Des semences paysannes libres !

Qui suis-je ?

Je suis Benjamin, français de 34 ans. J’ai eu l’occasion de travailler dans divers pays à travers le monde (Argentine, Cameroun, Haïti, Nouvelle-Calédonie), dans l’Agriculture et la Gestion de l’Eau. Je veux dorénavant m’investir pour une agriculture locale et enracinée qui nourrit les gens, permet les interactions sociales, et préserve la terre pour nos futures générations. En 2016, j’ai eu la chance de m’installer dans la maison Graciane, dans le bourg d’Argelos, en Chalosse (Sud des Landes).

Les enjeux

Aujourd'hui, notre alimentation est en danger. L'agriculture est en danger.

Certes, le modèle agricole productiviste et industriel d’aujourd’hui nourrit les gens, mais à quel prix ? Il y a déjà de lourdes conséquences sur la biodiversité, notre santé, notre environnement et sur la place de notre alimentation.

100 fermes disparaissent en France chaque semaine.

La moitié des agriculteurs partira à la retraite dans 10 ans.

En un siècle, les trois quarts des variétés de fruits et légumes ont disparu du fait de l’industrialisation agricole. 

Il est aujourd'hui vital de préserver et diffuser cette « biodiversité cultivée », un bien commun de premier ordre à l’heure du changement climatique.

Tout le monde a déjà fait le même constat: "Les légumes en supermarché sont sans goût, on ne sait pas d’où ils viennent".

Il ne s'agit pas de faire un retour en arrière, mais de proposer des fruits et légumes de qualité.

Les semences « paysannes » trouvent leur origine dans le travail séculaire des paysans, qui les ont d’abord domestiquées, puis adaptées, améliorées et mises en circulation à travers l’échange des graines.

Avec ces semences, les maraîchers accèdent ainsi à une plus grande autonomie vis-à-vis des industries semencières, et à des semences « adaptées à nos terres et à nos pratiques ».

Il est plus que nécessaire de préserver et adapter ces semences afin de s'adapter au monde de demain: nourrir les villes, s'adapter au dérèglement climatique, faire face à de nouvelles maladies (champignons), etc.

Ce projet participera à cette prise de conscience locale dont le but final est de nourrir les gens, avec des variétés plus riches en nutriments et en saveurs, qui s'adaptent aux terroirs et aux conditions climatiques de demain.

Le projet

Sur une surface d'un hectare environ, je me lance comme artisan-semencier, c’est à dire producteur-multiplicateur de semences.

Le projet est de les fournir en gros à différents semenciers, dont je partage les valeurs, qui les conditionnent et les commercialisent auprès des jardiniers et maraîchers.

Pour me lancer, je souhaite investir dans des locaux aménagés, des outils agricoles et de conditionnement des graines (broyeur, machine sous-vide) pour gagner en autonomie et pérenniser le projet.

Le terrain

Au total le projet se développera sur une parcelle d'un hectare, localisée sur 5,8 hectares entre bois et prairies, à Argelos, dans les Landes.

Le métier: cultiver des légumes jusqu'à la graine

Produire des semences consiste dans un premier temps à cultiver les légumes comme le ferait un maraîcher classique. Nous devons ensuite les laisser accomplir leur cycle complet: ils montent en fleurs et forment leurs graines que nous récoltons. Ce travail demande beaucoup d'attention car il faut éviter des croisements involontaires entre différentes variétés, assurer une bonne pollinisation et récolter au stade adéquat sans se laisser piéger par la météo qui peut être capricieuse.

Mon objectif est donc de créer les conditions de culture les plus propices possibles: soigner le sol, favoriser la faune et la flore auxiliaire et diversifier les cultures !

Le site : un lieu plein de synergie

Les légumes et les fleurs cultivés pour leurs graines s’épanouiront aux côtés de rangées d’arbres fruitiers, le tout créant, avec les autres activités de la ferme (maraîchage, petit élevage) une diversité riche et stimulante.

Des semences pour plus de résilience

La production de semences est un enjeu majeur pour assurer une agriculture durable et une société résiliente. S'installer comme producteur en Chalosse est ma manière d'y participer. En contribuant à cette campagne de financement, vous m’aidez dans le lancement de mon projet et vous soutenez une démarche pour des semences qui ont du sens.

APPROVISIONNEMENT LOCAL

La demande en semences biologiques (non-hybrides, reproductibles) ne fait qu’augmenter depuis plusieurs années, aussi bien chez les jardiniers que chez les maraîchers professionnels.

La crise liée au COVID nous a montré que les chaines d'approvisionnement sont fragiles et peuvent être arrêtées de manière brutale : une société résiliente passe par une relocalisation de l’agriculture et il n’y a pas d’agriculture sans semences !

J'AI BESOIN DE VOTRE SOUTIEN !

10, 20, 50 euros ... et c'est une nouvelle ferme qui a du SENS !

Pour résumer plus en détail ma démarche, voici deux vidéos expliquant bien le métier d’artisan semencier :

Rencontre avec Maryse Watremez et Frédéric Burdin, producteurs de semences de Kokopelli - YouTube

Rencontre avec Grégory Milan, producteur de semences de Kokopelli - YouTube

Rencontre avec Kévin Rhéty, producteur de semences de Kokopelli - YouTube

Cette année, je suis accompagné par la Chambre d'Agriculture des Landes dans mon projet d'installation. Je suis éligible à la DJA (Dotation Jeune Agriculture) et je suis en cours d'acquisition du terrain agricole sur ma commune.

Le but de cette première année est de mettre en place une partie de mon outil de production : clôturer le terrain en différents parcs, capter une source et creuser un étang, acheter les outils de production (motoculteur, serres, matériel d'irrigation), créer les planches de cultures, construire un espace de tri et conditionnement des graines.

Votre soutien me permettrait d'acquérir une partie du matériel dont j'ai besoin :

3.000 €

Grillage de protection pour clôturer la surface destinée à la production des semences pour empêcher la présence de chevreuil/sanglier ou autres.

4.000 €

Une serre tunnel de 50 mètres afin d'allonger les cultures au maximum, limiter certaines maladies (mildious) et augmenter la production.

5.500 €

Un motoculteurs BCS qui permet le labourage, le soin des planches de culture, l’entretien des parcs, le fauchage dans les vergers ou des zones non cultivées et lors des travaux en hiver.

2.000 €

Un broyeur, outil idéal pour l'entretien lourds de terrains incultes, de sous-bois et le contrôle des plantes infestantes dans les opérations effectuées dans les allées.

1.500 €

Divers outils pour le tri et conditionnement des graines : Broyeur / Machine sous-vide

Plan de Financement Global 

La somme finale de la cagnotte sera déposée sur un compte professionnel du Crédit Agricole d'Hagetmau.

Chaque euro récolté, c'est une victoire pour une agriculture relocalisée, enracinée, un terroir valorisé !

Donnez ce que vous avez, ce que vous pouvez,

la Terre nous le rendra au centuple !

MERCI !

Benjamin