Maraîchage biologique sur sol vivant

Jeune agriculteur de plus de 40 ans, j'ai grandi dans un bourg de Normandie, entouré de petites fermes d'élevage, de potagers et de basses-cours.
Cet environnement développa très tôt en moi une fibre agricole.

J'eus alors le projet de devenir "fermier-cycliste", car j'étais, dans le même temps, fan de Bernard Hinault. 

Malheureusement, de bons résultats scolaires et l'influence des normes sociales du moment me firent entrer dans le rang de la voie générale et des études supérieures. Un DEUG en poche, je partis m'acquitter des mes obligations militaires dans l'armée de Terre, où je suis finalement resté 11 ans, obtenant au passage un Diplôme d'état d'infirmier. J'ai ensuite exercé ce métier 9 ans dans différents services (Psychiatrie, SMUR, Endoscopie, EHPAD, Domicile).

En quête de sens, et n'en trouvant plus dans un monde du soin de plus en plus maltraitant, j'ai franchi le pas de la reconversion professionnelle pour un retour à mes premières amours.

Je me suis lancé fin 2018 dans du maraîchage bio sur petite surface : 960 m2 de serres tunnels sont montés sur un terrain d'un hectare.

Et parce que je considère que le "Bio" n'est qu'un bon début, je me suis intéressé au versant écologique de cette pratique. J'ai découvert l'importance du sol dans l'agriculture, où resident près de 80 % de la biodiversité. J'ai adhéré à l'association "Maraîchage sur sol vivant" qui m'a permis de découvrir des techniques respectueuses du sol, amenant à la santé des plantes. Je me suis également inspiré des travaux de Jean-Martin Fortier, maraîcher québecois, un des pionniers du maraîchage sur petite surface.

  

Pour mon installation, j'ai rencontré deux problèmes : 

- L'accès à l'eau
Lorsque j'ai demandé le raccordement au réseau en mai 2018, je ne pensais pas que le service en charge de ce raccordement rencontrerait autant de difficultés techniques. Résultat : je n'ai eu accès à l'eau qu'en juillet 2019, après la première vague de canicule et sécheresse.

- La proximité d'une forêt
J'ai régulièrement la visite de sangliers, chevreuils, lièvres et blaireaux. J'ai besoin de clôturer la parcelle.

Du coup, le chiffre d'affaires de cette première année sera très loin de mes objectifs.

J'ai donc besoin d'un coup de pouce pour lancer une véritable saison 2020.

A financer une clôture à hauteur de 5 000€ et compenser le manque à gagner dû à la sécheresse et au raccordement tardif au réseau d'eau, soit un besoin de 10 000€.

Si vous souhaitez financer mon projet mais sans passer par internet, vous pouvez m'adresser directement un chèque à l'adresse suivante : 

Frank MEURIE
65 Avenue de Saint Valbert
70400 HERICOURT

Merci d'y ajouter vos Nom, Prénom et adresse mail.
Un grand merci pour votre soutien dans cette aventure !