Aidez-nous à mettre notre troupeau en sécurité

Brigitte, Marianne, Emilien, trois projets de vie autour de l’élevage.

Pour moi, Brigitte, une passion de longue date, qui, après une prépa véto et une carrière dans la visite médicale, ai réalisé son rêve de toujours, devenir paysanne.

Eleveuse renommée de cockers depuis 40 ans, sous l'affixe des Terres Froides, juge de la race, bergère de brebis noires du Velay depuis 30 ans, je m’installe en Dordogne après la naissance de mon fils, avec mes moutons et mes chiens, et je choisis d’emblée l’agriculture biologique et la vente directe.

Les premiers porcs gascons de Cambelongue ont vu le jour il y a une dizaine d’année. D’emblée, les portées sont inscrites au LIGERAL, et l’élevage s’inscrit dans le processus de conservation de la race, avec le souci de conserver ses qualités de rusticité.

L’élevage en plein air est bien entendu choisi pour la qualité de vie de ses animaux, mais aussi pour la conservation des qualités comportementales et d’adaptation de la race, qui se perdent vite en élevage hors sol.

En 2014, suite à des attaques de chiens à répétition, je me résoud à vendre le troupeau de brebis, n’en gardant qu’une vingtaine pour entretenir la propriété, pour me consacrer à la sauvegarde du porc gascon. En effet, la race a failli disparaitre dans les années 80, car elle n'était pas jugée assez rentable, vu sa faible vitesse de croissance, et le temps d'élevage, le double des races industrielles.

Je m'implique alors naturellement dans l’ANSPG (Association Nationale de Sauvegarde du Porc Gascon), et deviens éleveur certificateur pour le porc gascon. Cinq familles femelles sont présentes à l'élevage, et trois lignées de verrats, tous certifiés par le LIGERAL. 

La soixantaine passée, j'ai refusé de voir ce travail disparaitre, et la rencontre avec Emilien et sa famille m'a fait redonner un élan à la ferme, puisque le GAEC de Cambelongue, en association avec Emilien Delteil, vient juste de voir le jour.

« Milou », fils d’éleveur, va pouvoir réaliser son rêve de toujours : élever des chèvres. Dès que les chèvres seront en production, sa femme Marianne rejoindra le GAEC pour s’occuper de la transformation en yaourts, puis en fromages. Tous deux continueront l’élevage des gascons à la retraite de Brigitte, avec Guillaume son fils, qui assurera les cultures.

Le lien avec la terre est privilégié à Cambelongue, l’alimentation est biologique, et entièrement naturelle. Nous avons un pacte avec nos animaux, en échange des soins et de leur belle vie, ils nous rendent une viande succulente, dont la qualité s’exprime pleinement dans les charcuteries.

Les animaux : chèvres, moutons, cochons, pâturent tous, et font partie du cycle des cultures qui les nourrissent. Mais ce système est en grave danger à cause de la prolifération des sangliers, porteurs de maladies telles la brucellose ou la peste porcine africaine. En effet, si un seul cochon se révèle atteint d’une de ces maladies à cause d’un contact avec un sanglier malade, c’est tout le troupeau de gascons qui sera abattu.

C’est pour que nos animaux puissent continuer à avoir cette belle vie, en sécurité, que nous avons besoin d’investir dans des clôtures solides pour les protéger. Ces clôtures sont déjà obligatoires pour les reproducteurs, mais à l’avenir, nous risquons de ne plus pouvoir mettre nos animaux dans les champs cultivés, sans les protections contre les sangliers, à cause de la peste porcine africaine, déjà à nos frontières.

Ces mêmes clôtures serviront aussi à protéger les chèvres et les moutons des chiens qui divaguent, qui ont fait tant de dégâts dans le troupeau de noires du velay.

L’investissement est lourd, demandera beaucoup de travail, mais devient indispensable pour conserver l’éthique, et la qualité de notre élevage.

Nous comptons sur vous pour nous aider dans ce projet d’agriculture durable, de protection de la biodiversité, en nous aidant à payer les grillages, et leur pose, qui nécessitera l’intervention de la pelle mécanique de la CUMA, pour la plantation des piquets dans nos terres caillouteuses.

D'avance, un très très grand merci, pour notre race, pour Brigitte, Marianne, et Milou qui vont la conserver.

Avant tout à acheter les 2 km de grillages anti sangliers nécessaires pour que tous les animaux puissent avoir accès aux champs sans danger : 5 546€ HT

Pour optimiser les chances de réussite, la collecte est fixée à 5 000€, mais si nous avons la chance de dépasser ce chiffre, nous ferons appel à la pelle mécanique de la CUMA pour planter les piquets dans nos terres caillouteuses, soit 911€ pour une journée de travail.

Et si vraiment vous êtes super généreux, nous pourrons acheter les portails nécessaires pour accéder aux champs (y compris avec une moisonneuse batteuse), soit un budget de 2 413€

Si vous souhaitez soutenir le projet mais que vous ne voulez ou ne pouvez pas utiliser votre carte bancaire sur Internet, vous pouvez également envoyer un chèque à l'adresse suivante : 

Ferme de Cambelongue MONSAGUEL, 24560 ISSIGEAC 

Pensez à bien préciser votre mail, la contrepartie choisie et votre nom complet si vous souhaitez qu'il apparaisse sur ma page Facebook, et à l'entrée de notre future boutique.
Votre contribution sera mise sur le site et vous bénéficierez évidemment des contreparties.

Encore  un très très grand merci, pour notre race, pour Brigitte, Marianne, et Milou qui vont la conserver