Le Miel des Sorguettes

Bonjour,

Je m'appelle Arthur, j'ai 24 ans, j’habite à l’Isle sur la Sorgue. Après avoir eu mon bac, j'ai décidé d’arrêter les études pour me consacrer aux choses que j’aime. Je suis parti travailler en station de ski l’hiver et l'été je fais des petits boulots, toujours différents pour essayer de trouver quelque chose qui me plaît vraiment. J’ai aussi beaucoup voyagé.

En 2017, j’ai eu l'occasion de travailler avec un apiculteur, la seule condition étant de ne pas être allergique aux piqûres d’abeilles. N'ayant aucune idée là-dessus, je suis donc allé me promener vers chez moi pour trouver une abeille et me faire piquer : verdict je ne suis pas allergique. C'est donc là que l’aventure a commencé.

J’ai travaillé pendant deux mois avec un apiculteur sur le plateau d'Albion et ce métier m'a passionné ! Du coup j'ai donc pris la décision de me lancer à mon tour au printemps 2018. J'ai acheté cinq ruches. Et après m'en être occupé tout l'été tout en continuant de travailler avec cet apiculteur, je suis donc arrivé à ma première récolte. J'ai récolté 50 kg avec 5 ruches, ce qui m’a motivé, et donné l'envie d'agrandir mon cheptel.

Cette collecte de financement participatif me permettra d’agrandir mon activé, de pouvoir acquérir de nouvelles ruches pour produire plus de miel. En respectant le plus possible le cycle naturel de l’abeille sans la surexploiter, pour ne pas avoir à la nourrir tout l’hiver (sauf cas exceptionnel).

Je veux produire du miel uniquement dans le Luberon et les monts du Vaucluse car il y a moins de fruitiers donc moins de pesticides, de préférence éloigné de la vigne et du traitement intensif qu’elle reçoit. Je veux faire du miel de lavande, de garrigue et toutes fleurs dans un premier temps autant pour des raisons géographiques que pour limiter les transports et le traumatisme des abeilles due à la transhumance. Quand j’aurai plus de moyens et de ruches j’étendrai ma production dans le sud de la France.

Pour moi l’apiculture c’est avant tout une aide à la nature car nos territoires manquent cruellement d’abeilles. Ces dernières sont indispensables à la variété de notre alimentation et au fonctionnement de la flore. Sachez que sans abeilles, il n’y aurait plus de pommes ou de tomates car ces fruits ont besoin d’être pollinisés et l’abeille est le plus grand pollinisateur. A titre d’information 84% des cultures en Europe dépendent de la pollinisation et les abeilles (sauvages ou d’élevages) en sont les principales actrices. Environ 90% des pollinisateurs sont des abeilles.

Après il y a aussi un aspect financier car vendre du miel rapporte aussi de l’argent mais pas de manière régulière, c’est pour ça que j’ai aussi une autre activité à coté qui me laisse du temps pour m’occuper des abeilles. J’espère un jour pouvoir vivre de l’apiculture car vivre de sa passion est un luxe de vie auquel j’aspire.

En apiculture pour être considéré comme professionnel il faut avoir 200 ruches, un objectif que je vise en 10 ans maximum. Pourquoi ce délai ? Je ne veux pas aller trop vite pour continuer à emmagasiner de l’expérience pour continuer à faire les choses avec qualité et respect de l’environnement.

Dans une exploitation apicole le plus dur c’est le lancement car pour réussir à renouveler les ruches, il faut avoir un nombre assez important de colonies pour pourvoir créer de nouveaux essaims et de nouvelles reines. C’est pour cela que j’ai choisi un nombre de 25 ruches pour pouvoir par la suite n’avoir que des ruches vides à acheter.

J’en viens à la fameuse question « Pourquoi une collecte participative? ».

Étant jeune, les banques ne prêtent pas d’argent, et quand elles en prêtent c’est à des taux exorbitants sans s’intéresser au projet. Sauf que d’un point de vue rentabilité, et dès qu’un jeune a un projet touchant à une agriculture responsable, ils n’y voient pas de gains et de sécurité de remboursement, généralement les réponses sont négatives.

C’est pour cela que je me tourne vers vous, en vous exposant mon projet et mes ambitions. Pour moi votre participation fera office de tremplin pour lancer un jeune apiculteur sur la voie de la réussite.

La somme que je demande peut paraître importante et je comprends que les personnes puissent être réticentes à l’idée de donner à un inconnu ... C’est pour cela que lors de chaque dépense, je vous tiendrai au courant sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram) et ma comptabilité sera ouverte pour toutes les personnes qui voudront un suivi détaillé de ces choses-là.

