Présentation du projet :

Bienvenue aux champs montants ! Exploitation située dans un village lorrain de 153 habitants sur un axe Vandières -Thiaucourt. Nous sommes à 8kms de Pagny sur Moselle, 13 km de Pont à Mousson.

Vilcey sur Trey fait partie du Parc Naturel Régional de Lorraine.

Qui suis-je ?

Je suis Mathieu Hatte, 35 ans, passionné par la nature.

J’exerçais le poste de chargé d’affaires en bureau d’étude jusqu’en 2017. 

Après la naissance de mon fils, Raphaël, je me suis interrogé sur mes envies professionnelles, mes valeurs. J’ai décidé de contribuer à mon niveau à améliorer la qualité de vie d’une part de la société et surtout préserver la nature. J’aimerai que nos enfants puissent encore profiter d’un environnement préservé tout en mangeant sainement.

J’ai donc suivi en 2018 une formation en BP REA maraichage bio (Responsable Exploitation Agricole) à Courcelles-Chaussy (57).

Depuis lors, après de multiples expériences en tant que salarié maraicher, j’ai décidé de m’installer.

La recherche d’un terrain agricole commence et s’avère fructueuse début 2022.

Nous achetons, avec ma compagne, Christelle, un terrain agricole de 10 hectares sur la commune de Vilcey sur Trey (et coup de chance ou certain diront « le destin », dans cette petite commune, nous trouvons une maison pour y vivre, maison située à 5 minutes à pied du terrain).

Le 15 mars, mon entreprise individuelle agricole est immatriculée et l’aventure commence !

Aux Champs Montants, quel est le projet exactement ?

Production et vente directe de fruits et légumes bios en agroforesterie. Le terme ne vous parle pas ? ou vous avez besoin d’être certains de comprendre ?

Et bien je pourrai évoquer des vergers maraichers également.

Le principe est d’alterner des plantations d’arbres fruitiers et des jardins de légumes.

Un schéma pour mieux comprendre :

Ce choix s’est imposé à moi car je respecte la nature, la préservation du paysage, du sol et de la biodiversité     Favoriser les plantes et insectes auxiliaires, mettre en place plusieurs strates de végétation, strate basse pour les légumes et plus hautes pour les arbres fruitiers est essentiel.

Une haie sera plantée tout autour de la parcelle de maraichage en lien avec le Parc Naturel Régional.

Le plan des champs montants :

Une fois la production assurée, à qui vais-je vendre mes fruits et légumes ?

Les arbres fruitiers seront plantés fin 2022 et la production sera effective à compter de 2028.
Des petits fruits seront commercialisés à partir de 2023.
Quant aux légumes, la commercialisation débutera dès l’été 2022.
Une vente directe 100 % locale sous forme de paniers hebdomadaires est idéalement souhaitée.
Plusieurs canaux sont en cours de mise en place/de négociation : AMAP d’Ancy sur Moselle (57) Graine d’Ortie (le maraicher actuel part en retraite et nous nous arrangeons pour assurer la passation auprès des amapiens) et  paniers fraicheurs TER Grand Est en gare de Pagny sur Moselle. 

Ce système de vente permet d’établir un lien étroit entre consommateurs et producteur. Il est soutenable pour le producteur : planification des cultures simplifiées, réduction des quantités de légumes invendus, indépendance vis-à-vis des cours du marché et de la consommation.

En complément, la restauration collective locale est une piste de commercialisation avec la maison d’accueil d’enfants à caractère social situé dans le village ainsi que les magasins spécialisés du territoire.

Dans un souci de diminution de mon empreinte carbone, je souhaite limiter les déplacements pour les ventes à 20 kilomètres maximum autour de mon exploitation.

Quels seront les fruits et légumes proposés aux consommacteurs ?

 Variétés anciennes et lorraines

En compléments, quelques externalités positives pour le territoire :

Je souhaite développer les liens sociaux en proposant des manifestations et des ateliers pédagogiques à l’attention des écoles et à la Maison des Enfants La Chaumière.

