Pour le Bien-être de nos poules !

par 

Aurélia COLIN

Don sans contrepartie

Des poulettes à l'abri et heureuses, c’est tout ce qui compte pour notre petite ferme bio du Lot !

Occitanie

Frayssinet, Cahors, France

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Présentation du projet

Sur un petit nuage

Depuis 2023, moi Aurélia, j’ai réalisé un rêve. Celui d’avoir un métier qui a du sens et qui me permet d’élever mes enfants dans un cadre idyllique.

Tout a commencé par un coup de cœur. Avec Philippe, mon homme, nous étions des forcenés typiques de l’industrie parisienne : métro, boulot, dodo. Je pouvais cumuler jusqu’à 3 emplois pour assurer notre quotidien. Et notre seule bouffée d’air pur, c’était nos vacances à la campagne. On a découvert un peu au hasard le Lot. Et voir nos enfants, Yann et Aymeric, heureux au milieu de cette verdure, c’était comme magique et tellement naturel.

Au départ, on s’imaginait juste acheter une maison de campagne pour les vacances. Mais une fois que nous avons plongé les mains dans la terre, nous ne voulions plus faire que cela. On peut dire que nous avons reçu l’appel de la nature !

Nous avons donc acheté une ferme en 2019, à Frayssinet le Gourdonnais. Sur un terrain d’une dizaine d’hectares, c’est une exploitation dans le creux d’un vallon. Tout est à rénover, mais elle a un grand potentiel que nous n’avons pas encore fini d’exploiter. Entre, les hangars et la grange, il y a de quoi développer de grands projets.

Nous avons reçu un accueil incroyable de la part des habitants qui voyaient d’un bon œil l’arrivée d’une famille. Et dès le départ, toutes nos démarches nous ont été facilitées. Nous avons beaucoup de chance, car ce n’est pas toujours facile de s’implanter dans un nouveau territoire surtout quand on n’est pas issu du milieu agricole.

Du rêve à la réalité

Philippe a été le premier à tout lâcher. En 2021, il a passé un BPREA et a monté sa propre exploitation de maraichage. Puis, j’ai voulu le rejoindre et créer ma propre structure indépendante. J’ai donc obtenu mon BPREA en 2022 et j’ai lancé la partie plume en 2023. La ferme de Belle Combe venait d’éclore !

Au départ, j’avais calibré « petit » avec une cinquantaine de poules, car je ne venais que compléter l’activité maraichère de Philippe. Mais très vite, nous avons eu beaucoup de demandes, jusqu’à en être submergés. Il est clair que je n’avais pas assez de poules. Je suis donc passé à un élevage de 240 poules. Puis, nos clients nous ont réclamé des poulets qu’ils ont très vite adoré. Le partage et la fête étant des valeurs importantes pour nous, nous avons eu envie d’organiser des fêtes pour les habitants de Frayssinet et nous avons investit en conséquence dans une rôtissoire. Finalement en un an et demi pour répondre aux attentes de tout le monde, nous avons beaucoup fait grandir notre ferme et nous avons dû investir bien plus que ce que nous imaginions.

Cela n’aurait pas été un problème si nous n’avions pas été confronté aux aléas climatiques qui ne nous ont laissé aucun répit depuis notre installation.

Nous sommes si petits face à Dame Nature

Au départ, nous avions fait le choix de poulaillers mobiles. Car nous savons qu’avoir de l’herbe fraiche tous les jours, c’est ce qui assure la qualité de nos œufs et qui rend si vive la couleur de nos jaunes d’œufs. Mais à chaque tempête, c’est la catastrophe ! En 1 an et demi, certains poulaillers se sont complètements envolés et abimés. Régulièrement les bâches sont arrachées. À chaque fois, il faut réinvestir toute la trésorerie que nous avions péniblement accumulé. À chaque accident climatique, nous perdons des poules et celles qui survivent sont tellement stressées qu’elles ne pondent plus.

On s’est aussi aperçu que même si nos chiens faisaient enfin fuir le renard, nos poulaillers mobiles ne protégeaient pas du tout nos poules de prédateurs comme la fouine. Et régulièrement, celle-ci vient nous rendre visite et s’en prend jusqu’à 50 poules en une nuit.

On ne peut pas rester sans rien faire quand on est éleveur. Clairement, plusieurs fois par an, nous voyons nos animaux souffrir et c’est pas du tout dans nos valeurs. Surtout quand on est labellisé en Bio, le Bien-être animal est une de nos priorités. Oui, c’est la faute à pas de chance et oui, tout ça, c’est la dure loi de la nature. Mais si nous restons dans ces conditions actuelles, nous ne ferons qu’offrir régulièrement des poules à la Patcha Mama. Et c’est vous qui sur le marché de Cahors ne retrouverez plus nos œufs, déjà qu’il n’y en a pas assez !

Mais aujourd’hui, nous sommes véritablement coincés. Nous avons passé toutes nos économies pour répondre à la demande de nos clients et nous n’arrivons toujours pas à faire de la trésorerie pour pouvoir trouver des solutions qui nous permettraient de pérenniser mon exploitation.

