Les poulets de la Ferme du Vallon

Mon profil

Je m'appelle Lionel Giordano. J'ai 49 ans et je suis paysan à Velaux, une sympathique commune du département des Bouches-du-Rhône. Je me suis installé à la Ferme du Vallon en 2009, après avoir laissé derrière moi le secteur de l'industrie, dans lequel j'ai exercé pendant 13 ans le métier de technicien de maintenance.

Ma ferme et mes activités

Sur la ferme, j'ai rapidement privilégié la polyculture : céréales (blé, orge, colza, tournesol), légumineuses (pois chiches, lentilles), maraîchage (pommes de terre, oignons, pastèques) et j'ai repris une plantation de kiwis ainsi que plusieurs oliveraies. 

Une partie de ces récoltes est utilisée pour la fabrication de produits, notamment des farines et de l'huile, et dernièrement, la fabrication de panisses. Une autre partie est destinée à la vente directe à des paysans voisins pour les besoins spécifiques de leurs activités. L'orge est fourni à un chevrier récemment installé ainsi qu'à des jeunes qui démarrent dans le métier de brasseur.  Les blés anciens, le petit épeautre et le korazan sont amenés au moulin Saint Joseph à Grans pour être transformés.

Un autre volet de mon activité (environ 40 %) est centré sur l'élevage de volailles : poulets fermiers, pintades, chapons pour Noël et poules pondeuses pour les œufs.

J'ai fait le choix de m'orienter vers les circuits courts de distribution, car j'aime le contact avec les gens. Ainsi, je livre ma production à plusieurs Amap locales chaque semaine, je tiens un stand sur le marché hebdomadaire du samedi matin à Velaux et je vends mes œufs directement à la ferme. 

2024 : une année difficile pour moi

Mes journées de travail sont longues, souvent 10 à 12 heures d'affilée. Mais je suis d'une nature optimiste et joyeuse et quand c'est difficile, je me dis que demain sera un jour meilleur ! Et jusqu'à présent, j'ai toujours réussi à m'en sortir. Mais cette année, je me suis retrouvé face à une accumulation de malchances et de difficultés liées à des pertes ou insuffisances de plusieurs récoltes, qui se sont enchaînées : perte de 90 % de la récolte de blé due à une maladie des épis, pourrissement des pommes de terre après la récolte, très faible récolte de kiwis (un tiers de la production habituelle), ainsi qu'une petite récolte d'olives. Mon moral en a pris un coup et pendant quelques mois, j'ai été incapable d'entrevoir le bout du tunnel. 

C'est le soutien moral et les encouragements de toutes ces personnes que je rencontre régulièrement depuis plusieurs années sur le marché, à la ferme et pendant les distributions à mes différentes Amap qui m'ont aidé à me ressaisir, à reprendre espoir et courage et à envisager des solutions pour l'avenir.

Mon projet

Parmi ces solutions, le réaménagement et la mise aux normes de mes poulaillers constituent un projet qui pourrait me remettre financièrement sur les rails. Pour des raisons de non-conformité aux normes imposées par les règlementations sanitaires et administratives, en raison notamment de la grippe aviaire, j'ai été contraint de suspendre mon élevage de poulets fermiers, ce qui s'est traduit par un nouveau manque à gagner financier. En procédant aux travaux et aux installations nécessaires, je pourrai envisager de relancer cet élevage dans de bonnes conditions.

Le montant de la collecte va me servir à transférer mes poulaillers sur une parcelle de terrain proche de la ferme. Ces installations devront bien sûr répondre aux normes imposées, mais elles seront également conçues pour assurer tout le bien-être nécessaire à mes volailles. C'est pourquoi les abris s'ouvriront sur un champ planté d'oliviers, où les poulets pourront évoluer en liberté et s'abriter du soleil sous les arbres pendant l'été.

Le champ, d'une superficie d'environ 5000 m2, sera clôturé et des filets seront tendus au-dessus des arbres, afin d'assurer la protection nécessaire contre les différents types de prédateurs. Des arceaux, d'une hauteur de 3,50 m au faîte, seront bâchés et constitueront la structure des parties abritées. Ils seront récupérés de mes anciens poulaillers.

4 poulaillers seront nécessaires pour :
– assurer la rotation des volailles au terme de 90 jours d'élevage, 
– disposer d'un poulailler "en vide sanitaire" à nettoyer et désinfecter périodiquement, avant l'installation d'un nouvel arrivage de jeunes poulets ;
– -accueillir et élever les chapons avant la période de Noël.

Le montant de la collecte (7 840 euros) me permettra donc de financer l'achat du matériel pour les 4 poulaillers, à savoir :
– clôture (piquets, grillage, fil, fixations) et couverture des arceaux en film haute durabilité : 6 660 euros
– filets de protection anti-oiseaux :  1 240 euros ; 

Le reste (soit 2100 euros) sera affecté  :
– à l'aménagement d'un chemin d'accès à la parcelle,
– au débroussaillage et au broyage des végétaux sur place,
– à l'achat de gaines et tuyaux pour l'alimentation des poulaillers en eau et en électricité ;
– au paiement des frais de service pour la collecte sur Miimosa ;

Les travaux (clôture de la parcelle, installation des abris et pose des filets) seront réalisés avec l'aide de ma famille, de mes amis et de mes « amapiennes et amapiens », qui répondent toujours présents chaque fois que je les sollicite pour m'aider à des travaux ou des récoltes sur la ferme. En Amap, la solidarité entre adhérents et paysans n'est pas un vain mot ! Je sais pouvoir compter sur eux. Je sais aussi pouvoir compter sur vous pour m'aider à réaliser ce projet qui me permettra de remettre en route mon élevage de volailles dans de bonnes conditions et de façon durable.

Je vous sais investis dans la lutte contre les élevages intensifs et la maltraitance des animaux. Il me tient à cœur d'offrir le meilleur à mes volailles durant leur passage dans ma ferme à taille humaine. 

Je vous remercie sincèrement pour votre contribution à cette collecte !
Vous pouvez également participer en envoyant vos dons par chèque à La Ferme du Vallon, 1406 chemin du Vallon du Duc, 13880 Velaux.