Financez un semoir pour préserver la biodiversité

Bonjour,
Je m'appelle Hervé Mesnard, agriculteur à Querrieu, dans la Somme, où je cultive du blé, du colza, des betteraves et des pommes de terre. Mon engagement ne s’arrête pas aux champs : je suis aussi professeur d’agronomie à l’Université de Picardie Jules Verne. Là, je partage avec mes étudiants non seulement des savoirs théoriques, mais aussi mes pratiques et mes retours d'expérience, directement issus de mon travail à la ferme.

L’agriculture durable, pour moi, commence sous nos pieds. Environ  20 % des êtres vivants se trouvent sous nos pieds, et la majorité d'entre eux – lombrics, carabes, champignons, bactéries – sont des alliés essentiels. Ils contribuent activement à la fertilité et à la protection des cultures en régulant les organismes nuisibles. Préserver cet équilibre naturel est donc primordial, et je veille à perturber le moins possible leur habitat en préparant mes sols.

À la ferme, le mot d'ordre est « progresser ». Chaque action vise à réduire notre impact sur l’environnement, tout en garantissant des rendements satisfaisants. J’ai ainsi développé une approche pragmatique, expérimentant divers traitements biologiques et méthodes de bioprotection, pour réduire progressivement l’utilisation des produits chimiques. Je tiens à préserver la biodiversité des sols, car leur vitalité est essentielle pour l’avenir de nos cultures.

Dans mon rôle de professeur, j’encourage mes étudiants, qu’ils soient citadins ou ruraux, à explorer ces nouvelles pratiques. Depuis quinze ans, j’ai fait évoluer mon discours pour intégrer progressivement la bioprotection et la gestion raisonnée des ressources. J’aime les voir développer leur esprit d’analyse, et surtout, leur faire comprendre qu’il est possible de produire autrement, en tenant compte de notre environnement.

Il est important pour moi de semer les cultures en perturbant le moins possible le sol. Il est l'habitat des auxiliaires. C'est donc un réel enjeu pour la réussite de l'agriculture respectueuse de l'environnement.

Je m'intéresse donc au semi-direct : une technique qui consiste à déposées directement les graines dans le sol sans travail préalable .  Contrairement aux méthodes traditionnelles , comme le labour qui retourne la terre pour préparer le sol .

Avec cette technique le sol reste intact,  sa structure naturelle  ainsi que l'habitats des  des animaux du sol  est préservé et la terre est beaucoup plus résistante à l'érosion.

Cette collecte va m'aider à financer un semoir de semi direct, pour semer sans perturber la vie du sol.

C'est un outil essentiel pour le semis direct. Cette méthode présente plusieurs avantages : elle réduit les consommation en carburant, préserve la biodiversité du sol et limite la libération de carbone, contribuant ainsi à la réduction des émissions de CO₂.

Pour cette collecte, j'ai besoin de 10 000 €. Je vais y aller étape par étape avec la mise en place de paliers pour monter progressivement vers mon objectif : 

– 1er palier : 1 000 €
– 2e palier : 3 600 €
– 3e palier : 6 000 €
– 4e palier : 10 000

Je vous remercie pour l'attention portée à ma collecte, et vos soutiens. 

Je vous invite à venir à la ferme , et après un apéro local , balade dans les parcelles pour découvrir ensemble la biodiversité et leurs rôles bénéfique .   c’est aussi avancer ensemble dans ce grand défi qu’est l’agriculture durable !