Des travaux de toiture pour transmettre un outil en bon état

Raphaëlle s'est installée en 1989 sur 6 ha, à Goré Lannegy, en Riec-sur-Belon (29), elle plante environ 2.5 ha de pommiers à couteau, et pratique dès le départ l'agriculture biologique et la vente locale, sur place, sur les marchés et en magasin bio.

La surface non utilisée par le verger correspond aux haies et talus qui entourent l'exploitation, aux abords des plantations et à une zone humide qui peu entretenus, offrent un refuge apprécié à de la faune sauvage, les souches mortes sont laissées sur place. Dans les pommiers, le sol est recouvert par la végétation naturelle, tondue de manière raisonnée, et même le lierre et les ronces sont bienvenus, à condition d'être maîtrisés.

La vie microbienne du sol et des arbres, l'entomofaune, peuvent ainsi se développer de manière abondante et diversifiée.

Par ailleurs, il reste presque deux hectares libres, uniquement tondus, qui constituent une petite réserve de foncier utilisable pour le renouvellement ou la diversification de la production.

Tout était si bien!

 Raphaëlle fait construire un bâtiment entre 1993 et 1998. Celui-ci , bâti en tôles, et recouvert de plaques de fibrociment, comprend une partie destinée au stockage tri et vente des pommes, et une autre pour le rangement du matériel et petit matériel de culture. Le toit de cette dernière, construite en 1998 ne contient pas d'amiante, des plaques se fissurent et sont remplacées. 

Au fil des étés caniculaires, surtout depuis 2015, toutes les tôles se fissurent, certaines cassent. Tout le toit est aujourd'hui fissuré ou cassé, et doit être changé.

Dans le même temps, l'âge de la retraite approche pour Raphaëlle. En 2022, elle rencontre Gwenaelle qui commence les démarches pour reprendre l'exploitation. La réparation du toit pourrait être prise en charge dans ce cadre là, mais Gwenaelle ne s'installera pas avant 2024. En attendant, il pleut dans le hangar, la charpente et le matériel, souvent mouillés, se dégradent, et il devient dangereux de rester à l'intérieur!!

Raphaëlle décide donc de prendre les travaux en charge, pour finir sa carrière en sécurité, et céder à Gwenaelle un outil de travail en bon état.

Dans un premier temps, le tour du hangar est débroussaillé par des bénévoles de l'Amap de Riec-sur-Belon .

Le bois est broyé et épandu dans le verger, une bonne partie de la fertilisation habituelle provient d'ailleurs du broyage des broussailles issues de l'entretien des abords.

Le nouveau toit sera en bac acier, plus fiable que le fibrociment, et permettant éventuellement la pose ultérieure de panneaux solaires. Le chantier, qui comprend la mise en sécurité du contenu du hangar, l'évacuation des déchets de l'ancien toit, le coût des matériaux, et la pose est évaluée à 7 000€. Ce coût ne peut être pris en charge par Raphaëlle qui décide de faire appel au financement participatif.

La collecte servira au renouvellement de la toiture d'une partie du hangar, le chantier comprendra la mise en sécurité du contenu du hangar, l'évacuation des déchets de l'ancien toit, le coût des matériaux, la pose du bac acier et la main d’œuvre. Ces travaux permettront aussi une transmission de la ferme plus sereine pour Raphaëlle la cédante et Gwenaelle qui reprendra un outil de travail en bon état.

Gwenaelle et Raphaëlle vous remercient par avance de votre générosité, qui permettra à Gwenaelle de s'installer dans les meilleures conditions.