L'Ecla' : engagé pour une Cuisine locale et artisanale

Nous sommes deux jeunes entrepreneurs détenant à nous deux plus de 10 ans d'expérience dans notre métier de bouche. Nous avons travaillé dans de grandes maisons sur Paris (Plaza Athénée) et Toulouse (Le bibent, l'Amphitryon) afin d'approfondir notre savoir-faire et d'enrichir notre culture gastronomique. 

Nous souhaitons ouvrir notre restaurant afin de participer aux changements nécessaires à notre planète.

 

Aujourd'hui nous voulons lutter la surconsommation et les circuits longs. Notre projet serait basé sur un projet de gastronomie locale en travaillant avec les producteurs de la région du Tarn et de la Haute-Garonne, des terres riches en produits et détenant une grande diversité.

Le restaurant se trouve au coeur du village de Montrabé, proche de nos campagnes et à proximité de la ville, permettant à la clientèle de consommer aisément des plats à base de produits frais, locaux et de saison.

Le but est d'ouvrir un espace de vie convivial composé d'une salle de restaurant (ouverte matin midi et soir, et un coin détente pour la dégustation de boissons et de tapas le midi comme le soir).

La cuisine ouverte permettra une totale transparence de notre production et une proximité avec le client afin d’être au plus près de ce qu’il a commandé. Nous nous démarquerons par notre détermination à vouloir faire connaitre nos producteurs, par la valorisation de leurs produits grâce à notre savoir-faire et notre démarche de travailler exclusivement en circuits courts.

Consommer local, c'est quoi ?

Manger local et de saison c'est favoriser la production alimentaire près de chez soi, l'autonomie alimentaire et de partager équitablement les ressources sur le territoire.

C'est aussi un moyen de pouvoir consommer des produits frais et de saison, de retrouver le vrai goût du produit du terroir.

C'est prendre conscience du plaisir de manger de bon produits.

 

Preserver les terres et l'activité agricole près de chez nous :

Aujourd’hui, 30 % des terres arables (pouvant être cultivées) de la planète ont été stérilisées depuis les années 70. 30 % sont dévoués à la culture céréalière destinée à l’élevage et une grande partie pourrait être reconvertie pour produire des agrocarburants. Le « capital naturel » permettant aux personnes de se nourrir se réduit donc. 

Une exploitation agricole disparaît toutes les vingt minutes en France. 

 

Tandis que la population mondiale ne cesse de grandir et que les contraintes énergétiques s'aggravent : les énergies fossiles permettant à des denrées de parcourir des milliers de kilomètres se raréfient. Une crise alimentaire, dont nous voyons déjà le début, pourrait ainsi éclater dans les années à venir.  

L’autonomie alimentaire des régions françaises varie de 10 à 25 %. Il est donc important de protéger nos terres en favorisant le maintien ou la création de petites exploitations de proximité destinées à nourrir les populations là où elles vivent et de revenir autant que possible à une transformation locale des aliments, limitant ainsi les circuits longs.

Comment ?

C'est là que notre projet intervient en achetant auprès des producteurs locaux afin de contribuer à une autre logique de production et de distribution.

Nous proposerons à nos clients des produits frais de qualité issus de producteurs locaux, tels que les fruits et légumes, les viandes et les boissons (ex : vignerons du Tarn, Brasserie à Verfeil) et mettrons en avant les commerces de proximité. Nous élaborerons des pâtisseries maisons, mais aussi des charcuteries en collaboration étroite avec de bonnes boucheries locales (ex : folies fermières, Eric Boulouys).

  

Selon l'Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, 75 % des variétés agricoles cultivées dans le monde ont disparu depuis 1900, et avec elles un patrimoine génétique d’une grande richesse, notamment d’adaptation aux spécificités locales des sols. Ainsi, une seule variété de fraise occupe par exemple 80 % des surfaces mondiales consacrées à ce fruit (alors qu’on compte 1200 variétés de fraises sur la planète).

En France, l’agriculteur est limité à la culture de variétés de semences inscrites aux catalogues français et européens (ce qui interdit de replanter les graines et nécessite de les racheter chaque année). En cultivant ces variétés hybrides ou bien des OGM, l’agriculture uniformise la production et condamne la richesse de la biodiversité végétale.

Pourtant, cette biodiversité est la richesse de la variété de nos produits. Il faut donc encourager la polyculture, elle garantit la rotation des terres et donc leur fertilité pérenne ; elle favorise les spécialités locales et redonne la place au terroir et au goût.

Le réseau de la grande distribution a pour critère prépondérant le prix. Un producteur qui vend sa production aux centrales d’achat est donc souvent contraint de privilégier la quantité au détriment de la qualité et de brader le fruit de son travail. 

Alors qu'un producteur qui a une relation directe avec ses consommateurs a la possibilité de valoriser un travail de qualité et de le vendre à un prix juste qui n’est pas soumis à la grande chaîne des intermédiaires.

C'est pour cela qu'il faut favoriser les circuits courts de production et de distribution. Notre projet restera Locavore c'est à dire que nous achèterons local, ce qui permettra de préserver notre territoire,  la fraîcheur et le goût de nos plats et de faire marcher l'économie locale. De plus, transporter des fruits et légumes sur de longues distances impose des cueillettes avant maturité et donc une pauvreté nutritionnelle, ainsi que des traitements après récolte.

C'est pour cela que nous privilégierons des aliments issus d'agriculture saine et de saison, respectant l'environnement et par conséquent respectant nos consommateurs de part leur qualité nutritive bien plus intéressante.

Pour conclure, on compte sur votre soutien pour arriver à financer notre projet afin de pouvoir réaliser notre aspiration à transmettre notre amour pour ce métier et notre cuisine fraîche et locale.   

                                 

La collecte va nous permettre de lancer notre projet en complétant notre apport personnel. Par la suite cela nous permettra d'acheter le fond de commerce, améliorer les locaux, démarcher les producteurs locaux et d'ouvrir début printemps.

Le restaurant se situera à Montrabé ( adresse communiquée trés prochainement).

La collecte permet aussi de développer une première communication sur notre restaurant, de faire connaitre notre démarche de volonté de travailler locale. 

Pour mettre notre projet sur les rails, nous souhaiterions que vous puissiez être la première pierre de l'édifice en vous rendant acteur dans nos combats et notre projet. Dans un premier temps, 4000€ nous permettrait d'avancer sur ce projet. Si ce montant est dépassé et que c'est toute une action citoyenne qui se réveille, un deuxième palier à 8000€ nous permettra d'ouvrir au printemps 2020 dans les meilleurs conditions ! 

Pour des produits et une cuisine locale, nous vous remercions de participer au changement.

Cela nous conforte dans notre objectif de transmettre la necessité de consommer responsable.