Nouvelle serre pour un micro-maraîchage bio

De l'événementiel au maraîchage : un tournant inspiré par la Covid

Bonjour, je m’appelle Béa. Après avoir travaillé dans l'événementiel du tourisme pendant 20 ans, la Covid m'a donné le coup de pouce pour oser à changer ma vie et vivre mes passions, au rythme des saisons, travailler dans et avec la nature tout en respectant l'environnement et être autonome en légumes, pour le plaisir de ma petite famille (je suis maman de deux filles, de 7 et 12 ans).

Une reconversion professionnelle au service de la nature et de la famille

Cette reconversion professionnelle a démarré en 2020 par des formations professionnalisantes et des stages pour connaitre les différentes structures. Depuis l'automne 2021, je suis maraîchère sur ma microferme en MSV (maraîchage en sol vivant). 

Maraîchage en sol vivant : une approche durable

Depuis 3 ans, je cultive en respectant la charte de l'agriculture biologique (certifiée par Ecocert) une large variété de légumes et de fruits pendant toute l'année. Je veille sur la biodiversité de mon terrain, en couvrant le sol avec des matières organiques, connaissant l'importance des haies, d'un marais pour les couleuvres et grenouilles, des points « sauvages » près des cultures pour abriter mes alliées d'insectes et autres prédateurs des nuisibles. Sans parler du fait que je travaille de moins en moins la terre, pour ne pas perturber sa vie, et si je la travaille, c'est avec des outils manuels, comme la grelinette et la campagnole. 

Une parcelle diversifiée pour des récoltes tout au long de l'année

Mon maraîchage se trouve aujourd'hui sur une parcelle de 3400 m2, où j'ai 1200 m2 de plein-champs et 300 m2 sous abri (serre froide). 

S'adapter aux aléas climatiques : l'importance de la gestion des serres

Les aléas (surtout météorologiques) des 2 dernières années m'ont appris que l'importance de pouvoir séparer la production d'été de celle de l'hiver/printemps est primordiale, aux premiers mois de la plantation des tomates surtout (mars-avril-mai-juin), où le taux d'humidité peut être dévastateur pour cette culture, par la propagation des maladies fongiques (champignons, comme le botrytis et le mildiou). Si la serre est remplie des cultures de printemps (ce qui était le cas en 2023 et 2024), les jeunes plants de tomates sont particulièrement exposés à un taux d'humidité élevé. Pour protéger mes cultures d'été, donc, et assurer le bon démarrage des tomates, aubergines et autres, j'ai besoin de monter une 2e serre. Ainsi, j'aurai une serre qui travaille en hiver et au printemps, tandis que l'autre (ma première serre) sera en repos en hiver, avec les engrais verts (des plants semés en automne, pour détruire sur place en fin d'hiver et y laisser pour nourrir le sol et sa biodiversité). De la même façon, ma serre d'hiver sera en repos en été, c'est-à-dire que j'y sème des engrais verts à la fin du printemps pour détruire en aout, pour nourrir et amender le sol, et rendre disponibles toutes les nourritures pour mes cultures d'hiver. Ainsi, je respecte les cycles naturels et j'agrade mon sol au lieu de le dégrader.

Techniques naturelles et alliés pour protéger mes cultures

Pour protéger mes légumes contre les nuisibles, j'utilise des techniques différentes : filets contre les insectes, des canards coureurs indiens pour me débarrasser des limaces et escargots, mais j'ai des alliés sauvages bien présents dans mon jardin, comme des crapaux, des couleuvres et des oiseaux (plein de rapaces). 

Investir pour l'avenir : agrandissement et nouvelle serre

Pour assurer la viabilité et continuer le développement de mon exploitation, je souhaite donc investir dans une nouvelle serre de 200 m2, que je monterai cet hiver, sur mon plein-champ actuel. Sans cette 2e serre, mes cultures d'été seront toujours mises en danger (des maladies) et mon exploitation en péril, si le travail investi ne revient pas par des récoltes suffisantes (ce qui était le cas cette année). 

L'avenir de la production : vers une culture plus intensive et diversifiée

Pour pouvoir agrandir ma production, je suis en train de créer un nouveau jardin en plein-champs sur ma 2e parcelle, pour les pommes de terre et les courges en été (et pour l'ail et la fève en hiver). 

Une commercialisation en circuit court pour soutenir l'économie locale

Je commercialise en circuit court : par un AMAP à Mazères, des paniers précommandés par des particuliers, directement par mon site ou via une épicerie citoyenne (de Mazères-sur-Salat), et je vends une grande partie de ma production à un restaurant toulousain (le Bistrot Galien). 

Objectifs 2025 : cultiver plus, mieux et plus durablement

Mon objectif pour 2025 est de cultiver sur 2000 m2, en bio intensif, en m'inspirant des techniques de Jean-Martin Fortier (CAD : cultiver sur des planches permanentes en alternant des cultures rapides et lentes et des cultures d'engrais verts/couvert végétal, pour pouvoir faire la rotation des cultures rapidement et optimaliser la petite surface).

La nouvelle serre : clé de l'extension et de la pérennité de l'exploitation

En plus, pour me permettre de développer mon activité (ouverture de 500 m2 de plein-champs) et assurer mon AMAP et les fortes demandes (alimenter le Bistrot Galien à Toulouse, et bientôt un nouveau restaurant, avec lequel le contrat démarre dès l'ouverture, en avril 2025), cette 2e serre pourrait garantir l'efficacité et augmenter la quantité des légumes en intersaison. 

Pour acheter une serre de 200 m2 (20 mètres sur 9,6 m) que je devrais monter en janvier, pour y planter déjà pour la fin de printemps 2025.

Ça serait une serre SVL (une entreprise française spécialisée dans les outils et serres professionnelles) de 9,6 m de large et 20 m de long, qui me coutera 5700 euros (4750 euros HT). Sur ce montant, j'aimerais bien avoir votre aide à financer une partie.

Pour maximiser mes chances de réussites, la collecte sera sous forme de paliers : 

• Un premier palier de 1440€
• Un deuxième palier  de 2400€
• Un troisième palier de 4000€

Pour vous remercier, je peux vous faire des paniers de légumes en été prochain ou vous accueillir à la ferme avec des ateliers différents, si vous choisissez les dons avec contrepartie.

Vous pouvez donc choisir des dons sans contrepartie ou avec (dans ce cas, un panier de légumes peut être récupéré sur la ferme, à une date accordée préalablement, vers l'été 2025). Vous pouvez également envoyer votre don par chèque, à l'adresse de l'exploitation, à mon nom : 

Raduly Bea, 

le village, 

31260 Ausseing.

En vous remerciant de toutes vos contributions et soutiens, je reste ouverte à vous accueillir sur la ferme avec plaisir, pour vous présenter mon travail.