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Consommation. La création d’un atelier collectif de découpe de viande est lancée sur la commune de Toussaint pour être au plus près des consommateurs.

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Du producteur au consommateur, tel est l’état d’esprit de trois producteurs de la région aujourd’hui associés au sein de l’EARL (exploitation agricole à responsabilité limitée) de la Renaissance. Notre trio a en projet la création d’un atelier collectif de découpe de viande et un laboratoire de transformation «afin de valoriser le métier d’éleveur, pour le plus grand plaisir de nos clients! » mentionne leur slogan. «Nous avions l’idée en tête depuis l’an passé. Cela a vraiment germé durant l’été ce qui nous a amenés à aller découvrir un atelier en Bretagne» confie Delphine Cousin, de « la Ferme Normande » à Maniquerville.

EMBAUCHES À LA CLé

Nourrissant une passion pour l’agriculture depuis toute petite, elle a repris l’exploitation de son maître de stage en 2007, et élève bovins, agneaux et volailles. À ses côtés, on trouve François-Henry Malo, éleveur de vaches laitières à Bréauté et Georges Raimbourg, éleveur de porcs sur paille à Toussaint. Un élevage faisant partie de la filière « Porcs et chaumières » où l’on respecte l’animal, l’environnement et... le consommateur. Ils sont soutenus dans leur démarche par les Défis ruraux d’Allouville-Bellefosse, association qui mobilise depuis 20 ans des acteurs locaux pour un développement durable et solidaire en Haute-Normandie. Ce projet verra le jour sur la commune de Toussaint, il demandera à ses inventeurs un investissement qui dépassera les 100 000,00 euros. Une partie du coût des chambres froides neuves sera subventionnée par des crédits de la Région et de l’Europe, l’équipement de la salle de découpe, de la cuisine devra bien sûr répondre aux normes européennes. Une cuisine ? Eh oui car outre la découpe, boudins, pâté, charcuterie de toutes sortes, seront proposés aux consommateurs. La société est juridiquement structurée en CUMA (Coopérative d’utilisation de matériel agricole). D’autres éleveurs pourront ainsi louer ces locaux. Ils auront aussi la possibilité de faire appel au service d’un boucher et de son assistant, deux embauches, à plein-temps, souhaités par le trio. L’objectif à atteindre pour Delphine, François-Henry et Georges, est de découper un bovin, cinq agneaux et six porcs par semaine. Mais revenons-en au matériel. Il faudra s’équiper et c’est pourquoi un appel aux dons a été lancé au travers du premier site internet de financement participatif, Miimosa (sic), site spécialement dédié aux acteurs de l’agriculture et de l’alimentation. Des contreparties sont annoncées en échange. Pour 20 €, ou plus, une invitation à l’inauguration ainsi qu’un pot de terrine de 200 g issu de leur production vous attendent. Par tranche de 200 euros ou plus, trois colis de viande (5 kg de bœuf, 10 kg de porc et 1 quart arrière d’agneau de 5 kg). Ainsi, jusqu’à 950 euros, ou plus, vous pourrez faire le bonheur de nos trois agriculteurs, qui inaugureront leur installation en janvier 2016. Alors sans plus attendre, rendez-vous sur Miimosa !

pratique

Miimosa, késako ?