Les Jardins de Boulbène: pour des légumes sains de proximité
par
Aïssa Ihamouine
Don avec contrepartie
La collecte a pour but d’aider notre agriculteur à financer une partie de l’investissement non foncier : 13 serres tunnels et irrigation.
Pézilla-la-Rivière, France
117
Contributeurs
10 185 €
Projet financé !
Le 12 novembre 2020
Présentation du projet
L'amap "Les Jardins de Boulbène" vous présente le projet de son maraîcher.
Du maraîchage Bio depuis 10 ans
Les Jardins Boulbène font pousser des légumes bio sur les terres fertiles de la commune de Pézilla-la-Rivière dans les Pyrénées-Orientales. Le maraîcher Aïssa Ihamouine, 48 ans, a baptisé sa ferme en hommage à son grand-père, jardinier en Kabylie.
En 2010, après avoir travaillé dans l’agriculture plusieurs années et accompli un BTS production horticole, Aïssa s’installe à Pézilla-la-Rivière sur 2,7 ha de terres traditionnellement maraîchères. Il faut dire que dans cette zone alluvionnaire bordant la rivière Têt, les cultures étaient privilégiées et chaque m² entretenu avec soin, il n’y pas si longtemps… Aujourd’hui, face à une urbanisation galopante et une concurrence venant surtout du sud de l’Espagne , la déprise agricole remplace de plus en plus cette activité devenue difficilement rentable sur le modèle conventionnel.
Du circuit court !
Au départ Aïssa, à été soutenu par ses amis qui lui achetaient ses paniers de légumes, d’abord 10 paniers, puis 20 par semaine. Très vite la vente s’est organisée : une AMAP, (Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne) est crée dès 2010.
Ses fondements sont :
- Une production à taille humaine qui respecte les principes de l’agriculture paysanne.
- La définition chaque année d’un prix équitable entre le producteur et les consommateurs.
- Des consom’acteurs engagés par contrat qui viennent chaque semaine de l’année chercher leurs légumes directement chez l’agriculteur, lui même engagé à fournir des produits de qualité au fil des saisons.
En 2020, l'AMAP compte 65 paniers hebdomadaires
De l’emploi !
Le maraîchage bio demande beaucoup d’heures de travail, spécialement pour le désherbage, qui se fait en grande partie manuellement, mais aussi car une grande diversité de légumes sont cultivés sur de petites surfaces. Au fil des saisons, pas moins de 100 variétés de différentes familles sont plantées, entretenues et récoltées.
Selon la période de l’année Aïssa emploi 2 à 3 personnes à temps partiel, ainsi qu‘un apprenti.
Avec l’extension, la volonté du producteur est de sécuriser ces emplois, d’améliorer les conditions de travail et de rémunération. Dans un département où il n’y pas d’industrie, le travail est devenu une denrée rare. L’agriculture est longtemps restée un employeur important derrière le tourisme. Vendanges, cueillettes des fruits et des olives, récoltes de salades et d’artichauts, tout se faisait à la main et fournissait un précieux revenu à de nombreux saisonniers. Cette situation à bien changé avec la déprise agricole, la mécanisation et le recours de plus en plus fréquent à une main d’œuvre étrangère moins payée au nom de la « compétitivité ».
Le bio en circuit court pourrait redynamiser l’emploi local, le potentiel est là, mais il nécessite l’appui des pouvoirs publiques et l’adhésion des consommateurs pour payer une alimentation de qualité à son juste prix. Le travail de l’agriculture est pénible, il faut être courageux, passionné pour faire ce métier, heureusement il y en a et c’est la bonne nouvelle !
La terre sous pression
Sur les 2,7 ha des Jardins Boulbène, 1,7 ha sont cultivés en primeurs (1ha de plein champ, une serre multi-chapelle et 8 tunnels). Des haies, un ancien verger de fruitiers, des espaces de stockage, de circulation et de parking occupent l’espace restant.
Les années de cultures répétées, font apparaître un manque de surfaces pour respecter les bonnes pratiques indispensables à l’agriculture biologique (rotations de cultures, engrais verts, repos des sol tous les quatre ans). Sur certaines grandes familles de légumes (crucifères, solanacées), les problèmes parasitaires apparaissent. L'objectif d'Aissa et de l'Amap est de faire respirer les sols. Il faut trouver du foncier complémentaire.
Terre de Liens intervient
Au printemps 2018, l’agriculteur voisin prend sa retraite, 2,4 ha déjà cultivés en bio sont à la vente. Aïssa ne souhaite pas laisser passer cette opportunité mais ses possibilités d’emprunt sont limitées. il sollicite Terre de Liens pour le rachat du foncier.
Terre de Liens est un mouvement national réunissant citoyens et paysans dont l'objectif est de protéger les terres agricoles et soutenir une agriculture biologique et paysanne.
Aïssa sera locataire de Terre de Liens à travers un bail environnemental dans lequel il s’engage à respecter les sols et la biodiversité. De son coté, Terre de Liens s'engage à ne jamais revendre les terres.
Quand le maraîcher arrêtera son activité, les terres, définitivement sorties de la spéculation foncière, seront confiées à un autre maraîcher pour que perdure l’activité paysanne, bio en circuit court.
Pourquoi avons-nous besoin de vous ?
Le rachat par Terre de liens, concerne les terres nues. L’outil de production reste à la charge du maraîcher.
À quoi va servir la collecte ?
Soutenez Aïssa pour :
> Mettre en place un outil de production efficace qui limite la pénibilité du métier.
> Permettre le développement de la production tout en améliorant les pratiques agronomiques.
> Alimenter localement en légumes bio Amap et marchés locaux soit environ 150 familles.
> Créer un îlot de production maraîcher bio autour de l'Amap
> Conforter de l'emploi et former des futurs maraîchers
Aïssa vient donc de doubler sa surface agricole grâce à l'achat de terres par Terre de liens afin de pérenniser la vitalité de ses sols.
La différence entre l’achat des terres par Terre de liens et le coût global de l’acquisition s’élève à 27 000€ .
En complément de Terre de Liens qui achète les terres nues, la collecte a donc pour but d’aider l’agriculteur à financer une partie de l’investissement non foncier : 13 serres tunnels et une serre multi chapelle en plus ou moins bon état et un réseau d’irrigation vitale pour les cultures.
Contreparties
Pour 20 euros ou plus
Merci !
Un grand merci !
Choisie 19 fois
Pour 50 euros ou plus
C'est la fiesta !
Un grand merci + l'invitation à la fête sur l'exploitation dédiée à la réussite du financement participatif.
Choisie 29 fois
Pour 75 euros ou plus
Miam !
Un grand merci + l'invitation à la fête dédiée à la réussite du financement participatif + un panier de légumes.
Choisie 6 fois
Pour 100 euros ou plus
Miam, Miam !
Un grand merci + l'invitation à la fête dédiée à la réussite du financement participatif + un panier de légumes.+ un panier surprise de différents produits des producteurs associés (miel, fromages de chèvre...)
Choisie 24 fois
Pour 200 euros ou plus
Jackpot !
Un grand merci + l'invitation à la fête dédiée à la réussite du financement participatif + un panier de légumes + un panier surprise de différents produits des producteurs associés (miel, fromages de chèvre...) + un week-end sur l'exploitation en mobilhome !
Choisie 10 fois
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