Elevage de chèvres en bio, respect et amour

Bonjour à tous et à toutes !

Je m’appelle Céline, j’ai 45 ans. Petite fille de paysan, j’ai construit ce rêve de pouvoir un jour moi aussi vivre en osmose avec la nature, les animaux.

Etre chevrière s’est alors « imposé » comme une évidence.

Je pouvais alors entrevoir la fabrication de fromages et autres dérivés, aux saveurs subtiles avec un point d’honneur auquel je n’ai jamais dérogé : vivre et travailler dans le respect le plus total envers mes bêtes.

Soutenue par mon mari et mes enfants, je pars donc en formation pour acquérir le bac agricole section « élevage ». Nous sommes en 2011.

En novembre 2013, après des années de recherche, on nous a proposé un terrain, avec des prés, une serre grillagée, en commodat. Nous signons, achetons nos premières chèvres et en avant !

Les premières chèvres

Les premières mises bas ont eu lieu à ce moment là. Hélas, après concertation avec le maire, il est apparu impossible de construire une chèvrerie: le village entier étant en « terres agricoles protégées », aucune construction ne sera acceptée.

Nous cherchons ailleurs et en attendant les petits grandissent.

Nous trouvons cette fois un terrain sur la commune de Lédignan. Cette fois, le Maire, Monsieur Bernard Cauvin, nous soutient. Il a toujours été présent et intéressé. On signe un commodat sur 6000 mètres carrés et un paysan nous met à disposition 4 hectares de pâturages en mai 2014.

On construit, on y croit...

Nous trouvons un local au centre ville et nous commençons les fromages.

L’activité démarre bien, une clientèle fidèle se fait, et nous voilà dans l’obligation de déménager à nouveau le troupeau du terrain, que le propriétaire souhaite  récupérer.

Une couveuse agricole (pépinière) nous contacte pour un espace test sur la commune de Barjac, à « La Grange des près » où tout est à faire. Nous construisons alors la chèvrerie, la fromagerie…avec encore en nous cette passion et cette force d'y croire !

Pour nous, ce village, animé par son maire Edouard Chaulet (entres autres l'auteur du documentaire « Nos enfants nous accuserons », de la première cantine bio à 85% depuis 2010), est de l'eau bénite.... Nous acceptons !

Les travaux à Barjac, deux mois avant les mises bas

Arrivée des chèvres à Barjac

Les mises bas démarrent et, enfin, on fabrique nos fromages:

Après obtention de l'agrément nécessaire prévu pour décembe 2016, nos principaux acheteurs sont: la cantine de Barjac, la cantine de Méjane-le-Clap, des clients réguliers et fidèles ainsi qu'un affineur.

Encore plein d'énergie, nous montons une association de producteurs, et créons une boutique sur la ferme...en bio évidemment!

Notre système commercial est bien établi mais ne nous a pas permis cette année de répondre à la demande en termes de production.

Il devient impératif de trouver une solution pour augmenter la production: La traite à la main c'était possible avec peu de chèvres, mais maintenant nous en avons 28.

Malheureusement, la traite à la main m’a occasionné des désagréments, deux tendinites déclarées récemment. Je ne peux absolument plus envisager la traite manuelle, et dois donc me munir d’un chariot de traite avec pot trayeur.

Avec un chariot de traite nous pourrions gérer la production de façon optimale pour pouvoir satisfaire la clientèle, mais aussi travailler la transformation convenablement:

- avec 28 chèvres en lactation nous devrions récolter 50 litres minimum par jour, ce qui équivaut à 100 fromages à 1.50 euros.

- nous proposerons aussi des yaourts à boire, du fromage blanc et des faisselles.

De plus, passer de la traite manuelle à la traite mécanique a plusieurs avantages : une traite plus rapide grâce à une routine de traite efficace et une meilleure éjection du lait. Une bonne routine pendant toute la lactation réduit le stress du troupeau. Ceci aide à améliorer la qualité du lait et à augmenter le niveau de production!

Un pot trayeur est donc essentiel!

La collecte servira donc à l'achat d'un pot trayeur, d'une valeur de 2 000€.

Si la collecte de don devait dépasser le prix du chariot, nous investirions le surplus dans l’achat d’aliment pour le troupeau, et vous serez de toute façon toujours les bienvenus si vous souhaitez nous rencontrer.

Bien sur en imaginant que nous récoltons plus que prévu, le surplus sera utilisé à acheter du foin, de l'orge.

Votre aide contribuera à la réalisation de ce nouveau projet capital pour le devenir de l’exploitation et nous vous en remercions infiniment !

Les personnes intéressées par mon projet qui ne peuvent/veulent pas réaliser de transactions via internet, peuvent m'adresser leur soutien à l'adresse suivante :

Céline SAGNIAL

La Grange des Près

30430 Barjac

Je me chargerai de reverser la somme sur MiiMOSA pour les contreparties associées. Pensez à me communiquer vos coordonnées pour votre contrepartie.

MERCI A TOUS !!

Céline