aussi un panier garni de nos produits fermiers.

Quantité restante

10


Disponibilité

juillet 2024


Livraison

À retirer sur place


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