Un moulin pour tisser le lien entre agriculture et pain

Boulanger de formation, Manu cultive des variétés anciennes de blé sans aucun traitement. Il projette de reprendre l’activité d’un minotier pour fabriquer sa farine sur site. Il économiserait ainsi les trajets réguliers du moulin à la ferme et gérerait entièrement la chaine de production du pain sur sa ferme. 


Dès son plus jeune âge, Manu a acquis son savoir d’agriculteur et a développé sa passion pour les chevaux, au sein de sa famille paysanne dans le terroir mélusin. 

En 1987, il a suivi une formation de boulanger et a appris toutes les astuces du métier jusqu’en 1994. Puis il s’est lancé dans la traction animale. 
Partagé entre ses deux passions, il s’est installé en 2011 à son compte comme paysan-boulanger sur une ferme à Vautebis dans les Deux-Sèvres. 

Son sérieux et la qualité de son travail tant dans les champs qu’au fournil lui ont valu une solide réputation locale. 

Le respect de l’environnement avant tout
Il sème et récolte son blé puis fabrique et vend son pain sur site. Pour ce faire, il choisit :
- des variétés de blé anciennes saines et robustes qui ne nécessitent aucun traitement,
- une terre cultivée avec respect de la vie du sol afin de ne pas perturber ni la vie microbienne, ni celle des insectes,
- un sol nourri avec le fumier de ses chevaux, qui pâturent en été dans des prairies naturelles et sont alimentés l’hiver en foin sans traitement,
- un four alimenté par du bois issu de scieries et de récupération de chantiers de débardage avec les chevaux,
- des matières premières de qualité (lait et œufs bio) achetées auprès d’une ferme à proximité du fournil, pour la fabrication de pâtisseries.
- une démarche de certification Haute Valeur Environnementale en cours.

L’humain au centre de ses préoccupations
Bien qu’il n’utilise aucun entrant chimique, Manu n’a pas demandé l’appellation AB pour éviter un surcoût auprès de sa clientèle rurale qui ne dispose pas du même pouvoir d’achat que celle des centres urbains. 

Son credo : vendre à des prix justes de manière à ce que chacun puisse se nourrir avec des produits de qualité. 

Le vendredi, le jour de la vente de son pain et de ses brioches, broyés et autres gourmandises, il invite d’autres producteurs locaux à installer leur étals.  
La ferme est aussi labellisée Bienvenue à la ferme par la chambre d'agriculture. Manu organise dans ce cadre là une porte ouverte  pour faire découvrir l'artisanat local, les animaux, l'ensemble des activités de la ferme avec des démonstrations. Cet évènement festif a lieu chaque année au mois de mai et se clôture par un repas convivial.
Sa ferme devient ainsi un lieu de partage et de transmission.

La fête des battages en été qu’il organise chaque année est aussi un moment fort. Cette fête mobilise de nombreux bénévoles. 

On y découvre des initiations et des démonstrations de vieux métiers et de savoir-faire traditionnels (techniques ancestrales de battage, traction animale, travail du cuir, etc.).
 

Organisée dans une ambiance conviviale, cette manifestation a pour objectif de remettre l’humain au centre du projet. 

Le projet : l’achat d’un moulin pour tisser le lien entre agriculture et pain

Actuellement Manu fait moudre son blé de manière artisanale à 22 km de sa ferme. Or le propriétaire du moulin va  prochainement prendre sa retraite et l’activité locale de production de farine pourrait disparaître. 

Pour être plus autonome, garder la même qualité de farine, produire au plus juste en fonction de la demande des clients, Manu souhaite racheter le moulin (le mécanisme) et l’installer au sein de sa ferme.
 

Au niveau écologique, il économiserait les trajets toutes les 3 semaines pour récupérer la quantité de farine nécessaire à la production de la boulangerie.

Il souhaite aussi, à moyen terme, remplacer l’électricité du réseau pour faire tourner le moulin par la traction animale, source d’énergie naturelle et ancestrale. 

Les chevaux étant de formidables médiateurs, ils pourraient  également contribuer à la diffusion de messages sur l'importance de l'alimentation sur la santé et l'intérêt d'une production entièrement locale. Ce projet en circuit court favoriserait également la transmission du savoir-faire et la préservation du patrimoine vivant.

La collecte va servir à financer une partie du matériel de production :

Le premier palier :  3 800€
- un silo pour le stockage de la farine : 3 000€
- une vis de reprise : 800€

Le deuxième palier : 7 300€
Si le premier palier est atteint, les sommes récoltées pour le second palier  serviront à l'achat de la décortiqueuse pour préparer l'épeautre et le sarrasin.
- une décortiqueuse  : 3 500€

Le troisième palier : 10 000€

Si votre générosité a dépassé nos espérances, en route pour le troisième palier (10 000€), qui permettra de finaliser une partie l'achat du moulin.

Pour les personnes ne voulant pas passer par internet pour participer, vous pouvez envoyer un chèque en indiquant bien vos coordonnées et la contrepartie choisie.