Aidez-nous à mieux préserver les vallons Gersois !

Je me nomme Jérôme et à 35 ans, après avoir travaillé quatorze ans dans l’industrie pharmaceutique sur Montpellier, j’ai décidé en 2014 suite à des évènements familiaux, de reprendre l’exploitation familiale céréalière dans le Gers sur la commune de Labéjan. Ma femme Anne-Claire et mes enfants m’ont suivi et nous avons eu pour projet de créer sur l’exploitation une ferme d’animation écologique nommée «Le Vallon des Rêves» tout en conservant la culture des céréales.

La ferme « Le Vallon des Rêves » a ouvert ses portes au public en Avril 2017. Nous vous y accueillons les mercredis, week-ends, jours fériés et vacances scolaires. C’est un lieu de découverte et de détente pour petits et grands. Sur un parcours aménagé, accessible à tous, vous allez rencontrer les animaux de la ferme en semi-liberté : poules, lapins, chèvres, oies, cochons, moutons, ânes, vaches... Les enclos sont adaptés pour pouvoir les caresser et leur donner à manger en toute sécurité. Vous pourrez également profiter d’aire de pique-nique et d’espace de jeux: châteaux gonflables, balade en barque, labyrinthe, parcours pieds nus...

Les retours très positifs des visiteurs de cette première année d’ouverture nous ont conforté dans notre projet et leur curiosité sur le fonctionnement de la ferme nous a amené à échanger sur les pratiques culturales.

 

En parallèle de la construction de la ferme d’animation, ma femme et moi-même avons obtenu en 2015 un Brevet de Responsable d’Exploitation Agricole qui nous a permis de nous installer en tant que Jeunes Agriculteurs. 

Lors de cette formation, j’ai eu le plaisir de rencontrer une agronome qui m’a fait découvrir avec passion l’agriculture de «conservation des sols». Depuis, ce fut le déclic et je continue à me former à ces pratiques d’agriculture plus naturelle (d’agro-écologie) car je suis convaincu que c’est par ces techniques que nous arriverons à améliorer durablement l’environnement et donc la qualité de l’eau et des produits (céréaliers et animaliers) qui en découlent.

Mon objectif est d’arrivé à faire du «bio» (suppression de tous les pesticides et engrais chimiques) mais en travaillant mécaniquement le moins possible les sols étant donné mon parcellaire très vallonné (érosion très importante).

En parallèle de ces formations, nous avons fait évoluer les cultures sur l'exploitation. Avant 2015, le blé et colza étaient principalement cultivé et nous y avons ajouté du lin, de l'orge, des pois, du soja (précédé d’un semis de plantes variées entre les cultures tel que des féveroles, phacélie, radis, moutarde…). Les cultures de sorgho et pois chiche viendront prochainement les compléter avec le semis également grâce au nouveau semoir de couverts végétaux d’été après les récoltes (mélange par exemple de tournesol, sarrasin, radis, soja, sorgho…).

 

Toutes ces tecniques permettent d’agir sur les points non exhaustifs suivants :

• Erosion des sols fortement diminuée : Elément important car toutes nos parcelles sont vallonnées avec 30% de pente en moyenne suite au remplacement du travail mécanique des sols par le système racinaire des plantes installées entre les cultures (couverts végétaux). Vous pouvez notamment constater cette érosion lors de vos randonnées en campagne quand vous constatez une « marche » entre les champs et bordures !
• Forte diminution de l’utilisation des pesticides, insecticides, fongicides, herbicides et engrais chimiques via notamment la rotation des cultures, le pâturage des animaux (améliore également la fertilité des sols par leur piétinement et déjections (engrais organiques) et le semis de plantes diversifiées (couverts végétaux) entre les cultures permettant d’augmenter la fertilité des sols.
• Irrigation moins importante des cultures via l’amélioration de la porosité des sols et l’enracinement vertical des plantes dans le sol (quand un travail mécanique du sol est réalisé les racines ont tendance à partir à l’horizontale à cause de semelles créées par ces outils).

 

Cette agriculture est ainsi bien plus respectueuse de l’environnement via la diminution des pesticides, des engrais chimiques et des passages aux champs (moins de pollution et de tassement des sols).

La collecte servira à acheter un nouveau semoir. Sa valeur est de 34 000€. Le montant que j’espère collecter est de 8 500€, le reste étant financé par un prêt de 20 000€ et autofinancé par l’exploitation via notamment la vente de matériel.

Si la collecte dépasse nos espérances, nous pourrons financer d’autres matériaux nécessaires pour ces nouvelles pratiques (clôtures pour mise en place élevage sur couverts végétaux, équipements pour préparations en biodynamie…) 

Si vous souhaitez faire un don par chèque, merci de les envoyer à l’adresse suivante en indiquant vos nom et prénom ainsi que votre adresse mail :

Jérôme Laberenne
Le Lion
32300 LABEJAN

Nous nous chargerons de transmettre votre paiement à la plate-forme MiiMOSA pour qu’il s’inscrive dans la collecte globale.

N'hésitez pas à me contacter par mail pour plus d'informations. 

 

A bientôt

Anne-Claire & Jérôme