Lancement de l'IGP Abricot des Baronnies

par 

Abricot des BARONNIES

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Lancement d'un nouveau signe officiel de qualité Français !

Auvergne-Rhône-Alpes

Buis-les-Baronnies, France

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12

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Présentation du projet

Portés par l’envie d’offrir un abricot de montagne goûteux et en phase avec leurs valeurs, les arboriculteurs des Baronnies se sont lancés dans une démarche d’obtention du label IGP : Indication Géographique Protégée.

Après des années de travail, cette démarche arrive à son lancement officiel .

Qui sommes-nous ?

En 1984, il y a presque 40 ans, les producteurs d’abricots du territoire des Baronnies provençales se sont fédérés en un Syndicat actif et passionné afin de s’engager collectivement dans une démarche de qualité et de valoriser cette production emblématique du territoire.

Aujourd’hui, le syndicat de l’Abricot des Baronnies compte 45 producteurs adhérents, pour une surface cultivée de 650 hectares. La production annuelle d’abricots s’élève en moyenne à 9 000 tonnes par an.

L’aire de production de l’Abricot des Baronnies s’étend sur 87 communes (69 dans la Drôme, 3 dans les Hautes-Alpes et 15 dans le Vaucluse), dont 54 se trouve sur le territoire du Parc naturel régional des Baronnies provençales.

Notre territoire

Sur les coteaux ensoleillés du Parc naturel régional des Baronnies provençales, le soleil se mêle à l’altitude de ces terres pré-Alpines, gorgeant l’Abricot des Baronnies de saveurs et de plaisir.
Le thym, la lavande sauvage, les genêts d’Espagne et les genévriers forment une garrigue emblématique de ce milieu de moyenne montagne : ils sont la personnalité de ce fabuleux terroir. Les reliefs escarpés des parcelles d’abricotiers rendent la culture plus complexe qu’ailleurs mais cette adversité façonne la qualité supérieure de l’Abricot des Baronnies. Le «Blush» de leurs épidermes survitaminés en béta-carotène ainsi que leur haute teneur en fructose sont les marqueurs de ce terroir d’excellence si spécial.

Un peu d’histoire

La vocation arboricole des Baronnies trouve ses origines au 19ème siècle, et n’a cessé depuis de se développer.

1ère phase, avant 1880

L’abricotier est cultivé dans les Baronnies, mais les débouchés restent souvent familiaux

2ème phase, 1880-1920 : le tournant commercial

Lors de cette seconde phase, « la production fruitière a pris une orientation nettement commerciale, faite en vue de débouchés plus ou moins lointains ». Cette évolution est liée à la multiplication des moyens de transports, principalement la mise en service de la voie ferrée qui allait jusqu’à Buis et Nyons. Cette période connait aussi le développement de transformateurs avec l’installation de deux usines à Nyons : les Etablissement Roullet et Les produits du Dauphiné.

3ème phase, 1920-1950 : une accélération de la plantation

Dans l’ensemble du bassin, on pourrait estimer à 10 le coefficient de multiplication de la production entre 1920 et 1940, principalement grâce à l’arrivée du chemin de fer qui permet « d’exporter » les abricots. Les témoignages oraux montrent qu’à cette époque beaucoup de producteurs ont planté leurs premiers « réels » vergers d’abricotiers, c’est à dire des parcelles complètement réservées à la production d’abricots.

A partir des années 50 : ancrage profond de la culture de l’abricotier dans le verger Baronniard

L’implantation de vergers d’abricotier gagne les régions profondes et les vallées isolées. Ce mouvement se produit au début des années 50, comme l’indique l’ouvrage, Les vergers de la Drôme, 1963 : « Depuis une dizaine d’années, l’abricotier s’est solidement implanté dans la région des Baronnies et du Nyonsais où il semble trouver un microclimat particulièrement propice ». La période 1920-1950 peut être considérée comme une période d’essai pendant laquelle on s’est rendu compte que l’abricotier était très bien adapté au terroir local et bien rentable, de surplus. La période d’après-guerre était bel et bien la période de la « folie de l’abricotier ! ».

On remplace alors beaucoup d’espèces fruitières par l’abricotier. Cet engouement pour ce dernier va même plus loin, puisque l’« on constate le défrichement de nombreuses parcelles de terres incultes ou même de landes et de garrigues dans la région des Baronnies et sur des collines parfois très escarpées, pour effectuer des plantations d’abricotiers. » (Les vergers de la Drôme 1963). Le gel de 1956 a été dévastateur pour les oliviers, situation qui a débouché sur une vaste campagne d’arrachage. A la place, ce sont principalement des abricotiers qui ont été replantés, le phénomène s’étendant sur le secteur de Nyons et sur le sud du secteur de Buis-les-Baronnies.