À quoi va servir la collecte ?

Qu’est-ce qu’on fait alors ?

Pour les banques, nous sommes trop petits et vu que nous ne sommes pas issus du milieu agricole et que nous n’avons donc pas de véritables garants, ils refusent de nous prêter de l’argent. Pour investir, on ne voit donc plus que cette option-là : faire appel à la solidarité.

Aujourd’hui, nous vous demandons de l’aide pour pouvoir protéger correctement notre élevage. Cette collecte de fond nous permettrait de basculer sur des poulaillers en dur, fixes.

Voilà comment seraient réparties les dépenses :

·        Premier palier – Des bâtiments solides : 7 500 €

Pour répondre à la demande du marché de Cahors et peut être vendre à des magasins comme la Biocoop, il nous faut calibrer notre élevage à 400 poules pondeuses. Avec la production de poulets en parallèle (environs 200 par mois), il nous faudrait construire 6 poulaillers. Nous comptons réduire au maximum les coûts en travaillant principalement en auto construction. Et en récupérant un maximum de matériaux. D’ailleurs, les dons en nature sont évidemment les bienvenus aussi ! Nous avons évalué un montant d’environ 1 000 € par poulailler, ce qui fait juste pour le bâtit un montant de 6 000 €.

Ensuite, il faut y amener l’eau et nous avons demandé un devis à la SAUR qui a estimé cela à 1 500 €

·        Deuxième palier – La sécurité des volailles : 16 500 €

Dans l’idéal, pour les protéger des prédateurs tout en maintenant l’herbe fraiche, il nous faut des parcours suffisamment grands autour de chaque poulailler pour assurer la rotation des parcours. Pour réduire les coûts, c’est évidemment nous qui nous chargerons de la pose et nous avons déjà réussi à trouver les piquets qu’un voisin nous a gracieusement fourni. Mais il faut environ 1 000 m linéaire de grillage par poulailler, soit environ 1 500 € minimum par poulailler. Soit un total de 9 000 €.

·        Troisième palier – Le Bien être des poulettes : 18 500 €

Et si on faisait vraiment bien les choses et qu’on passait en agroforesterie ? L’idée, c’est d’associer arbres et animaux sur une même parcelle agricole. En volailles, la technique contribue au bien-être animal et ça déjà, ça nous séduit vraiment.

Mais ce n’est pas que ça. La présence des arbres réduit l’amplitude thermique et surtout protège du vent. L’idée est vraiment très adaptée à notre projet. Avec des arbres, les poules développent des comportements exploratoires : moins de piquage entre elles et une chair encore plus gouteuse. Et les arbres participent en plus à l’enrichissement de l’écosystème et de la biodiversité de notre ferme. Et puis sur le long terme… C’est aussi un nouvel atelier pour Philippe qui pourrait en plus de ses légumes proposer des fruits sur ses marchés.

C’est clair que tant qu’à envisager de consolider notre élevage, autant l’imaginer merveilleux ! Certains de nos voisins se sont déjà engagés à nous prêter main forte et l’un d’eux va même nous faire les trous avec sa pelleteuse. On le remercie d’ailleurs déjà énormément à l’avance. Pour protéger au mieux les poules, nous avons évalué un besoin de 200 arbres et un collègue certifié bio est prêt à nous vendre des variétés anciennes et résistantes aux aléas climatiques à 10 € pièce. Ce qui nous ferait un projet de verger à 2 000 €.

Et si c’était possible alors ?

Voilà. C’est pas du tout dans nos habitudes de demander de l’aide. Et un projet de cette envergure, ça nous parait fou d’envisager que du monde pourrait avoir envie de nous soutenir. Et pourtant, ce sont nos clients qui nous sollicitent car ils n’arrivent pas à trouver de bons œufs fermiers sur Cahors ou sur Frayssinet. Ce sont nos clients qui se lèchent encore les babines quand ils parlent de nos poulets rôtis. Alors on y croit quand même et on se met à rêver d’un jour où nous ne seront plus pris à la gorge par le manque de trésorerie ou la souffrance de nos petites poulettes !

Alors d’avance, un très grand merci ! Et déjà, un énorme merci à vous tous qui nous aidez et nous soutenez au quotidien. On a une pensée tendre pour tous les habitants du Frayssinet et de Montfaucon qui nous font nous sentir bien chez nous malgré la difficulté.

Si Internet, ce n’est pas votre truc, nous pouvons accepter les chèques. Il faut les envoyer à :

La ferme de Belle combe 261 route de Labarrie 46 310 Frayssinet.

Comme on vous l’a dit, on accepte aussi l’aide matérielle et humaine. On sera ravis de vous accueillir chez nous.

Nous vous tiendrons évidemment au courant de tout et nous ferons des reportages réguliers sur nos réseaux sociaux.

On a hâte de vous montrer tout ça. Nos poules vont être tellement bien grâce à vous !


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J-12

Prêt rémunéré

6,00%

De l'énergie verte au service de l’agriculture

Climat

Énergies renouvelables

Emplois et territoires

1 005 670 € collectés

Objectif 1 500 000 €

67%

Photosol Invest 2

Paris, France