Une farine bonne pour la santé et la planète

Ce projet intègre l'opération JeParticipe de Carrefour

La Drêche par ci, la drêche par là, tout le monde en parle mais qu’est-ce que c’est ?

La drêche est le résidu solide des céréales utilisées lors du brassage de la bière. C’est l'ensemble des éléments non solubles qui restent après la fermentation et la transformation de l'amidon des grains en alcool.

Lors du processus de fermentation il n’y a que 10% de la matière qui est transformée pour fabriquer le délicieux breuvage, les 90% restants sont jetés ou très peu utilisés. N’ayant pas de solution adaptée pour la valoriser, la drêche devient un déchet, alors que son potentiel de revalorisation est important.

Mais alors que fait-on avec la matière qui reste ?

Aujourd’hui la drêche est utilisée pour l’alimentation animale, en engrais, en solution de chauffage, ou pour produire du bio-carburant dans certains pays. Mais toutes les brasseries ne peuvent avoir accès à ces solutions de revalorisation, surtout les brasseries intra urbaines. Donc la drêche est jetée alors que c’est un merveilleux coproduit (résidus) de la bière.

D’où la création de l’entreprise Maltivor ? Permettre de proposer une solution adaptée et écologique aux brasseries urbaines ?

Pas que, mais oui, Maltivor offre une seconde vie à la drêche dans le secteur de l’alimentation pour l’Homme. En effet cette matière peut être utilisée dans l’alimentation humaine sous de nombreuses formes et notamment en farine.                      

 De la farine ?

Bien sûr, la drêche au départ ce sont des céréales. Le brasseur utilise soit de l’orge, de l’avoine, du blé, ou du seigle tout dépend de la bière voulue. Après fermentation, la drêche est évacuée et c’est à ce moment-là qu’intervient Maltivor.

Parce que la farine obtenue est une farine très riche en nutriments, elle se compose de protéines végétales, de fibres et de minéraux (fer, magnésium, calcium, potassium etc), petit plus, elle est très peu calorique en comparaison d’autres farines plus traditionnelles.

Bon pour la santé mais ce n’est pas tout ! La revalorisation des drêches est bonne pour l’environnement. Le stockage de cette matière a des répercussions écologiques. La mauvaise élimination de la drêche provoque une pollution des sols dans les lieux d’enfouissement, en produisant du Lixiviat et du biogaz constitué de méthane qui est un puissant gaz à effet de serre.

Ok, donc la démarche de Maltivor répond à quelque chose de plus large ?

Maltivor s’incrit dans une démarche zéro-déchet et durable, l'objectif est de sauver un maximum de volume de drêche, 34 tonnes de drêches seront revalorisés en 2020. Il faut savoir qu'environ 40kg à 50kg de drêches sont gâchés tous les 100L de bières.

En 2020 Maltivor développera sa gamme auprès des particuliers à travers son site de e-commerce et des magasins spécialisés. Des produits finis seront développés.

Deux types de farines seront produites: 

• Farine de drêches Blonde: arôme de foin, herbe fraîche naturellement sucrée.
• Farine de drêches Brune: odeur toastée / torréfiée, grillée puissante, gourmande et originale. 

La Texture de la farine est légère, friable et aérienne, elle est utilisable dans tout type de recette entre 10 et 30% du volume de farine.

La Malti'Team

LOLA - Présidente 

"Amatrice de bière et soucieuse de l'environnement, je n'avais aucune envie de faire des compromis. J’ai donc cherché une solution durable aux problématiques de fabrication de la bière. 

De plus petite fille de restaurateur à Roanne, j'ai grandi dans la gastronomie, c'est donc naturellement que j'ai souhaité monter une société éco-responsable autour de l'alimentation humaine."

GABRIELLE - Reponsable R&D 

"En fin d’études d’ingénieur agroalimentaire, j’ai décidé de rejoindre l’équipe Maltivor pour mettre en place le procédé de fabrication de la farine de drêches. C’est le challenge de revalorisation d’un coproduit qui m’a interpelée d’entrée de jeu !

L’aspect écoresponsable du projet m’a permis de faire le lien entre mes valeurs et ma formation tout en découvrant le côté artisanal de la production en agroalimentaire."

Ils nous soutiennent :

En plus du financement des banques, subvention et auto-financement  pour financer les équipements et travaux. 

Nous avons besoin de 5 000€ : 

- 40% de ces fonds nous permettrons de faire appel aux conseils de l'ISARA dans le développement du produit

- 30% serviront à développer une gamme de produit fini

- 30% financeront notre plaquette commerciale.

Si la collecte dépasse les 5 000€ : 

Merci!

Un grand merci pour votre soutien 💚. 

N'hésitez pas à nous contacter pour plus d'information maltivor@gmail.com.