Lancement de la distillerie artisanale de Bercloux

Au cœur de la région de Cognac, j'ai l'ambition de produire du whisky pur malt, gin, alcools de plantes (absinthe, menthe poivrée, thym citron...), alcools ou esprits de bière, et tout ce que l'imagination autorise. La seule limite sera de respecter la réglementation...

Jean-Louis Stupfler (constructeur de l'alambic) en cotte de travail.

La distillerie de Bercloux est installée au sein d'une exploitation viticole qui existe depuis 5 générations dans la région de Cognac.

La distillerie, c'est la suite logique de la brasserie.

Au cours de mes études à Niort (entre 1995 et 1997), j'ai eu la chance d'avoir un professeur original. Au cours de quelques soirées à refaire le monde en buvant les bières de grande consommation, nous décidons d'acheter des kits pour produire notre propre bière, faire un breuvage avec un peu de goût, voilà l'idée de départ.

Après, c'est l'histoire classique de la plupart des brasseries : je brasse, je goûte, nous goûtons, nous échangeons et on re-brasse... bref, je me suis vite pris au jeu, mon prof a du repartir vers d'autres horizons et en 1999, j'atterris en Irlande pour apprendre sur le « tas ». Après quelques litres de vaccins à la Guinness, je reviens en France avec la volonté de créer une brasserie sur l'exploitation familiale.

Je démarre en mai 2000 avec des tanks à lait de 200 litres pour produire au bout de 2 ans environ 150 hectolitres de Bercloise Blonde, Miss white, O'Berness et la VIII.

Alors en mai 2002, la brasserie de Bercloux investit dans du matériel avec une capacité de 1500 hectolitres / an. Ce nouveau matériel, repose sur un concept unique au monde : l'utilisation de l'alambic charentais pour cuire la bière.

En juin 2011, une nouvelle salle à brasser et des cuves de fermentation supplémentaires seront opérationnelles. L'objectif est de doubler la capacité de production et d'explorer des nouvelles recettes.

En 2014, c'est la crise de la quarantaine ;-). C'est à ce moment là que débute le projet de la distillerie avec le besoin d'exprimer ma vision du travail simple et authentique. Quand on distille, on ne triche pas et on travaille sans filet.

Le choix de l'alambic se porte sur un stupfler® fabriqué à Bègles. C'est un petit alambic à colonne qui permet de produire une large gamme d'alcools.

Les plantes viennent en majorité de chez Plantabeneze à Aumagne (17).

Les malts proviennent de la malterie du Château en Belgique.

Les fruits seront issus de la région.

Pour pouvoir prétendre au nom whisky, il faut au minimum avoir vieilli pendant 3 ans l'eau de vie de malt obtenue par distillation dans des récipients bois. Ces derniers sont communément appelés barriques ou fûts. A Bercloux, les fûts sont en chêne et ont une capacité de 270 à 400 litres. Ces barriques ont contenu du Cognac ou du Pineau des Charentes.

Vos contributions serviront principalement à abriter le stock de whisky.

L'objectif de 20 000 € correspond à l'auto construction d'un chai de stockage des fûts de 150m2. Le permis est accepté, il nous manque le financement... Le budget pour construire ce bâtiment se décompose comme suit :

• 40 palettes de parpaings : 4000€
• 80 sacs de liant à maçonner : 750€
• 20 sacs de ciment : 150€
• 10 m3 de sable : 450€
• 3 m3 de grave : 150€
• toiture : 6500€
• Electricité : 3500€
• Porte coulissante de 3mx2,50m : 2500€
• Bac de rétention en cas de coulage : 2000€

Que fait-on si l'on dépasse l'objectif ?

• 1 embouteilleuse d'occasion : environ 10 000€
• 1 étiqueteuse d'occasion : environ 8500€
• 10 cuves de stockage inox 316 de 10HL : 13000€
• 1 scotcheuse : 3000€
• Aménagement d'un vieux bâtiment pour l'embouteillage : 8500€ 

Ça vous intéresse ? Vous avez besoin d'explications ? Je serai ravi de vous répondre !

Merci à tous de votre soutien et nous vous rappelons que l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.