Petite Fève : aidez-nous à pérenniser notre ferme maraîchère

Au commencement, la Petite Fève, c’est le projet de Clara. Elle est maraîchère en Agriculture Biologique depuis 2015 et a installé son exploitation à deux pas de Tours, sur 2 hectares de terres bordées par la Loire.

Elle bénéficie du soutien de la Métropole favorable à l’installation de fermes biologiques proches de la ville pour la location de ses terres et y cultive depuis, avec respect du vivant, une quarantaine d’espèces de fruits et légumes bio, locaux et de saison, qui bénéficient à près de 100 familles !

Quelques saisons passant, Clara est rejointe par son mari Beso, et ensemble, ils mettent tous leurs efforts pour redonner de la vie à ce lieu grâce à : 

• Une vente directe de leurs productions sous la forme d’un marché à la ferme tous les mercredis et samedis, avec un espace épicerie pour retrouver les bons produits bio du coin (pain, œufs, fromages, huile …)
• Le lancement d’une AMAP

• Des liens avec les restaurants, les magasins bio, et aussi avec les collègues agriculteurs : aide à l’installation, accueil de stagiaires, échanges de connaissances, de matériel, et achats groupés.

Il y a de la vie, du monde de passage, des anciens qui reviennent, des amis et de la famille qui aident ou viennent dire coucou, des clients qui vont voir le jardin, et qui aident aussi, et les commandes à préparer, et on se dit qu’on aimerait avoir plus de temps pour chacun !

Un engagement agroécologique et une péripétie

La Petite Fève est productive mais n’en oublie pas ses valeurs écologiques et humanistes. Chaque année, on essaye d'avoir de nouvelles idées pour améliorer la diversité naturelle du lieu et les qualités d’accueil et de confort au travail. 

Les méthodes de cultures biologiques améliorent le sol, la plantation d’arbres et de haies renforce l’équilibre et adapte l’exploitation aux changements climatiques, avec le choix des essences et des espèces et la maîtrise de l’eau.

Et puis, en 2021, il y a eu un passage compliqué...

Clara s’est blessée au travail et a été opérée du dos. La convalescence a soulevé de l’inquiétude et des questions pour la suite. Clara voulait continuer à la ferme et ne pas se dire qu’elle était bonne à changer de métier, ou à ne plus aller aux champs et rester aux tâches administratives. Nous avons décidé de repenser l’outil de travail et d’intégrer de l’ergonomie dans le travail physique, pour bien vieillir dans notre métier. Et sur ce point, le choix du matériel est fondamental pour s’économiser et ne pas finir sur les rotules !

Le cap pour 2023 nous attend !

• remplacer progressivement tout le paillage en plastique qui couvre nos rangs de légumes par un couvert végétal couché, ou broyé et épandu, à partir de matériaux organiques récupérés localement (paille, broyats de bois issus de paysagistes …)
• évoluer vers un non-travail du sol en plantant directement les légumes dans ce couvert végétal qui attire le travail méticuleux de la petite famille des vers de terre pour affiner la terre.

Objectif du projet

Pour ce faire, notre projet est de mécaniser la plantation des 50 000 mottes de légumes par an avec l’achat d’une machine qu’on appelle une planteuse à mottes. Elle va permettre de concilier les objectifs écologiques et ergonomiques qu’on s’est fixés.

Comment ça marche ?

Aujourd’hui, voici comment se passe le moment de la plantation des légumes à la main.

1. préparer les parcelles au tracteur,
2. puis tracer les rangs à la machine,
3. épandre les engrais organiques,
4. apporter les plants à la brouette, de la pépinière à la parcelle,
5. les placer à la main, au bon espacement entre chaque motte,
6. creuser un trou et planter,
7. enfin, arroser.

C’est plusieurs passages de tracteur, et beaucoup d’allers-retours en brouette. Le travail peut s’étendre sur plusieurs jours, durant lesquels les légumes attendent d’être plantés, se fragilisent et se perdent. De plus, il faut à chaque fois recommencer l’arrosage de la parcelle.

Demain, la planteuse à mottes permettra de :

• planter en une seule fois tous les légumes, au meilleur moment de leur croissance et de la journée,
• n’arroser qu’une fois la surface,
• limiter les passages du tracteur et ainsi décarboner le travail,
• ne plus faire d’allers-retours en brouette,
• travailler assis et le dos droit,
• offrir de meilleures conditions de travail pour les salariés,
• gagner du temps pour l’utiliser à d’autres choses.

La planteuse à motte en action

Pour faire encore mieux, on souhaite lui adjoindre les services d’une autre machine, un épandeur ! Son rôle à lui est d’étaler le compost et de pailler les planches avec de la matière organique en un seul coup de tracteur. Son gabarit lui permet de se balader dans les champs mais aussi à l’intérieur des serres. On peut régler la surface de l’épandage au plus près des rangs, pour ne mettre que la juste quantité, et grâce à ce paillage, on rejoint nos objectifs de limiter l’évaporation de l’eau, dire adieu aux bâches plastiques et de favoriser le non-travail du sol.

Ici vous pourrez voir une petite vidéo de démonstration 

Son action nous permettra de décarboner l’épandage du compost : aujourd’hui, il faut 10 tours de tracteur pour 1 planche de légumes, et plein d’allers retours en brouette.

La somme collectée va nous permettre de compléter notre budget pour ces achats.

Le premier palier à 5 500 € nous donnera un sacré coup de pouce pour l’acquisition de :

- La planteuse à mottes CHECCHI & MAGLI  2 rangs modèle Wolf Pro adapté pour planter dans du paillage organique 

Coût : 11 000 € (on a sollicité une subvention qui peut aller jusqu’à 50 % de son coût)

Un deuxième palier de 12 500 € nous permettra de nous aider à financer :
- L’épandeur RABAUD 1㎥ porté

Coût : 14 000 €

Si vos dons dépassent l'objectif !

Alors cela ira au-delà de nos espérances et nous pourrons plus rapidement financer l’intégralité de ces investissements.

Vous pouvez participer à la collecte via MiiMOSA en cliquant sur "contribuer", les petits ruisseaux font les grandes rivières, chaque participation aussi petite soit-elle contribuera grandement à notre projet.

Et si vous n'avez pas la possibilité de nous soutenir financièrement, un partage de notre campagne à vos proches sera déjà un bon coup de pouce.

Pour ceux d'entre vous qui ne souhaitent pas payer sur Internet, vous pouvez faire un don directement par chèque, que vous pouvez envoyer à l'adresse suivante :

La Petite Fève - la Saulaie - 37230 Fondettes

Vous recevrez évidemment les mêmes contreparties que les personnes ayant contribuées sur MiiMOSA.

Merci d'avoir pris le temps de lire ces lignes et de vous intéresser à notre projet. 

Mille mercis pour votre confiance et à très vite !