Qui suis-je ?  

Un horticulteur passionné et agriculteur en herbe, en cours d’installation. J’ai effectué des études en urbanisme et j'ai réalisé des recherches sur l'arboriculture urbaine dans ce cadre. A présent, je porte un projet agroforestier de production fruitière et légumière sur les contreforts du Vercors à Pont-en-Royans. J’ai d’abord voyagé à travers quelques fermes en Espagne et en Angleterre avant de projeter mon installation. Plus de 300 plantes vivaces ont été plantées dans un verger et j’ai acquis la capacité professionnelle agricole il y a quelques semaines. Mon projet se destine à des modules légumiers et fruitiers sur la même parcelle, ce qu'on appelle couramment de l'agroforesterie maraîchère.

Agroécologie & approche permaculturelle :

Ma vision est celle d’une agriculture de conservation des sols, plus respectueuse du vivant, innovante mais très réfléchie, qui cherche le juste compromis de résilience face au changement climatique tout en étant productive et adaptée à son environnement. Ces enjeux me conduisent à porter cet atelier agricole hybride et ambitieux et qui répond à une filière de production locale pertinente pour le territoire.

Mes engagements : 

J'accompagne deux collectifs d'habitant-e-s pour la réalisation de projets de territoire en mobilisant les études urbaines et la permaculture. Je suis également adhérent à l’association des fermes paysannes et sauvages, association qui promeut la biodiversité sur nos espaces agricoles en valorisant la présence d’auxiliaires et d’aménagements pour l’accueil de la faune et de la flore sauvages : nichoirs, corridors, mares, expertises naturalistes, coopération renforcée avec la Ligue de Protection des Oiseaux, communauté scientifique, etc. 

Mon projet :

Niché sur la ferme de Courtevoux, tènement agricole en cours de rénovation cumulant habitat collectif, espaces communs et activités agricoles individuelles et collectives, je suis en cours d’installation arboricole sur une première parcelle de deux hectares. Je projette le déploiement d’infrastructures conséquentes pour la gestion de l’eau, ressource cruciale et actuellement peu présente sur place, malgré un potentiel topographique stratégique. Cela me permettra d'étendre les gammes à des cultures légumières.

Mon projet remet en culture une des plus vieilles noyeraies du Royans, abandonnée depuis plus de 15 ans et maintenant très diversifiée par mes soins pour proposer un panel de produits frais du quotidien à destination des habitantes et habitants du territoire.

En un an, j’ai déjà, avec l’aide d’habitant-es et de volontaires à l’occasion de chantiers participatifs, planté plus de 300 plantes vivaces fruitières sur la parcelle, repris la conduite et la taille de vieux noyers en jachère et j’ai acquis du matériel agricole : irrigation pour fruitiers, tuyaux gouttes à goutte pour un atelier prochain en maraîchage, fertilisation de la totalité des arbres et arbustes... tout ça en simultané de la rénovation de la ferme et de l’aide au lancement d’activités de boulangerie et de fromagerie qui seront hébergées sur le même site.

Tout est presque prêt pour démarrer une activité de production mais il manque encore l’assurance du plus important... l’eau :

En ce qui concerne les ateliers de production végétale, les contraintes du site montagnard et la faible disponibilité dans les nappes m’amènent à repenser intégralement son cycle pour fluctuer son acheminement de façon plus réfléchie et méticuleuse. Je vois la chose suivante :

• Tirer parti de la gravité de la pente pour améliorer son écoulement et son stockage en mobilisant des approches permaculturelles telles que le keyline design et en créant de multiples mares, baissières ainsi qu'un bassin de pompage pour profiter de la topographie du paysage ;

• Utiliser la surface de toits disponible pour diriger le ruissellement de l’eau pluviale ;
• Remettre en état et redimensionner un puits pour augmenter la capacité de pompage de l’eau à destination de réservoirs ;
• Installer des pompes et utiliser des techniques low tech pour améliorer le cycle de l’eau et sa chute sur la parcelle ; baissières, terrassements...

Je déposerai des demandes de subvention pour la substitution à l’eau du réseau potable. Ces subventions pourraient couvrir près de la moitié du financement du projet. Le montant de la collecte compléterait ce projet et me permettrait de nouveaux investissements.

Avec votre aide, je pourrai m’atteler au défi ambitieux de faire mieux avec moins mais surtout de rendre possible un atelier de maraîchage, plus exigent en eau.

Être efficace et exemplaire sur la gestion de l’eau en empêchant tout gaspillage inutile de cette ressource de plus en plus rare ; rendre possible l’agriculture végétale de montagne avec un rendement permettant une activité économique pour plusieurs agricultrices et agriculteurs ; pérenniser un atelier d’agroforesterie tourné vers l’avenir.

Avec 6 000€ de dons, je pourrai équiper les parcelles de la manière suivante :

• 700€ : le prix d’une citerne souple de 10 m3 pour les eaux pluviales
  2 000€ : Deux pompes, pour le relevage du puits et l’autre pour l’irrigation du réservoir
• 3 000€ : Le coût d’une citerne souple de plus de 100m3 qui assurera la majorité de l’irrigation, à la surface de toit du hangar et renvoyant l’irrigation.

Avec 5 000€ : ces investissements sont totalement assurés et je peux financer personnellement l’achat d’une bâche pour un bassin additionnel

→ A partir de 6 000€ je peux sereinement planifier l’installation d’un bassin d’irrigation la même année. La totalité de mes prochains investissements seront donc ainsi dédiés à un futur laboratoire.

Avec ces équipements de stockage en eau et bénéficiant d’ores et déjà d’un système de stockage antérieur de 20m3, la ferme bénéficiera d’un stockage total de plus de 300m3 d’eau, et c’est sans compter les
remplissages additionnels dans l’année grâce aux pluies captées par les surfaces de toit ! Grâce au renouvellement des pluies et du puits, l'on pourra projeter une activité de maraîchage, qui nécessite tout de même 3 000m2 annuels pour la surface retenue.

Une partie du financement s’effectuera avec des fonds personnels et votre aide contribuera à la qualité et la complétude des équipements prévus et cités plus-haut.

Si vous êtes frileux.ses à l'idée d'effectuer un versement en ligne, sachez qu'il est tout à fait possible de participer à la campagne avec des envois de chèque... !

Je ne vous serai jamais assez reconnaissant de partager massivement cette campagne autour de vous. Merci pour votre aide, tout votre soutien et vos futures contributions !

Romain, Ô Jardincroyables