Mes objectifs à travers ce projet :

Reconnecter la population à la terre et à la nature (ateliers cuisine, fête des courges, fête de la nature, journée mondiale du potager, gouters sur l’exploitation, échanges, cueillette…)

    Améliorer l’autonomie alimentaire du territoire par l’accès à la production aux habitants depuis le point de vente au village:  produits frais de qualité, récoltés à maturité.    

Améliorer la biodiversité et le paysage avec une strate basse pour les jardins et une strate haute pour les micro-vergers fruitiers amélioration du cadre de vie des habitants).

Créer un emploi saisonnier (une fois l’activité stable).

Quand pouvez-vous devenir client(s) des champs montants ?

Quels sont les objectifs recherchés en termes de performances économique, sociales et environnementales ?

Mon projet répond à 9 objectifs de développement durable (ODD) sur les 17 portés par l’ONU.

Au niveau social, je compte prendre en formation des personnes souhaitant s’orienter ou se réorienter vers une activité centrée sur la terre comme j’ai pu en bénéficier lors de ma reconversion. Je travaille en sécurité et dès lors que je pourrai employer un(e) salarié(e), les conditions de travail seront organisées dans le cadre de notre droit du travail.

Au niveau environnemental, j’ai fait le choix de produire des produits bio, de variétés anciennes et locales. Mes émissions carbone seront limitées au niveau du transport (livraisons à moins de 20 km de Vilcey) dans un véhicule avec une vignette crit’air 1 ou 2, par ma façon de cultiver (agroforesterie), par ma consommation en eau limitée au strict nécessaire.

Je n’aurai pas de gaspillage au niveau de la production.

Mes déchets (emballages papier des semences, palettes, cartons en lien avec les livraisons) seront tous recyclés ou réutilisés pour mes livraisons.

Au niveau économique, je me suis assuré que mon activité soit viable avant de me lancer. Le détail se trouve dans le paragraphe suivant.

 Mon projet est-il viable, quel soutien ai-je ?

Mes proches me soutiennent au quotidien en venant donner des coups de mains bien appréciés !

Coté financier, mon plan de financement est le suivant :

En plus de ces soutiens humains, j’ai maintenant besoin de vous.

Comment et pourquoi ?

 La recherche de cofinancement représente 60 % des investissements.

Un prêt bancaire est en cours d’étude auprès de partenaires bancaires.

Avec les aides sollicitées mon plan de financement serait le suivant :

J’ai choisi de développer mon activité progressivement : c’est en 4 ans que j’attendrai mon rythme de croisière qui me permettra de me verser un revenu de 1200 € net/mois qui suffira à couvrir mes besoins.

Mon chiffre d’affaires sera alors de 35 k€. Mon résultat net de 8870 €.

Mon Excédent Brut d’Exploitation (EBE) sera de 19 984 € et ma Capacité d’Autofinancement de 19 530 €.

Comment utiliserais-je cet EBE ?

10 500 € pour me rémunérer (+ crédit impôt bio de 4 500 €)

4 800 € pour rembourser les annuités bancaires

4 684 € de marge de sécurité 

La DJA (Dotation Jeunes Agriculteurs) est une aide versée aux agriculteurs de moins de 40 ans, versée au moment de leur installation. Le montant est variable selon les régions et les caractéristiques du projet. Cette aide de démarrage peut servir à investir, ou peut être épargnée pour assurer un revenu. Dans mon cas, je bénéficierai d’une DJA de 26 000 € en 2023.

Je décide d’épargner la totalité de cette aide pour m’assurer un salaire de démarrage. Les bénéfices des 3 premières années viendront ainsi, dans leur intégralité, consolider mon activité (je garantis alors le paiement de mes charges, de mon annuité bancaire et garde une marge de sécurité).

J’adhère aujourd’hui à Bio en Grand Est.

Votre soutien via MiiMOSA :

2 paliers concernent mon projet            

Palier 1 :

6 000€            Achat d'un des 2 tunnels Richel 

 Palier 2 : 

9 000€         achat d'un des 2 tunnels Richel et achat des arbres fruitiers pour les parties vergers                        

Un grand merci à vous d'avoir pris le temps de prendre connaissance de mon projet et surtout d'y participer à votre façon 🙏