A Blaune on soigne la faune et la flore !

Qui sommes nous?
 

Nous sommes deux frères, François et Michel, installés en GAEC (Groupement Agricole d’Exploitation en Commun) avec Clément notre neveu. 

Nous avons repris la ferme familiale à la suite de nos parents et grands-parents qui ont débuté l’activité à la fin des années 1970. Notre ferme est située en Isère dans le village d’Oyeu, à côté du Lac de Paladru. 

Le métier d’éleveurs est une passion qui suppose une implication tous les jours de la semaine et toute l’année !

Que faisons nous ?

Nous élevons 150 vaches laitières et cultivons 270 ha de terres (prairie, maïs, céréales) pour nourrir nos vaches et commercialiser des céréales. Nos vaches sont de race Montbéliarde, facilement reconnaissables à leur belle robe blanche et marron ainsi que prim holstein ( robe blanche et noir).

Tous les deux jours, un camion vient collecter le lait à la ferme : nous le vendons à la laiterie Danone qui transforme notre lait en Danette dans son usine de Saint-Just-Chaleyssin à quelques dizaines de kilomètres.

Quels sont nos projets actuels ?

Nous avons toujours eu à cœur de faire évoluer nos pratiques dans le sens d’une agriculture raisonnée.

Vous trouverez quelques exemples* en fin de page pour en savoir plus sur ce que nous avons déjà mis en place !

Aujourd’hui nous cherchons à faire évoluer notre système de production pour améliorer notre qualité de vie et rendre attractive la filière laitière pour la jeune génération. 

Nous cherchons dans ces évolutions à améliorer également le bien-être de nos animaux et à réduire l’empreinte carbone de la ferme. 

Dans ce cadre, nous avons effectué un bilan carbone pour identifier les leviers les plus déterminants pour réduire notre empreinte carbone : l’ambition est maintenant, en les mettant en œuvre, de réduire de 8% nos émissions de carbone en trois ans, pas mal, non ?

Et concrètement ?

Actuellement, nous trayons les vaches matin et soir dans une salle de traite :

Nous allons mettre en place un système de traite automatique qui permettra à nos vaches d’aller à la traite en autonomie, quand elles le souhaitent, de jour comme de nuit. Ce nouveau système présente plusieurs avantages :

Pour nous éleveurs, cela nous économisera un effort physique conséquent, quotidien, et à heure fixe

Nos vaches pourront être traites quand elles le souhaitent, potentiellement plus souvent, ce qui leur permettra d’exprimer pleinement leur potentiel laitier

Ce système permettra d’optimiser la production laitière de chaque animal et de réduire les jours improductifs, ce qui est vertueux pour notre empreinte carbone. Un vache émet naturellement du méthane (qui peut être mesuré en équivalent CO2 ou « carbone ») qu’elle produise du lait ou non. Ces émissions sont valorisées lors de la transformation du lait en yaourt et crème dessert à la laiterie. Et c’est pour cela que nous voulons réduire les jours improductifs des vaches.

Chaque vache aura dans ce système son propre rythme, tout le troupeau ne sera plus contraint de manger à la même heure, être trait à la même heure : nos vaches pourront plus facilement tendre vers les « 3x8 » idéaux d’une vache : un tiers du temps à manger, un tiers du temps à ruminer, et un tiers du temps à … dormir, c’est que ça fatigue, tout ça !

Nous allons également mettre en place un système de récupération des eaux de pluies des toits de nos bâtiments agricoles pour être davantage autonomes en la matière. Cette eau de pluie nous permettra de garder l’environnement dans lequel nous travaillons propre et ce sans utiliser de la ressource naturelle en eau potable destinée aux humains. 
L’eau potable ne sera utilisée que pour l’abreuvement des vaches et le nettoyage automatique des tuyaux qui transportent le lait destiné à la laiterie (d’autant que le système de traite automatique demande des nettoyages fréquents pour lesquels l’eau est indispensable).

Par ailleurs nous allons travailler pour réduire l’âge auquel nos génisses vêlent pour la première fois, ce qui leur permettra de produire du lait de façon un peu plus précoce pour là encore, compenser plus tôt leur émissions naturelles de carbone via la production laitière.

Nous voulons partiellement financer le système de récupération et de stockage des eaux de pluies qui représente  un budget de 20 000€. 

Au regard de l’impact vertueux de nos projets sur l’environnement, un bien commun – 60 tonnes de carbone supplémentaires stockées chaque année d’après les calculs de l’expert qui a mesuré l’empreinte carbone de nos projets – nous sollicitons votre aide avec contrepartie, dans l’objectif de récolter un minimum de 1 000€. Notre laiterie, Danone, dans le cadre du programme Les 2 Pieds sur terre apportera un financement de 7 500€ si cet objectif est atteint.

Si vous préférez contribuer en chèque, vous pouvez nous les faire parvenir à l’adresse suivante :

GAEC de Blaune 
315, route de Blaune
38690 Oyeu

Challenge GAEC de Blaune – Danone 
 

Pour les meilleurs contributeurs à notre projet, nous vous proposons :
1ere place : 1 bouteille Evian série limitée Balmain 
2eme place :  1 gourde Volvic édition spéciale « supporter officiel de la coupe du monde de Rugby France 2023  
3eme place : 1 auto « Ford » édition spéciale Majorette Danone 1919  

* Quelques autres exemples de ce que nous avons déjà fait :

il y a quatre ans investissement avec cinq autres fermes du voisinage dans une unité de méthanisation collective

Pourquoi ? 

La méthanisation permet de valoriser les fumiers et lisiers de nos élevages à double titre : elle dégage du gaz injecté sur le réseau qui permet d’alimenter plus de 1 500 foyers pour leur énergie de chauffage. La méthanisation génère également un digestat, un engrais très fertile qui a permis de réduire drastiquement sur la ferme les quantités d’engrais apportées sur nos cultures et prairies. 

 Mise en place il y a quelques années de ventilateurs dans le bâtiment d’élevage, et de brosses pour les vaches 

Pourquoi ?

Assurer le confort de nos vaches avec des ventilateurs en cas de température élevée ou avec des brosses qui leur permettent de se frotter permet aux animaux de se sentir bien. Une vache qui se sent bien, c’est une vache qui a d’autant plus de chance d’être en bonne santé, de valoriser l’alimentation qui lui est fournie en lait de qualité, et pour laquelle l’éleveur ne passe pas un temps démesuré à faire des soins, à administrer des traitements… un vrai cercle vertueux homme-animal-production ! Une vache qui se sent bien et qui produit le lait que son potentiel génétique lui permet, c’est d’autant plus de chances de maîtriser les coûts d’exploitation pour pouvoir pérenniser notre activité et investir dans de nouveaux projets !

Un grand merci d’avoir pris le temps de lire cette présentation de notre ferme et de notre projet. N’hésitez pas à nous soutenir en participant à la collecte ou en diffusant cette page autour de vous !