D’ailleurs, à cette époque, l’abricot se vend à prix d’or et on s’aperçoit vite qu’il est extrêmement bien adapté au terroir local, et qu’il se plaît notamment très bien sur les coteaux. Donc, petit à petit, l’engouement pour la plantation d’abricotiers est remonté dans les montagnes. Après Mirabel-aux-Baronnies, Buis-les-Baronnies et Nyons, il est monté dans les vallées de Sainte-Jalle, par exemple, où il remplace les troupeaux, les productions fourragères et la lavande. On estime que la production du bassin a encore été multipliée par 10 entre les années 50 et les années 70-80.

L’abricot devient donc la production du bassin. Cela entraine une importante croissance du bassin de production au niveau départemental voire national. Très vite les Baronnies deviennent le plus gros centre producteur d’abricots de la Drôme. En 1980, le bassin représente, en surface, 70% du verger d’abricotier drômois, alors que la région de Tain-l’Hermitage n’en représente que 25% (Atlas agricole de la Drôme).

Cette période marque la transition entre la période où l’Orangé de Provence occupait la quasi-totalité des surfaces à une période de renouvellement d’un verger vieillissant. L’Orangé de Provence représente actuellement un tiers des surfaces (Source Fdgdon Drôme).

Cependant c’est une variété qui n’est plus plantée depuis près de 10 ans. Il conserve un débouché sur certains marchés, comme celui de l’Agriculture Biologique et de la transformation.

Actuellement le verger se diversifie. Sur les variétés plus récentes, l’effet du milieu naturel des Baronnies est marquant. L’Orangered et le Bergeron ont des couleurs et des qualités gustatives améliorées par l’effet terroir.

Cette différenciation des produits se traduit souvent par une valorisation commerciale spécifique pour la provenance Baronnies. Orangered-Bergeron-Bergarouge sont de bons exemples historiques de ces différenciations faites par les acheteurs.

La mise en place de la démarche

Portés par l’envie d’offrir un produit goûteux et en phase avec leurs valeurs, les arboriculteurs se sont lancés dans une démarche d’obtention du label IGP (Indication Géographique Protégée). La démarche permet d’attirer vers le syndicat de jeunes producteurs qui voient en cette valorisation l’opportunité de faire connaître leur production et de trouver un sens commercial plus collectif à leur démarche de qualité, mais aussi de valoriser une qualité et un savoir-faire exceptionnels.

Initiée en 2019, cette démarche a mené son petit bout de chemin. En effet, depuis le début de l’année 2022, le travail sur l’obtention de l’IGP Abricot des Baronnies semble en bon chemin. Le projet de labellisation a déjà convaincu l’INAO en France. Traduit en 27 langues, le dossier est parti vers les sphères européennes qui valideront la décision définitive dans quelques mois.

Après des premiers retours encourageants de la commission européenne, un dernier point de blocage a fait surface. La propriété intellectuelle de la marque commerciale « Abricot des Baronnies » était jusqu’alors détenue par le Syndicat des Producteurs des Coteaux du Ventoux qui l’avait déposée dans les années 1990 (car il avait une section d'adhérents producteurs d'Abricot des Baronnies.)

Avec la réforme de l'OCM en 1997, ces producteurs des Baronnies ont quitté cette organisation de producteurs, mais la marque est restée enregistrée à l'INPI au nom de Coteaux du Ventoux.

Ces 25 dernières années, le Syndicat de l'Abricot des Baronnies utilisait cette marque avec un accord de principe de son propriétaire juridique.

Ainsi, lors de la demande de reconnaissance en IGP déposée à l'INAO, un accord de cession de la marque pour un montant de 15 000€ a été négocié. Cependant, cette somme importante a fragilisé la trésorerie du syndicat, déjà impactée par plusieurs années de mauvaises récoltes dues aux gels tardifs ayant eu lieu entre 2016 et 2022.

De plus, avec l’obtention de la labellisation IGP qui se profile pour l’année 2024, le syndicat doit être en mesure de porter des actions mettant en avant cette reconnaissance de la qualité des Abricots des Baronnies, ce qui nécessite une trésorerie solide.

À quoi va servir la collecte ?

Notre signe  officiel de qualité est comme une fusée : nous l'avons conçue, façonnée : vient maintenant le temps d'un lancement réussi.

Dans ce dernier compte à rebours, nous avons besoin de vous pour réussir son lancement : acquisition des droits de la marque Abricot des Baronnies, communication et certification.

Nous faisons appel à votre soutien via ce financement participatif afin de : 

·       Aider le syndicat de l’abricot des Baronnies à racheter la marque « Abricots Baronnies » : 7 000 €

·       Aider le syndicat de l’abricot des Baronnies à faire connaître la production nouvellement labélisée IGP (actions de communication : 8 000€) 

Ce sont entre 100 et 150 producteurs qui pourraient être réunis à terme sous le label à venir. L’IGP permettrait de distinguer l’Abricot des Baronnies comme un fruit qui participe à mettre en valeur un terroir d’exception, et un projet à forte valeur humaine ajoutée grâce à des agriculteurs fortement impliqués.

Merci pour votre soutien ! 

 

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