Maraîchage bio - pour en finir avec les arrosoirs

Bonjour à toutes et tous ! 

Mon compagnon et moi-même vivons avec nos 2 enfants (4 ans et 7 mois) sur cette petite ferme de Corrèze. Ne bénéficiant pas des aides de l'Etat (structure trop petite), nous avons choisi de nous installer progressivement, au gré des flux de trésorerie, et vouons notre temps à trois missions principales : la culture de légumes bio diversifiés, commercialisés en vente directe, la transformation de la grange en maison d'habitation, et bien sûr l'éducation de nos enfants ! Le tout en prenant part aux différents réseaux locaux (associations, entraide...) et en essayant d'y être le plus actifs possible.

Nous avons trouvé ce terrain (+ grange), après un BPREA bio, passé dans le Jura (lui en ppam, moi en maraîchage), et 2 années de recherches... Après achat en 2016 (crédit encore en cours de remboursement), nous avons dû défricher le terrain et débarrasser la grange. Nous avions alors des emplois salariés pour subvenir à nos besoins. 

C'est en été 2018 que j'ai fait le saut et créé l'entreprise Le Dos de la Baleine. 

Après 3 ans et demi d'existence (dont 3 ans partagés avec du salariat à temps partiel), la ferme s'apprête à devenir viable. Nous avons fait l'acquisition de matériel et monté 2 serres (dont une en cours de réparation suite à une tempête)... Mais force est de constater que nous n'irons nulle part sans une irrigation digne de ce nom ! Le plan d'eau étant 15m plus bas que le haut de la parcelle à irriguer, le transport d'arrosoirs est très fatiguant, et le résultat médiocre. 

Pour résumer : moins d'eau pour la plante, plus de battance = une catastrophe pour les légumes, et la vie du sol en général. 

En effet, outre l'énorme gain de temps qu'ils représentent, la micro-aspersion et le gouttes à gouttes permettent une utilisation optimale de l'eau prélevée, et donc l'économie de cette ressource précieuse. 

Si le gouttes à gouttes est avantageux pour sa précision et permet d'alimenter en eau les plantes qui n'aiment pas être aspergées, la micro-aspersion permet de mieux subvenir aux besoins de la plante, avec la bonne quantité d'eau. Aussi, l'eau micro-aspergée penètre doucement dans le sol au lieu de glisser sur lui ou de le "battre", et donc ce qui ne va pas immédiatement à la plante se retrouve stocké dans ce que nous appelons la réserve utile, sans nuire à la structure du sol. Dans cette réserve de terre fraîche et humide, la faune est préservée et les micro organismes continuent leur travail de dégradation de la matière organique.  En plus de ces précieux avantages, la micro-aspersion permet aussi de rafraîchir l'atmosphère, sous les serres notamment, et enfin son effet pluie fine n'abîme pas les fleurs fragiles (sur haricots verts et petits pois par exemple). 

En somme : Les légumes, la maraîchère, l'environnement, tout le monde s'y retrouve ! 

Désormais, et alors que nous avons doublé la parcelle de maraîchage, j'espère vraiment ne plus avoir à recourir à des bricolages de fortune (arrosoirs, jet d'eau raccordé sur une pompe 40m plus loin… ), qui représentent une perte de temps et d'énergie colossale, et ne permettent pas de produire correctement, en quantité et en qualité, et donc de rentabiliser la surface cultivée. Moins on a de place, meilleur il faut être techniquement ! 

Malheureusement, à ce jour les finances ne sont pas suffisantes pour mener à bien notre projet… Le devis s'élève à 6 600€, auxquels il faut ajouter 200€ pour la cabane isolée (local de pompage). 

Nous avons donc décidé de tenter cette collecte, et nous y plaçons tous nos espoirs ! La ferme à besoin de ce (gros) coup de pouce pour exister enfin sérieusement, et prétendre nourrir une trentaine de personnes sur l'année ! 

        La collecte servirait à financer le matériel requis (pompe, filtre, tuyaux, micro aspersseurs, gouttes à gouttes, vannes et raccords), ainsi que l'installation du poste de pompage (pompe + filtre) par un professionnel. C'est à dire le raccordement au réseau électrique d'un côté, au point d'eau de l'autre + les réglages de mise en route. Ceci afin de ne pas avoir de problème de garantie et de maintenance par la suite. Et à ce devis (6 600€) s'ajoutent:

• 200€ pour le matériel de construction du local technique.
• 544€ de commission pour rémunérer les acteurs de la plateforme miimosa (8% du montant collecté)

Les autres travaux (tranchées pour enterrer les tuyaux... ) seront réalisés par nos soins, avec l'aide d'un voisin. Nous devrions pouvoir en assumer le coût.

Un grand merci par avance à tous ceux qui auront l'envie, et la possibilité de nous soutenir, 

Paysannement, 

Claire Mariis - le Dos de la Baleine - 

Notre adresse pour ceux qui souhaitent donner par chèque : Le mas de corbier /19210 Saint pardoux corbier