2ème chance : Valoriser les haies, abriter mes bovins

Avec le contexte actuel mon projet a échoué sur MiiMOSA mais je profite de l'opportunité de pouvoir retenter ma chance pour vous présenter ma collecte :

Depuis toute petite j’adore humer, regarder, écouter cette espace que nous offre la campagne en toute saison. Elle m’apporte un équilibre dans ma vie professionnelle car tous les jours un événement peu venir changer nos habitudes et un petit rien embellir nos journées. J’ai eu un parcours professionnel enrichissant et diversifié (études agricole, d’animation, de cuisine) mais les années passaient et le retour à la terre devenait de plus en plus évident.

Le constat

        Il y a un peu plus de 20 ans je décide de m’installer (moi : Béatrice Cherrier) en tant que cheffe d’entreprise agricole. Le site devait être à 100 % herbagé, dans un environnement de bocage car sans aucune hésitation j’élèverai des bovins. J’ai trouvé mon exploitation dans les Pays de la Loire, dans le nord de la Sarthe en limite de la Normandie, délimité au Nord par la rivière la Sarthe, au Sud par la forêt de Perseigne.

 

          Lieu où les générations avant moi ont exercées : Structure de 20 hectares de prairies permanente où arrivent 15 vaches suitées (soit avec leur veaux) de race limousine avec l’obligation d’achat des bâtiments d’exploitation, la maison d’habitation, les bovins et le matériel ont limité mes investissements pendant des années.
Prudente par rapport à la structure je limite mes investissements dans les bâtiments
d’élevage je préfère la réorganisation de ceux-ci, mais aussi privilégie le matériel d’occasion et le travail par l’entreprise. De plus je sécurise en prenant une double activité, pendant quelques années. Souhaitant un temps complet sur le site, la mise en place d’un élevage de volailles d’antan en vente directe sur les marchés a vu le jour pendant 15 ans. Cette activité a pris fin le 31juillet 2018. Sans m’en rendre compte, la fatigue s’est installée, ce qui a eu pour conséquence un laisser-aller. Il m’a fallu beaucoup de temps pour récupérer. Petit à petit j’ai repris mon exploitation en main. Me recentrer sur les nouvelles orientations que je veux prendre.

Le passé, le présent, l’avenir      

Le passé

Une transmission entre générations (grands-parents, parents agriculteurs), du savoir-faire des pratiques de l’élevage et du paysage, ancrés depuis des décennies dans notre secteur. Ce sont aussi des acquis professionnels différents qui font poser un regard autrement sur mon métier.

Le présent

Aujourd’hui c’est l’hiver mes bovins son rentrés à l’abri (4 à 5 mois) pour leurs bien être et pour préserver les prairies (terre argileuse humide), le fourrage est en partie stocké sous un hangar le reste sous bâche. Pendant 7 à 8 mois elles paissent en pâturage tournant sur les prairies permanentes entourées de haies (3km) permettant un ombrage l’été mais jouant aussi un rôle de brise-vent, d’abri pour la faune et la flore, de micro climat, de stockage de carbone, de combustible pour le chauffage, de paillage pour les animaux et la production de bois d’oeuvre. Pour préserver le savoir des souches anciennes, j'ai crée 13 têtards (chêne, fresne) sur les haies pluralistes suite au diagnostic des haies, et aux conseils de la Chambre d’Agriculture de la Sarthe service forêt (nous faisons partie du club agroforesterie), mais aussi planté 23 fruitiers dont plus de la moitié sont greffés en préservant les essences du secteur (je me suis entourée de personnes d’expérience : les croqueurs de pommes).

  

L’avenir

Réaliser du bois déchiqueté, pour la litière des bovins (qui est meilleur sanitairement que la paille).

Voici tous les objectifs que je me fixe :

• Augmenter de 5 vaches ou génisses limousines en poursuivant la sélection génétique
• Reprendre 9 hectares de prairies permanentes en location pour permettre au troupeau d’être en autonomie fourragère.
• Poursuivre la conservation des variétés de fruits du secteur
• Planter une haie fourragère
• Créer des arbres têtards
• Agrandir le bâtiment pour mettre à l’abri le cheptel, le fourrage et le bois déchiqueté mais aussi pour un plus grand confort de travail
• Continuer ma passion pour l’élevage, échanger, partager mes recherches pour que d’autre puisse en bénéficier

Aujourd’hui pour accueillir les vaches et le fourrage supplémentaire j’ai besoin
d’agrandir la surface du hangar pour répondre au bien-être animal et aux normes.
Pour la construction de celui-ci j’ai en stock du bois pour les poteaux, un peu pour la
toiture et les 3/4 du bardage. Le montage de celui-ci se fera en famille et amis.

1er objectif de collecte : Valoriser le bois des haies du cite en litière animale ne produisant pas de paille sur l'exploitation. Pour la réalisation des plaquettes un grappin à disque et d'un déchicteur sont nécessaires soit une valeur de 2 000€.

2ème objectif : Achat de matériaux pour la réalisation d'une travé du hangard soit 5 000€. Donc j’ai besoin de vous pour l’achat des matériaux: bois de charpente, de bardage, tôles, la visserie, les parpaings, le ciment, le sable, la grave, de la pierre 0/20 grès quartzite concassée, d’un entrepreneur pour le terrassement, de la location d’un rouleau pour tasser la pierre.

 3ème objectif : Aménager la construction réalisée par vos dons avec des barrières et cornadis norvégiens neuf ou d'occasion soit une valeur de 2 000€.

L'objectif que je souhaiterai atteindre est la construction d'une deuxième et troisième travées et son aménagement.  Je vais également planter une haie fourragère sur l'exploitaton pour éviter le surpaturage des praries.

Si vous souhaitez participer par chèque ou espèce au projet, vous pouvez me les envoyer à l'adresse suivante :

Mme Béatrice Cherrier

La Reverdière

72 600 Villeneuve en Perseigne

 

Merci pour votre participation et soutien de mon projet.