Bonjour à toutes et tous,

Déjà un grand merci à vous de prendre quelques minutes pour découvrir mon projet, ma vie tout simplement.

Je me présente, Mélanie, maman de deux petits gars, mariée à un homme extrêmement patient, entourée de quelques amis à poils : pour les plus communs, Isis (mon chat de 10 ans) et Loki (mon husky d'amour de 3 ans). Je suis également entourée de Florine, Dachedise, Botelha, Lizzi mes quatre ânesses ainsi que Neptune et Nimbus mes deux premiers ânons. Un ânon est toujours en route et bientôt nous aurons également Héména, la grande fille de Dachedise qui viendra rejoindre la famille.

Ce projet un peu fou qui a effrayé ma famille (n'étant pas du milieu agricole, ils ont pensé que j'étais tombée sur la tête) m'est venu en 2017. Mais à vrai dire, depuis mon enfance il était présent dans mon esprit. Ma formation de base ? Gestionnaire de paie et administration du personnel, ce sera toujours utile dans la gestion d'entreprise.

Les animaux, j'adore, je croise un cheval, une brebis, un chien, une souris, une chauve-souris je m'émerveille sans cesse. Alors pouvoir travailler avec des animaux c'était juste un rêve. Aujourd'hui il devient réalité.

Mais pourquoi des ânes, ou plutôt des ânesses ? 

Il est vrai que depuis quelques années, le lait d'ânesse a bénéficié d'un "effet de mode", mais à présent, grâce aux éleveurs qui travaillent sans relâche pour faire la promotion du lait, mais également de l'espèce asine, les produits au lait d'ânesse sont désormais reconnus pour leurs bienfaits (riche en omégas 3 et 6, hydratant, peu allergisant et j'en passe).

Les ânes, en revanche, pâtissent encore de leur mauvaise réputation "têtu comme une mule", "le bonnet d'âne", "un âne c'est bruyant", etc... Et pourtant, quand on se rend dans un élevage, où ils sont ensemble, habitués aux humains, on se rend vite compte que l'âne est très attachant.

C'est ce côté rustique et outsider qui m'a séduite chez eux. Résidant dans les Pyrénées-Atlantiques, le choix de la race n'a pas été très compliqué : l'âne des Pyrénées bien sûr !

Voici quelques photos des intéressés : photo de gauche Dachedise et Florine, photo centrale Lizzi dit "Prison Break" âgée de 2 ans, photo de droite Nimbus et Neptune les bébés 2023.

Le type d'élevage est choisi, étape 1 validée, mais je ne suis pas exploitante agricole, je n'ai pas de terres, je n'y connais pas grand-chose... Je dois me former !

En 2020, je démarre une formation à distance pour obtenir mon Bac Pro Conduite et Gestion de l'Exploitation Agricole. Stage de 8 semaines au sein d'une chèvrerie (oui une chèvrerie, parce qu'une Asinerie, ce n'était pas assez bien pour mon diplôme semble-t-il). Obtention du diplôme en 2021. Étape 2 - ok. 

Comment acquérir des terres et des animaux ? Coup de chance, fin 2021, je rencontre deux éleveurs qui acceptent de me vendre deux ânesses chacun, et des ânesses des Pyrénées ! C'est partie, on lance l'opération bébé pour celles qui ont plus de 4 ans en 2022, pour une mise bas en 2023. Trois bébés attendus sur 2023 (déjà 2 petits gars nés à ce jour). Étape 3 - fait. 

Mais tout ce petit monde, il faut bien le caser quelque part, avec de la bonne herbe, un accès à l'eau, des coins ombragés, des abris, etc... Je rencontre à nouveau de merveilleuses personnes, tout d'abord les exploitants de la ferme du Brukiza qui m'ont accueilli en stage qui me prêtent des terres le temps que je trouve d'autres prés. Puis je rencontre plusieurs Camots (les habitants de Came), et certains ont des prés qu'ils n'exploitent pas ou peu, et sont ravi d'accueillir des ânesses chez eux. Super, mes 4 ânesses sont chouchoutées. Étape 4 - peut mieux faire, mais on n'est pas à la rue.

Mais que faire du lait ? Le transformer. À la ferme ? Auprès d'un laboratoire ? On coupe la poire en deux et en 2022, je décide donc de me former à la saponification à froid (que je pratiquais déjà chez moi suite à mes recherches) afin de transformer une partie du lait en savons. J'ai contacté un laboratoire local (à Amou 40) afin qu'il transforme une autre partie en cosmétiques ; crèmes visage et lait pour le corps. À ce jour,  j'ai démarré la production de savons pour pouvoir proposer mes produits dès cet été sur les marchés ainsi qu'auprès de gîtes et revendeurs locaux. Mes premiers cosmétiques me seront livrés début juin et mes premiers marchés débuteront début juillet. Étape 5 - en cours.

L'objectif que je n'avais pas encore atteint : acquérir mes propres terres. Après 3 ans de recherches, j'ai enfin trouvé quelques hectares proches de mon domicile afin d'accueillir toutes ces dames et leurs petits. Le compromis est signé, il ne reste plus que la signature définitive d'ici quelques semaines. Ensuite, il faudra se retrousser les manches afin de clôturer, de construire les abris et de déplacer ces mamans sur leur nouveau lieu de villégiature.

Premier palier :  4 000 € 

Cette somme me servira à financer le raccordement au réseau d'eau et d'électricité des terres qui sont en cours d'acquisition (environ 3 000 € à 3 500 €) ainsi que la création de "l'espace parking".  À terme, l'Asinerie souhaite devenir autonome grâce à des récupérateurs d'eau et l'installation de panneaux solaires sur les futurs bâtiments. Cela nécessite une expertise préalable du terrain et des solutions qui peuvent être mises en place sur la parcelle.

En attendant, l'accès à l'eau est indispensable dans un élevage et encore plus en production laitière. Cela nous permettra également en cas de sécheresse d'assurer un accès pérenne à cette ressource.

Second palier : 7 000 €

En atteignant ce palier, vous me permettrez de financer un espace de stockage pour le foin, les granulés et mon matériel d'exploitation. Je ne suis pas équipée pour transporter des ballots de foin, ils sont actuellement sur la parcelle, sur des palettes protégés par du plastique, un hangar de stockage éviterait d'utiliser du plastique et de mieux conserver le foin.

Troisième palier : 11 000 € 

Enfin, si votre générosité dépasse mes attentes et que nous atteignons le palier de 11 000 € ou plus, nous pourrons envisager dès cette année de créer un lieu d'accueil couplé à un laboratoire. Cette installation me permettrai de produire mes savons directement sur l'exploitation.

Ce projet a vu le jour grâce au soutien de mes proches ; mes enfants, mon mari, ma famille, mes amis, mes collègues, des connaissances devenus des amis, des Camots et Camotes, des éleveurs, de ma nouvelle super banquière, des rencontres inattendues...

J'ai encore besoin d'un coup de pouce, mais cette fois-ci financier, je sais que toutes les personnes qui m'ont aidé précédemment le feront encore. Je compte aussi sur toutes les bonnes volontés, sur les rêveurs, les mum-entrepreneuses, les amoureux des animaux, de la nature, les curieux, n'hésitez pas, que ce soit un don financier ou si vous souhaitez venir donner un coup de main sur le chantier, vous serez bienvenu(e)s.

Vous pouvez contribuer via cette cagnotte en ligne ou en envoyant directement un chèque à l'Asinerie : 

Asinerie des Camot's 

485 Avenue des Pyrénées

64520 CAME

Merci à vous !

Mélanie