Des abeilles entre garrigue et maquis

Aimer les abeilles c'est une chose, leur imposer une volonté, les amener vers une conduite qui ne respecte pas les lois de la Nature en est une autre.

Je m'appelle Pascale, j'ai 51 ans et pour moi l'apiculture c'est un art, l'art d'élever les abeilles et de les accompagner dans la noble tâche qu'elles assument depuis des millénaires.

Je prends soin d'un petit rucher familial depuis quelques années et j’aspire désormais à vivre de cette activité.

Je souhaite créer une exploitation apicole à échelle humaine en démarrant avec 50 colonies (étape 1) pour arriver progressivement à 120 colonies (étape 2) d'ici 5 ans.

Afin de respecter l’écosystème, mes abeilles hivernent et continueront d'hiverner sur leur provision de miel. Elles butinent loin des cultures industrielles et je récolte leur production sans aucun répulsif chimique. Ce miel est épuré par simple décantation afin de lui garder toutes ses propriétés.

Depuis janvier 2017, je valide un brevet professionnel de responsable d'exploitation agricole option apiculture en parallèle de mon activité professionnelle. Cette démarche de formation me permet de progresser techniquement, d'avoir un autre regard sur la filière (les points forts, les points faibles) et d'établir de solides relations sur le terrain pour la mise en place d'une entraide locale.

Aujourd'hui en Provence, je produis 4 miels différents :

• Miel de garrigue avec ses notes fruitées de romarin, de thym récolté du côté du Luberon
• Miel de maquis, un peu plus corsé que le précédent, il associe la bruyère blanche, le cyste, les asphodèles, la lavande papillon récolté entre le massif des Maures et de l'Estérel
• Miel de lavande, le plus connu, pour lequel les abeilles butinent sur les plateaux des Claparèdes, de Sault, de Valensole
• Miel de fleurs de montagne de Haute Provence, issue de l'association du pissenlit, de l'aubépine, de l'épine vinette, du serpolet ... en lui apportant un doux parfum fruité.

Afin de m'installer comme apicultrice cotisante solidaire j'ai besoin de 50 colonies (1 colonie c'est 1 essaim dans 1 ruchette). Il me manque 45 essaims et 15 ruchettes équipées.

Je peux développer sans difficulté la vente en direct et en circuit court dans le Var sans investissement particulier, puisque je possède un véhicule utilitaire adapté au transport des ruches et aux déplacements sur les marchés locaux et un petit stand ambulant composé d'une table d'exposition, d’un parasol forain, d’étagères de vente.

S’agissant du rucher (regroupement des ruches dans un même endroit), au sortir de l’hiver je dispose de 5 colonies très populeuses. Je les ai traitées avec un complément alimentaire favorisant l'épouillage et donc la diminution des varroas sans conséquence ni pour elles, ni pour le couvain.

Je vais diviser ces 5 colonies pour permettre dans un premier temps la naissance de 5 autres. Mes ruches mères seront placées à côté d'Apt dans le Vaucluse chez un particulier, fervent défenseur des abeilles. Quant aux filles issues de la division, je les garde à côté de chez moi dans le Var, chez un maraîcher en cultures biologiques. Je pourrai ainsi suivre leur croissance pendant leurs deux premiers mois et les monter à la lavande la dernière semaine de juin.

Afin de mener à bien mon projet, j’ai acquis cet hiver un lot d’occasion de 30 ruchettes équipées (valeur 900€) que j'ai remis en état, nettoyées, désinfectées à la flamme et mises en peinture (coût 225€). Je possède également 2 équipements apicoles : combinaisons avec voile de protection, enfumoirs, lève cadre, paire de gants (valeur 300€).

En outre, je suis adhérente d’une Miellerie associative qui met à disposition le matériel suivant :

• Un extracteur électrique tangentiel pour 4 cadres de corps Dadant ou Langstroth ou 8 cadres de hausse Dadant,
• Un extracteur électrique radiaire pour 12 cadres Dadant ou 8 cadres langstroth,
• Un grand bac à désoperculer inox (cadres Dadant ou Langstroth),
• Un double tamis inox,
• Deux paniers souples pour la centrifugation des opercules.

Pour réaliser mon projet de création et vivre de mon activité, j'ai besoin de votre soutien.

L'intérêt du financement participatif est double, permettre la création d’une activité écologique et créer des liens entre les contributeurs et le porteur de projet.

Petite ou grande, chaque contribution est importante.

Je fais appel à votre aide et votre générosité pour m'aider à faire les acquisitions suivantes :

• Les essaims manquants il m'en faut 45. Je souhaite en acheter 15 à 150€ l'unité soit un total de 2 250€ pour ensuite les multiplier : chaque essaim peut me permettre d'en faire 2 de plus sans impact sur l'essaim donneur.

 

• Leur résidence, il me faut 15 ruchettes équipées à 100€ l'unité soit un total de 1 500€.

 

 

 

Une ruchette équipée se compose de ces différents éléments. Je vous indique aussi les prix au détail :

• Un plancher anti varroas 18€
• Trois corps en bois 34€
• Dix huit cadres filés 22€
• Les cires gaufrées pour les cadres 19€
• Un nourrisseur 13€
• Un toit bien profond pour qu'en cas de Mistral, il ne s'envole pas au loin 9€
• Six poignées de transport 7€
• Deux pattes de sauterelle 1€
• Deux couches de peinture (extérieure) 4€

Si j'ai votre soutien à hauteur de 60%, j'investirais dans l'achat des 15 essaims pour un montant de 2 250€.

Si ce soutien est à 100%, je mène la première partie de mon projet à terme à hauteur de 3 750€.

Si vous souhaitez soutenir mon projet sans effectuer de transaction financière sur internet, vous pouvez m'adresser un chèque à l'ordre et à l’adresse suivante :

Pascale HERY 7 rue de la Condamine 83210 LA FARLEDE.

Je reverserai la somme sur la plateforme MiiMOSA et vous recevrez les mêmes contreparties, pour cela n'oubliez pas de me laisser vos coordonnées.

UN GRAND MERCI A VOUS TOUS POUR VOTRE SOUTIEN ET VOTRE PARTICIPATION !