Cette collecte va essentiellement me servir à me procurer du matériel  lié à l’apiculture. J’ai décidé de choisir au maximum des produits issus de la fabrication française et me fournir dans des magasins proches de chez moi. Comme principal fournisseur, j’ai choisi Luberon Apiculture à Cheval Blanc pour limiter les frais (pas de livraison) et aussi pour faire travailler des personnes de la région, car pour moi ce sont des choses importantes. Les filières locales et les circuits courts sont la base de mon projet, que ce soit dans la mise en place du projet ou dans la vente des produtis. Grâce aux réseaux sociaux (ou par e-mail), je tiendrai une comptabilité transparente avec vous en détaillant chaque dépense en temps réel.

Premièrement qui dit "Apiculture" dit "Abeille" 

Les essaims seront commandés chez ICKO à Bollene. J’ai choisi aussi de prendre des essaims sur cadre car comme ça l’abeille est déjà dans un cycle de production, ce qui aide à garantir un petite production la première année.
Parlons du prix : Un essaim coûte 165€, je compte acheter 12 essaims, donc cela représente un coût de 1980€.

Cette dépense sera effectuée au mois de mars pour une installation en avril.

Ensuite les abeilles comme nous ont besoin d’une maison. J’ai choisi de prendre des ruches de fabrication 100% française. Je les prendrai chez Luberon Apiculture. Ces ruches sont fabriquées en épicéa certifié PEFC, cette certification assure une gestion durable des forêts (pour plus d’information vous pouvez jeter un oeil ici).
Une ruche de ce type coûte 120€ et comme pour les essaims, j’en achèterai 12 pour un total de 1440€. Cette dépense est prévue directement à la fin de cette collecte prévue pour la fin du mois d’octobre.

Une ruche est composée de plusieurs parties, il y a le corps de la ruche et la hausse. Si une colonie est très forte, nous pouvons mettre une hausse supplémentaire. C’est pour cela que je prends aussi 6 hausses en plus car la première année c’est assez rare. Etant donné que cela m’est déjà arrivé cette année, par sécurité je préfère en avoir un peut plus. Une hausse coûte 25,80€ donc 10 hausses réprésentent une dépense de 154,80€.

Une abeille a besoin d’un petit peu de confort pour développer sa colonie dans les meilleures conditions. Pour cela, l’apiculteur a à sa disposition des feuilles de cire qui donnent à l’abeille, la taille et la forme de l’alvéole qu'elle remplira de miel au fur et à mesure des saisons. Elles seront achetées à Cheval Blanc.

Il existe plusieurs types de cire. J’ai choisi de la cire certifiée « cire d’abeille », pour être sûr que l’abeille s'y sente bien. Pour une ruche il y a deux types de feuilles de cire, celles qui vont dans le cadre de hausse et celles qui vont dans les cadres de corps qui sont plus grandes. Le pack de 10 feuilles de cire de hausse coûte 12,95€. Je prendrai 18 packs qui correspondent au nombre de hausse que j’aurai. Pour les cadres de corps un pack de 10 feuilles coute 25,90€ j’en prendrai 12 comme le nombre de ruche. Ce qui fait un total de 534,9€ de cire d’abeille. Cette dépense sera effectuée fin octobre pour que les ruches soient prêtes à revoir les abeilles dès avril.

Nous arrivons à la partie Extraction du miel. Pour cette étape, j’aurai besoin d’un extracteur de miel. C’est un outil où je mettrai les cadres à l’intérieur, où il tourneront sur eux-mêmes pour faire sortir le miel par la force centrifuge. L’extracteur que j’ai choisi coute 790€. J’aurai aussi besoin de deux maturateurs où le miel sera stocké après avoir été extrait en attendant d’être mis en pot. Un maturateur coute 184,41€. Pour un total de 1158,82€ cette dépense sera effectuée avant la récolte au mois d'août.

Pour finir, vous n’êtes pas dupe, si vous avez calculé, nous sommes à un total de 5277,52€, les 322,48€ couvrirons les petites dépenses à coté : l’achat de pots, de peinture (qui sert à protéger les ruches), les étiquettes, des grilles pour les reines et autres...

Je vous remercie du temps que vous avez pris pour lire mon projet, il est possible que vous ayez besoin d’informations complémentaires alors n’hésitez pas à me contacter au 06-62-87-37-17 ou  a.pellatfinet@gmail.com.

Dans le cas où la collecte dépasserai ses objectifs tout gain supplémentaire me servira à acheter des ruches en plus. Vous en serez informé sur les réseaux sociaux. 

Si vous ne souhaitez pas payer directement sur la plateforme, vous avez la possibilité de m'adresser un chèque par voie postale (en me précisant bien votre nom + prénom + adresse mail), en l'envoyant chez :

Arthur Pellat-Finet

703 cours René Char

84800 L'Isle-sur-la-Sorgue, France

Votre contribution sera alors ajoutée manuellement à la collecte et vous recevrez les mêmes contreparties.

Encore un GRAND MERCI pour votre soutien.