Un coup de pouce pour des maraîchers méritants

Le Collectif : Du Champ à L'assiette

 

Notre association, le Collectif Du Champ à L'assiette, soutient les paysans locaux qui n'utilisent ni engrais chimiques, ni pesticides et ne dégradent pas les sols par le labour profond.

Comment ?

1. Quand les paysans sont encore porteurs de projet "chercheurs de terre"sur l'Aire urbaine, nous les mettons en relation avec les propriétaires, collectivités ou particuliers susceptibles de permettre leur installation.
2. Nos adhérents interviennent dans des chantiers participatifs organisés par des paysans pour faire face à une surcharge de travail ponctuelle (plantations d'arbres, mise en place de buttes de permaculture)
3. L'AMAP du Collectif, crée en 2012, contribue à ce jour, avec ses 70 adhérents, à pérenniser 7 fermes locales produisant respectivement du pain, des légumes, des fromages de chèvre, des produits laitiers de vache, des volailles, de la viande de porc, du miel...
4. Le Collectif essaie de convaincre les pouvoirs publics de l'importance  de l'auto-suffisance alimentaire pour la transition écologique et les incitent à agir pour l'atteindre au plus vite.

 

Virginie, Nicolas et "Les échos jardins"

 

Nous souhaitons aujourd'hui récompenser la capacité d'adaptation et d'organisation de ces deux agriculteurs depuis leur installation.

Le jeune couple s'est installé en hiver 2018 sur un terrain mis à leur disposition par le Centre Éducatif de Grange-la-Dame à Montbéliard. Ils se sont constitués en association loi 1901, "Les échos jardins", ce qui leur permet de :

• Produire des légumes sur un terrain classé "à urbaniser" par le PLU
• Les vendre aux adhérents de l'association
• Écouler le surplus en vente directe : la moitié de leur revenu vient des formations sur le jardinage qu'ils dispensent à leurs adhérents : particuliers et structures culturelles.

Voilà des personnes qui n'ont contracté aucun emprunt auprès des banques. Ils font tout par eux-mêmes : creuser des bassins à la main pour récupérer l'eau de pluie, arroser le moins possible, pratiquer le paillage sur toutes les planches de culture. Ils ne passent le motoculteur que lors de la première mise en culture puis ils ne travaillent que superficiellement le sol avec la grelinette ou le croc.

   

Ils ne se laissent déborder ni par les éclaircissages, ni par les désherbages qu'ils effectuent à la main. Pour renforcer les défenses immunitaires des plantes ou lutter contre les maladies, ils ne s'autorisent que les purins maison et les solutions au bicarbonate de soude. Ils n'ont pas recours aux produits à base de cuivre ou de soufre permis en agriculture biologique mais ils ont investi dans quatre très longs filets à insectes qu'ils utilisent abondamment et dont ils sont très satisfaits.

Des compétences et des qualités morales indéniables

Virginie et Nicolas ont surmonté deux étés aux longues périodes de sécheresse et de canicules, des pertes dues au campagnols, les annulations des ateliers jardinage pendant le confinement. Ils se sont adaptés avec intelligence et ont toujours fourni en abondance des légumes sains et délicieux à une clientèle qu'ils ont su fidéliser.

   

Leur professionnalisme en matière de maraîchage n'altère pas leur patience et leur indulgence avec les débutants, enfants ou adultes. Ils adoptent une progression qui ne laisse personne à la traîne. Par exemple, ils ont offert des plants de leur production à une maraîchère victime de la "fonte des semis" pour qu'elle ne prenne pas de retard en début de saison.

 

Offrir un tunnel de cultures à des Maraîchers méritants

 

Pendant et après le confinement, les ateliers que Virginie et Nicolas devaient assurer auprès du public d'une MJC (Maison des Jeunes & de Culture) et d'un Centre Social ont été annulés (ce n'est que ce mois-ci que les enfants ont pu recommencer à bénéficier de leurs cours). Le manque à gagner s'élève à 1 500€, or le prix du nouveau tunnel de culture s'élève à 1955€. Ils prévoient de l'acheter cet automne.

Le premier palier est à 2 000€ : ce qui permettra de financer le nouveau tunnel de culture.

Si nous dépassons cet objectif, le deuxième palier est à 3 000€ : ce qui permettra à Virginie et Nicolas d'acquérir une remorque pour leur motoculteur, des outils pour les personnes qui participent aux ateliers jardinages, des matériaux pour prolonger la clôture en incluant les nouveaux jardins.

Le Collectif est dans l'incapacité de mobiliser ces sommes sur ses propres fonds. C'est pourquoi nous lançons ce financement participatif. Il ne s'agit pas de répondre à une demande explicite de leur part mais de récompenser leur travail au quotidien.

Nous vous remercions d'avance pour votre engagement.

Les personnes qui ne voudraient pas participer à la collecte en ligne peuvent envoyer un chèque, à l'ordre du Collectif du Champ à l'assiette, à l'adresse suivante :

Collectif du Champ à l'assiette chez Mme Mireille Pascal

34C 

rue Jules Grosjean

25200 MONTBÉLIARD

MERCI A TOUS !