Faire vivre la campagne et en vivre !

Bonjour, je m'appelle Yemina. Depuis toujours amoureuse des animaux, j'ai dirigé mes études dès que possible dans l'agriculture. Depuis maintenant 5 ans, je travaille au milieu des chèvres et des fromages. Aujourd'hui, il est temps pour moi de me lancer dans ma propre aventure !

Le projet, en deux mots :

Besoin de votre aide pour concrétiser mon projet d’élevage de chèvres et transformation fromagère : achat de matériel pour vendre mes futurs fromages en circuits courts et aménagement à réaliser pour valoriser jusqu’au bout..!

Non pas seulement vivre à la campagne mais faire vivre la campagne, et en vivre !

 

Mon environnement :

Nous sommes situés au cœur du Béarn dans les Pyrénées Atlantiques (64). Posés sur un versant de coteau, nous pouvons admirer au quotidien la chaîne des Pyrénées et suivre les saisons. Il faut venir voir ça !

 

 

Dans la région, on trouve principalement des brebis, mais au plus près de chez moi il n’y a quasiment plus d’élevage. On a laissé la place aux vignes pour la production de Jurançon, ce qui offre aussi un très beau paysage et du bon vin ! 

 

Qui est derrière ce projet ?

 

            Avec le soutien de        

      

   

 

Je vous raconte mon histoire…

Depuis toujours je suis attirée par les animaux, je ne suis pas directement née du milieu agricole mais ai grandi tout de même sur une ferme. Ma mère s’étant remariée avec un agriculteur et mon père étant amoureux de la nature, j’ai pris goût au grand air.

 

 

Dès que j'ai pu, j’ai orienté mes études vers l’agriculture.

J’ai commencé par un BAC PRO CGEA avec des stages dans une ferme qui fait de l’élevage de vache à viande. J’ai pu me rendre compte ainsi que ça ne me correspondait pas, le contact avec les animaux n’était pas très présent.

Aimant beaucoup le fromage et ayant déjà dans l’idée de m’installer, j’ai continué avec un BTS ACSE avec un apprentissage sur une ferme d’élevage de vaches laitières (La ferme Lait P’tits Béarnais), qui fait de la transformation fromagère et de la vente en circuit court. Là, je m’y suis retrouvée totalement !

Malgré ça, toujours dans l’optique d’installation… Les vaches j’aime beaucoup, mais pour une femme (à l’époque seule), les aménagements sont lourds et couteux, ce sont de gros animaux parfois difficiles à manipuler.

 

Et pourquoi pas les chèvres, c’est sympa comme petite bête !

Me voilà partie pour une Licence Pro « Valorisation des produits de terroir », toujours en apprentissage dans un élevage de chèvre (La Ferme de Lanset) qui fait également de la transformation et de la vente en circuit court. Là, c’est un coup de foudre. Non pas avec le chevrier ! Avec les chèvres, ces animaux si affectueux, curieux et espiègles… On ne s’ennuie pas ! Cerise sur le gâteau, j’aime beaucoup le fromage ; mêêê le fromage de chèvre j’adore !! J’en deviens chèvre…

 

 

Pour gagner en expérience et maturité, je continue 4 ans chez mon maître d’apprentissage et devient salariée (je monte en grade !). Je vais également travailler chez les voisins (La Ferme Bourguinat) qui font aussi de l’élevage de chèvre et du fromage, mais avec leurs techniques et recettes. Il faut diversifier l’expérience !

Entre tout ça, sur mon premier lieu d’apprentissage, je rencontre celui qui est mon fiancé aujourd’hui (oui c’est pour juillet !) Romain. Lui est déjà agriculteur, y aurait-il la possibilité de nous retrouver sur notre passion commune, l’élevage ? C'est décidé! Après 6 ans de relation et 5 ans de travail chez mes chers ex-patrons chevriers, je n’en peux plus de faire 2 heures de route par jour pour jongler entre maison et travail (cette ferme où je travaillais avait un seul défaut… être loin, en pleine montagne). Je décide enfin de m’installer !

Grâce à lui j’obtiens de bonnes bases pour lancer mon projet, seulement le bâtiment loué est un vaste hangar plein de courant d’air, niet pour les biquettes ! Il faut le réaménager. Pas de place non plus pour y insérer une fromagerie, il faut la créer de toute pièce en face de la future chèvrerie.

 

Ça se précise !

 

Nous voici donc en février 2018, je suis prête à me lancer. On aménage une grange en attendant d’avoir le financement pour les travaux et on récupère le 14 février des petites chevrettes de 3 jours chez mes anciens patrons (c’est ma plus belle Saint Valentin !).

On les élève, on les câline et on fait tout pour qu’elles soient bien ! En mai, première sortie pour découvrir la pâture et la clôture ! Pour garder de bonnes relations de voisinage. Depuis là, mes 48 biquettes sortent dès que la météo le permet et grandissent à vue d’œil !

Nous attendons maintenant les premières naissances pour Mars !! Et vite après du lait à transformer !

En parallèle, c’est le casse-tête. Les banques sont frileuses pour soutenir les projets, aussi beaux soient-ils. Enfin, la Banque Populaire accepte de m’accompagner. Néanmoins, il me manque encore un coup de pouce pour finaliser ! C’est là que j’ai besoin de vous !

Dans un premier temps, je vous demande de m’accompagner financièrement pour les investissements indispensables !

Pour pouvoir faire de la vente en circuit court j’ai besoin :

• D’une vitrine réfrigérée sur remorque pour faire les marchés (d’occasion) 3 000€
• D’un caisson froid pour transporter les produits (d’occasion) 700€
• 7ha de prairies à clôturer, pour que les chèvres pâturent et fassent du bon lait! Ainsi je serais plus autonome 2 000€

Ceci représente le premier pallier du financement. Si déjà vous m’accompagnez sur ça, nous atteindrons la somme de 5 700€ et je pourrais vendre mes produits avec un lien directe auprès des consommateurs et faire pâturer mes biquettes! Un grand merci.

 

Dans un second temps, si vous souhaitez m'aider à être encore plus autonome; je dois « traiter » le petit lait qui est un résidu de la transformation de fromage. Pour cela, je souhaite avoir un petit élevage de cochons, qui boiront ce petit lait et s’engraisseront avec. Non seulement ils débarrassent mais en plus nous auront de la bonne viande et charcuterie !

Mais il leur faut un abri et un espace d’alimentation pour ne pas rester les pattes dans la boue. Et oui, ils seront en plein air, dans une forêt de chênes et châtaigniers! 

Ces installations seront faites en bois, j’aurais besoin pour cela de 2 400€.

Nous sommes ici au deuxième pallier de votre accompagnement, ce qui fait un total de 8 100€. Tout ça me tient vraiment à cœur, grâce à votre aide je pourrais mener mon projet à bien. Et aussi vendre mes produits directement aux consommateurs et utiliser la production de lait de A à Z en valorisant le dit « déchet » (le petit lait) avec l’élevage des cochons.

Pour celles et ceux qui ne souhaitent pas faire de dons par internet, il est possible de m’adresser votre don par chèque à l’adresse suivante :

Yémina Leycuras

146 chemin des vignes

64360 CUQUERON

N’oubliez pas de joindre vos coordonnées, vous aurez droit aux mêmes contreparties que ceux ayant participés via MIIMOSA.

 

Encore et déjà MERCI !!!