Un projet en écologie avec mon ADN

Après une enfance baignée dans l'écologie et la ruralité, après avoir étudié en lycée agricole, après une première moitié de carrière dans le social, à 45 ans, me voici cuisinier et prêt à entreprendre dans le monde de la restauration.

Cuisiner, à mes yeux, c'est transférer dans une assiette les saveurs et les goûts que la nature nous offre. Cuisiner, c'est comprendre d'où vient le produit, comment il pousse, comment il s'élève, quels efforts sont accomplis par la nature et par l'homme pour réussir à le rendre savoureux. 

Cuisiner, c'est transformer un élément naturel en un plat qui vous régale et vous transporte. Cuisiner, c'est donner du plaisir en en prenant et en recevoir en retour.  Cuisiner, c'est vous offrir un voyage immobile, un voyage au cœur du goût, de la convivialité et connecté à la nature qui nous entoure.

Un restaurant potager 

Ouvrir un restaurant est une véritable aventure, entre les tableaux d'amortissement, les offres de financement, les charges fixes, les coûts variables, sans oublier la décoration, l'ambiance, le choix des fournisseurs, la création du logo, du site internet. Il est assez facile de se perdre ou de laisser de côté des points importants du projet et de soi-même. 

Mes expériences professionnelles passées m'ont permis d'acquérir les compétences en gestion de projet et m'ont fourni les outils pour mener à bien ce rêve. Mieux encore, j'ai réussi à fixer des jalons qui me permettent aujourd'hui d'affirmer que ce projet me ressemble et qu'il correspond à ce que je suis et à ce que je veux. C'est pourquoi j'ai décidé d'y apposer un jardin potager, de mettre en place un dispositif de tri sélectif exigeant et un système de compostage pour me rapprocher du zéro déchet (ou tout au moins d'y tendre).

Pour être tout à fait honnête, il est clair que le restaurant ne sera pas en mesure de cultiver l'intégralité des légumes proposés au menu. Le potager sera la source principale d'approvisionnement en herbes aromatiques, en fleurs et en petit fruits. Des légumes demandant peu d'entretien (comme les courges par exemple) seront eux aussi cultivés.

Des bacs de culture amendés avec le compost du restaurant seront installés à proximité de la cuisine et offriront aux clients un cadre naturel et intime. Dans la salle, des jardinières d'aromates remplaceront les compositions florales traditionnelles. 

Sans être locavore, le Clos des Saveurs fait le choix de se fournir auprès de producteurs locaux en ce qui concerne la farine, les œufs et les fromages. Certaines pièces de viandes seront elles aussi issues du terroir lorrain ainsi que quelques fruits.

Ces ingrédients sont présents dans la majorité des recettes les rendant chacune plus respectueuses de l'environnement et je souhaite (et ferais tout pour) que la part de produits locaux dans les approvisionnements soit de plus en plus grande au fur et à mesure. 

De l'origine du projet à cette campagne de financement participatif.

La rencontre en 2019 avec mes associés (Julie et Luc) constitue le point de départ du projet.  Tout trois nourrissions le rêve d'ouvrir un restaurant. En nous associant en février 2020, ce rêve est devenu projet... Le contexte de ces 3 dernières années (entre pandémie, guerre en Ukraine et inflation) nous a obligé à reporter le lancement, à adapter notre budget, à redessiner le restaurant. A toute chose malheur est bon car aujourd'hui le restaurant Le Clos des Saveurs sort de terre après une longue phase de préparation et d'adaptation et se trouve être à l'image de ce que l'on souhaite.

Aujourd'hui, les travaux d'aménagement ont commencé à Varangéville (Meurthe-et-Moselle) et Le Clos des Saveurs devrait ouvrir ses portes à la fin de l'année !

Je me tourne vers le financement participatif pour financer la partie potagère du projet. Vos contributions permettront :

Avec 1800 €

• La mise en place des carrés de culture
• L'achat des plants d'aromates (thym, romarin, sauge, ciboulette ect..)
• L'achat des graines pour les semis de fleurs (capucine, pensée, bourrache ect..)

Avec 3000 € :

• L'achat des arbustes fruitiers (groseille, framboise, cassis ect...)
• L'achat des jardinières d'intérieur
• La mise en place du système de compostage

Pour aller plus loin, si vos contributions le permettent :

• Achat d'arbustes pour constituer une haie vive
• Achat d'arbres fruitiers et mise en place d'un petit verger

Le projet vous intéresse,  vous séduit :  n'hésitez pas  à apporter votre contribution et à le partager autour de vous !

Merci pour votre soutien et votre engagement !

PS : Les contributions peuvent aussi être adressées par chèque : Thomas THEVENOT,  1 rue jeanne D'arc, 54110 Varangéville