Chers contributeurs et donateurs,

La brasserie Baieta fait face à des difficultés à la fois inhérentes aux fonctionnement d'une jeune entreprise et conjoncturelles au regard d'une sortie difficile de la crise sanitaire. 
Raison pour laquelle je sollicite aujourd'hui votre aide.

• Petite présentation pour commencer:

Ancien responsable commercial puis enseignant contractuel à l’université, j'ai décidé, en 2017, de faire une reconversion professionnelle qui tranche avec mes expériences précédentes. 

Ainsi, après plusieurs années à chercher une voie professionnelle qui corresponde mieux à mes aspirations personnelles, j’ai élaboré un projet qui articule artisanat et développement durable. L’histoire de la brasserie débute à ce moment-là.

• Quelques mots sur le projet BRASSERIE ARTISANALE BIO :

Comme beaucoup, mon apprentissage débute avec du matériel "confidentiel" et à la maison. Toutefois, il faut un peu plus que de l'huile de coude lorsqu’il s’agit de passer à une production plus professionnelle pour vendre un produit alimentaire. 

J’ai donc effectué une formation professionnelle (École nationale d’industrie laitière à Poligny – Jura). À l’issue de cette formation, le projet a commencé à prendre forme avec sont lots de contraintes mais nécessaires : un dossier commercial, comptable et prévisionnel, la recherche d’un local, l’installation, les travaux, les mises en conformité…

Un an après, en février 2020, la Brasserie Artisanale La Baieta s’installe dans la Vallée de la Tinée. Hasard du calendrier, 15 jours après, la France connait son premier confinement. 

La crise COVID démarre dès le mois de mars. Depuis lors, nous connaissons les conséquences sanitaire, sociales et économiques. Le matériel de brasserie, cuves et fermenteurs, arrive fin printemps 2020, trois mois de retard sur le calendrier. 

A la suite, les travaux d’installation se terminent à la fin de l’été. Exception faite de l'électricité, j'ai effectué l'ensemble des travaux, jusqu'à créer un système de refroidissement pour les cuves de fermentations et la pompe de soutirage avec son variateur de vitesse. Long mais économique.

Enfin, à la fin du mois de septembre 2020, le premier brassin sort des cuves. Les ventes débutent timidement en octobre de la même année, soit, 5 mois de retard.

Bonne réception du public, beaucoup de soutien de la part des amis, revendeurs bio qui ont joués le jeu. 

• Une conjoncture difficile et deux cuves :

Dans ces conditions, avec une capacité de production de 10HL (1000 litres par brassin) répartit sur deux cuves, soit 20HL au total le rapport vente/investissement devient compliqué. Au début du printemps 2021, j’ai mis en vente une cuve de fermentation afin de récupérer de la trésorerie. Fort heureusement, les ventes sont restées stables avec un pic mai/juin, mais le turnover (réassortiment des matières premières) a été perturbé en raison des restrictions COVID qui ont perdurées: mise en place du pass sanitaire cet été.

C’est la raison pour laquelle mes capacités de production ont été bridées. L’effet montagne russe, ouverture/fermeture des restaurants, accès magasins, terrasses de bar a contribué de brouiller la grille de lecture et les revendeurs ont freinés à juste titre leur commandes. Pour une entreprise qui démarre son activité, c’est problématique.

A ce jour, je suis en rupture de stock sur la bière blonde "La Tinea" et bientôt sur l'ambrée "La Mefi".  

• Tenter la solidarité à travers le financement participatif.

La brasserie est viable, le produit fini a une bonne réception des amateurs de bières et correspond à mes attentes personnels. Avec le temps, j'espère améliorer mes recettes et proposer un produit local de bonne facture.

La bière est labellisée BIO, c'est-à-dire que je produis une boisson, certes alcoolisée, mais sans pesticides ou fongicides, sans édulcorants, non pasteurisée et fermentée naturellement. On aime, on n'aime pas… toutefois, le goût du malt est bien présent, les houblons dégagent toute la puissance de leurs huiles essentielles et… ça me convient ! 

Pour la production, c'est de l'artisanat pur et dur et la totalité des ingrédients sont issues de l'agriculture biologique. Les brassins se font au fourquet, sans moteur pour l'empâtage, la première fermentation est réalisée en cuves thermorégulées tandis que la seconde se produit en bouteille est naturelle, les bouteilles sont placées dans une salle de fermentation. Elles ne sont ni filtrées ni pasteurisées (léger trouble et fonds de levures au rendez-vous). 

Deux avantages selon moi, primo, avec ce processus de fonctionnement on garantit un bon produit pour les mateurs. Secundo,  je pense pouvoir créer un, voire deux emplois d’ici deux ans. Oui, créer des emplois ce n'est pas si compliqué, juste de l'autonomie économique par des filières de productions LOCALES.

Cette présentation est (un peu) longue. J'ai estimé que les personnes qui souhaitent m'aider soient en possession de toutes les informations.

Voici précisément à quoi va servir cette collecte de fonds qui se présente sous la forme de deux paliers :

Un premier palier à 6 000€

Un second palier à 10 000€

Avec le premier palier, je finance une cuve et une capsuleuse pneumatique ainsi qu'un stock de bouteilles. J'augmente ainsi mes capacités de productions et j'évite les lacunes actuelles : rupture de stock notamment et réduction du temps de conditionnement.

• cuve de 10HL (4 000 €)
• bouchonneuse (400 €)
• Stock de bouteilles (1 500€)

Avec le second palier à 10 000€, je finance une 4ème cuve

• cuve de 10HL ( 4 000 €)

L'achat de la 4ème cuve de fermentation supplémentaire pour:

- les bières de saison et de spécialité, 

- augmenter la production et...

- ...et générer de la trésorerie, 

- augmenter le volume des achats de matières premières afin de réduire les coût et obtenir des remises...

LE BESOIN MATERIEL EN DETAIL

- Ces 2 cuves de fermentation de 10 HL  vont me permettre d'assurer les rotations de mes bières. Avec 3 recettes pour deux cuves c'est évidemment trop court sans compter les bières de saison. 4 cuves c'est la cuve blonde, la cuve ambrée, la cuve blanche et la cuve bière de saison et/ou la bière IPA.

- La capsuleuse semi-automatique : augmentation du volume = plus de conditionnement. Il faudra donc une capsuleuse semi-automatique pour l’embouteillage, car 3 000 bouteilles à la main ça chauffe rapidement.

Ce matériel va me permettre d'assurer un fonds de roulement plus conséquent. Quand la trésorerie est trop courte, on est obligé d'attendre les ventes pour réassortir. Et, lorsque le gouvernement annonce un confinement, une restriction des bars et restaurants, les ventes ralentissent, la production s'écoule lentement et la baisse du CA limite les possibilité d'acheter en quantité (donc la négociation de prix!)

J’espère obtenir votre soutien et je vous remercie d’avoir pris la peine de me lire.

Par avance, merci !

Patrick Achat
BRASSERIE LA BAIETA