Lutte contre le frelon asiatique dans la Manche

Bonjour.

Je m'appelle Jean et je tiens une maison d'hôtes avec un grand jardin au fond duquel j'ai installé une dizaine de ruches. Depuis 2 ans, le frelon asiatique est arrivé dans notre département et, en 2016, 869 nids ont été signalés à la FDGDON 50 (Fédération Départementale de Gestion et de Destruction des Organismes Nuisibles).

L'été 2016, je me suis porté volontaire pour être référent pour la FDGDON 50, afin d'aller chez les particuliers qui avaient signalé un nid dans leur propriété. Je devais vérifier qu'il s'agissait bien de frelons asiatiques, remplir une fiche, avec l'autorisation du propriétaire afin d'envoyer un spécialiste détruire le nid en sa présence (ou de pouvoir accéder à son terrain en son absence). Vous pouvez consulter le site de la FDGDON 50 pour en savoir plus.

À peine 20% des nids (197 sur 869, même pas un quart) ont pu être détruits. Mais la FDGDON 50 n'a pas assez de prestataires pour intervenir partout et rapidement sur le territoire. Cette année, en 2017, elle s'attend à devoir intervenir sur au moins 3 000 nids. A la fin de l'automne, une dizaine de reines quittent la colonie pour hiberner. Tous les autres individus meurent. Au printemps, certaines n'ont pas survécu au froid, mais souvent 3 ou 4 reines vont créer un nouveau nid dans l'environnement proche.

Je me suis inscrit à la prochaine formation CERTIBIOCIDE de la FREDON, à Caen les 4, 5 et 6 avril 2017. Je compte y obtenir le certificat de compétence qui me permettra d'intervenir dans la lutte. La formation coûte 105€ par jour, soit 315€ pour les 3 jours. Le site de la FREDON. Pour être habilité à tuer le frelon asiatique et pour m'équiper, la somme totale va dépasser les 7 000 euros. C'est plus que le prix d'une petite voiture citadine.

Quelques photos de la maison d'hôtes :

 Les produits faits maison :

 

Le potager :

 

 

Et le bon miel !

 

IL Y A URGENCE À AGIR POUR SAUVER NOS ABEILLES.

Si je lance un financement participatif, c'est pour m'aider à financer une partie de l'achat du matériel à hauteur de 3 000€. Pour pouvoir atteindre des nids à 20 mètres de haut, il faut compter au minimum 6 500€ de matériel sans compter la poudre insecticide, un télémètre à visée laser et vidéo, pour évaluer la hauteur du nid et adapter la perche en conséquence, de bonnes jumelles, pour s'assurer que l'embout entre bien dans le nid. Pour l'instant, j'ai de quoi me payer la formation et acheter la combinaison et une partie seulement des accessoires. J'ai besoin d'aide pour compléter les achats et pouvoir intervenir dès le printemps. J'ai prévu de financer un peu plus de la moitié de la somme, ce qui limitera les moyens que je pourrai mettre dans l'entretien de mon rucher et l'achat des accessoires à remplacer comme les cardres, les feuilles de cire, etc, qu'il faut renouveler par tier tous le ans.

Avec l’argent collecté, je vais grossir les rangs des intervenants qui vont détruire les colonies de frelons asiatiques dans notre département. La FDGDON 50 ne disposait, l’an dernier, en 2016, que de 3 prestataires. Ils n’ont pu intervenir que sur à peine plus de la moitié des nids signalés. On sait qu’à chaque automne, une dizaine de futures reines quittent le nid pour hiberner. Quelques-unes survivront au froid et créeront une nouvelle colonie. Ainsi, l’augmentation du nombre de nids est exponentielle.

Si la collecte venait à dépasser les 3 000€, ce qui serait formidable, cela m'aiderait à financer la totalité du matériel, et au delà des 6 500€, je pourrais acquérir d'autres ruches et essaims.

Je suis adhérent et membre de l’association d’apiculteurs « La Manche Apicole ». Comme tous les apiculteurs amateurs, je suis confronté à ce fléau. Certains ont déjà perdu plus de la moitié de leurs colonies. M’aider à financer le matériel, c’est permettre aux abeilles de pouvoir assurer la pollinisation des fruits et des légumes ainsi que de certaines céréales. Nos butineuses nous permettent d’assurer notre alimentation. La production cidricole pourrait être fortement impactée si les abeilles venaient à disparaître.

C’est pour ces raisons que je vous remercie pour l’aide que vous m’apporterez. L’équipement coûte cher parce qu’il n’est pas encore diffusé à grande échelle. Il faut aussi avouer que la dangerosité de cet insecte dissuade certains de s’engager dans la lutte.

Si vous souhaitez avoir des nouvelles de ma formation, de l’équipement et de mes prestations, vous pourrez m’adresser un e-mail et je vous répondrai en essayant de faire quelques photos lors de mes interventions.

 

Merci encore à vous toutes et à tous.

JEAN CONSTANTINIDIS.