Des abeilles et leurs habitats, pour une apiculture durable

Je vous remercie de prêter attention à mon projet sur Miimosa. Vous trouverez quelques écrits sur le Web au nom de l’Etoile des Abeilles, blog + apiservices.

Au fil des années je me suis attaché à bien comprendre comment vivent les abeilles en milieu naturel. Il y a de moins en moins de ruches sauvages en France ( depuis significativement une vingtaine d’années) pour des raisons propres qui sont la cause des affaiblissements et/ou effondrements des colonies.Je peux vous résumer les trois causes principales à ce désastre, l’ensemble est appelé causes multifactorielles du dépérissement des abeilles par les établissements publics concernés.(Inra, Anses, CNRS).

-perte de la biodiversité florale et dégénérescence du bio-environnement

-la varroose, maladie liée à une tique depuis 30ans, qui a considérablement impacté ses effets délétères, aucune éradication possible, des traitements chimiques ou en production bio permettent de contenir cette pathologie

-Les problèmes toxicologiques qui suivant les régions et leurs agro-cultures sont plus ou moins catastrophiques.

Il vous faut savoir que tous les modèles de ruches conventionnels n’ont que 150 ans d’âge, et participent à un système d’élevage de type intensif, fragilisant encore un plus l’abeille.Je ne peux rentrer dans les détails au risque d’être trop long, malgré une irréfragable envie, et suis prêt à vous expliquer plus de choses de vive voix, les abeilles représentent ma principale passion et je peux en parler des nuits entières.

Il m’est apparu il y a quelques années l’importance de l’habitat naturel pour les abeilles, son espace dimensionnel, ses comportements naturels, et l’emploi de techniques, modes opératoires, plus doux et plus conformes à la nature de ces insectes eusosociaux. Oeuvrer en production bio me semble un minimum, par exemple, bannir les intrants chimiques des traitements dans la ruche.

J’ai donc construit à partir de vielles ruches et selon mes possibilités plusieurs modèles qui s’ adaptent à la vie naturelle des abeilles.J’exploite toujours ces ruches bien sûr, photos sur le site, qui m’ont prouvées au fil des années leurs bonnes tenues globales, sanitaire, et leurs autonomies plus que significatives en période difficile, (survie en disette, réduction de l’essaimage….)

Habitué aux expérimentations apicoles (25 ans Afssa maintenant Anses, à Sophia Antipolis) je sais que pour pérenniser cette expérimentation , il me faudrait au minimum 3 ruchers, ( 8à10 ruches chacun, impératif pour la cohérence des résultats et leurs traitements conclusifs) dans des régions différentes (changement de biotope).

Je dispose déjà de deux ruchers PNR du Morvan et PNR du Vercors avec mes vielles ruches particulières, et un autre possible à Gourdon(06) chez un ami apiculteur du PNR des communes Grassoises. Ces trois ruchers me permettraient d’obtenir des résultats cohérents, significatifs, et participent à mon sens à la sauvegarde de l’abeille. Globalement bien sûr, même si ce n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan, je reconnais par expérience qu’elles s’en sortent bien mieux que des ruches conventionnelles.

D’où mon long apprentissage des abeilles férales (abeilles domestiques vivant à l’état sauvage).

Ma retraite fonction publique m’a contraint à des restrictions importantes d’où ma demande de financement participatif (FP).

Ce FP ne représente pas pour moi qu’une simple augmentation de cheptel (aujourd’hui une vingtaine de ruches), ni qu’un agrandissement de production, mais surtout une finalité de travail et de passion en apportant à l’apiculture mon humble contribution sans prétention héroïque.

Pour ne pas rendre cette ruche trop spécifique ou trop élitiste, j’ai gardé comme seule concession les dimensions des cadres couramment employés afin de pratiquer des transvasements simples et accessibles à tous (débutant et-ou perfectionnement).

Ces modèles sont conformes sur le plan des pratiques sanitaires (GDSA), différents modèles de hausses courantes peuvent être posées pour les récoltes de miel.

Voila en quelque mots , en espérant ne pas avoir été trop long  et reste disponible avec grand intérêt pour tout partage de vive voix, si je peux répondre à toutes vos questions, techniques, modes opératoires, et plus philosophiques…..

Mes deux problèmes principaux :

-besoin évident et obligatoire d’un menuisier pour finaliser le prototype + la production de trente corps de ruches.

-achats des essaims (et-ou transvasements de mes colonies) qui ne sortent pas d’un élevage intensif ni d’une variété d’abeilles trop étrangères à nos régions….

Les devis établis sont simples et non définitifs, une fabrication en petite série verra sensiblement diminuer le coût, (30ruches).

-corps de ruches+grillage de fond + couvre cadres+toits environ 6000 euros

-essaims écotypes 4500 euros

D’où un minimum demandé au FP (10 ruches 4500euros) jusqu’à 8100 euros ( 20 ruches) selon la stratégie en cours).

En vous remerciant encore de votre intérêt , je reste sincèrement à votre écoute.

ps : une petite vidéo circule sur le projet Miimosa, + le fil d’actualité que j’enrichie jusqu’à la fin du FP.

Cordialement

Drajnudel Patrick