Miellerie pour la valorisation du butin de mes abeilles

Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas

Lao tseu

Bienvenue au rucher de «L'Abeilleur de La Chaize», moi je m'appelle Wladimir IVANOFF. J’aurai bientôt 55 ans et je suis contraint par mon état de santé de mettre fin à ma carrière professionnelle. Il est hors de question d’en rester là ! Ma maison et celles de mes abeilles se trouvent aux portes du "Plateau des MILLEVACHES" en Haute Vienne.

Je vis dans un environnement très privilégié à 500 mètres des bords de la Vienne qui est encore sauvage à cet endroit puisqu'elle prend sa source non loin de là. L'agriculture pratiquée autour de chez moi est surtout de l'élevage bovin au milieu d'une nature préservée. Une grande diversité de fleurs est présente surtout le châtaignier, l'acacia, la ronce, le tilleul etc......mais également sur le "Plateau" ou on peut trouver des zones de bruyère et de bourdaine. Il semble qu’une tradition locale de transhumance des abeilles pour le précieux miel de bruyère (callune) se soit effilochée avec le temps…J’aimerai retrouver ce chemin !

J’envisage un circuit de distribution très local, marché bio d’Eymoutiers (87) le samedi, ainsi que différents marchés de producteurs en période estivale, et bien sûr le bouche à oreille, en privilégiant la rencontre chez moi autour de mon activité. Ceci peut être aussi l’occasion de belles rencontres.  

L'apiculture pourquoi ?

Ma situation professionnelle (technicien de l'eau) est compromise. J’avais déjà depuis longtemps un intérêt pour le monde des abeilles, croisé avec une obligation de retrouver une activité que je puisse assumer physiquement et qui m’apporte aussi de l’oxygène pour mes neurones, j’ai décidé de me lancer. Rapidement j’ai reçu beaucoup de soutien et d’encouragements de la part de mes proches et du monde apicole. Je ne vais pas m'attarder sur la liste de mes maladies mais plutôt sur mon envie de faire de l'apiculture. Les apiculteurs constatent d’année en année des taux de mortalité importants qui sont attribués à des modes de vie, et de consommation productiviste. L’utilisation de certains produits, toxiques pour nous, le sont davantage pour tous les pollinisateurs sans qui notre univers ne tarderait pas à devenir quasi stérile.

D’origine mongole je suis amoureux des grands espaces sauvages et j'aime par-dessus tout la "vie" celle que l'on peut voir ou toucher lorsque l'on on la chance de vivre dans le Limousin. Ici, aux portes du Plateau des Millevaches zone située entre trois départements la Creuse, la Corrèze et la Haute Vienne je suis heureux de pouvoir profiter d'une nature que je considère encore épargnée et qui doit permettre aux abeilles de vivre dans de bonnes conditions.

En préambule à mon installation je suis allé dans plusieurs ruchers professionnels, j’y ai toujours été très bien reçu et j’ai constaté combien ce monde était ouvert, sérieux et désireux de partager le savoir, les techniques et les façons de faire. Dans deux ruchers j’ai pu «pratiquer» et «manipuler» les abeilles avec bienveillance et conseils utiles. Mon intention et à mon tour, quand j’aurais plus d’expérience de pouvoir la partager.. 

La vie des abeilles dans un milieu "naturel" m'a donné l'envie de me lancer dans cette belle aventure. Après avoir écouté, lu et parti rencontrer des apiculteurs je me suis dit que le moment était arrivé pour franchir le pas et j'ai naturellement acheté ma première ruche peuplée d'abeilles noires Limousines. Très vite la passion m'a envahie et trois autres ruches sont venues compléter mon cheptel et ont trouvées une place dans mon jardin, la suite logique des choses. Une premiére récolte de miel et le plaisir indescriptible de voir couler ce miel aux parfums de tilleul et châtaigniers qui a régalé ma famille et mes amis.

 

 J'ai investi toutes mes économies dans l'achat de quarante ruches vides et tout le matériel nécessaire pour accueillir la classe laborieuse apicole dans de bonnes conditions ; mais également dans mon projet de miellerie afin que je puisse extraire et conditionner le miel dans de bonnes conditions sanitaires et adaptées à mes problèmes physiques.

A côté de ma maison d’habitation, une plus petite en pierre, ne demande qu’à reprendre du service… L'électricité et l'eau y ont été amenées, certains murs ont été doublés et la pièce est prête pour travailler dans de bonnes conditions, il ne reste plus que l'équipement d'extraction à mettre en place pour être fin prêt.

 

J’ai besoin de vous ….

En effet je souhaite avoir mon matériel d'extraction et de conditionnement du miel car actuellement j'emprunte ceux de l'association d'apiculture à laquelle j’adhère et qui me laisse l'utiliser gracieusement. L’évolution souhaitée (avec force et détermination !) de mon rucher ne me permettra plus de «bricoler». J’aimerai dans les deux ans à venir aller jusqu’à 100 ruches.

Mes achats prioritaires seraient une machine à désoperculer les cadres de miel car j'ai une maladie musculaire qui me génère des douleurs intenses aux mains, et pour les mêmes raisons le remplacement d’un extracteur manuel par un électrique de 20 demis cadres. 

Désoperculation manuelle                 

>  Machine à désoperculer électrique à lame vibrante : 1 200€

> Extracteur radiaire de 20 demi cadres électrique : 1 800€

Pour récapituler : les 3 500€ espérés serviraient à l'achat de l'extracteur et viendraient compléter la machine à désoperculer.

Si la collecte dépasse le seuil je pourrais investir dans une balance et une pompe doseuse mais c'est une autre étape, je vous en dirai plus une fois qu'on aura atteint ce premier palier.

Merci à tous d'avoir pris le temps de lire mon projet et pour votre futur soutien !