Bonjour et bienvenue !

Ici Lionel, à Saint-Amand-Jartoudeix, petite commune magnifique dans le sud-ouest de la Creuse.

Je suis en pleine création d'une éco-pépinière fruitière et j'aurais besoin de votre aide pour faciliter le financement de ce projet.

De formation scientifique, rien ne me destinait à cette nouvelle vocation agricole. C'est par une succession de prises de conscience à différentes échelles, qu'au fil des ans, un fort besoin de reconnexion à la nature s'est fait ressentir.

Dans les premiers temps, ce besoin s'est exprimé à travers un potager familial devenant chaque année un peu plus grand. Cependant, comme ce n'était pas suffisant, nous avons pris la décision familiale de changer de vie et de déménager dans un lieu plus grand et encore préservé. C'est ainsi que nous avons rejoint ce petit coin de Limousin, il y a déjà trois ans.

Ces dernières années, cette volonté de construire un projet agricole s'est étoffée, a muté et mûri pour finalement aboutir à la création de la Pépinière du Bourg, après m'être formé au métier de pépiniériste.

L'offre de cette pépinière s'axera autour du jardin forêt comestible, des petits fruits, des arbres fruitiers et des plantes permettant de soigner naturellement les végétaux.

Pour donner une idée des plants qui seront proposés, voici une petite liste non exhaustive : baies de mai, arbousier, argousier, caseillier, cassissier, myrtillier, goji, framboisier, canneberge, mûrier, groseillier, amélanchier, poivrier, kiwi, vigne, poirier, abricotier, cerisier, pommier, figuier, plaqueminier, cognassier, prunier, amandier, miscanthus, roseau, bourrache, lavande, consoude, tanaisie, euphorbe épurge, prêle, sauge d'Afghanistan...

La Pépinière du Bourg proposera ses plants via un site Web et livrera dans toute la France métropolitaine.

Le choix de produire des plants d'arbres et d'arbustes est né d'un simple constat : il est difficile de se fournir en plants bio.
Nous l'avons constaté en voulant nous fournir il y a trois ans : ruptures de stocks, offre limitée en bio, réservations obligatoires...

La demande est juste trop forte, ce qui est une excellente nouvelle, car je suis convaincu qu'il nous faut planter, planter et encore planter, partout où c'est possible...En privilégiant des essences comestibles...
Il semble y avoir une prise de conscience collective, de plus en plus marquée, que quelque chose cloche dans notre façon d'habiter la Terre. Faire une part plus grande au végétal, et en particulier aux arbres, est une tendance qui se renforce.

Mais encore faut-il disposer de jeunes plants pour les plantations...Souhaitant participer activement à cette re-végétalisation du monde, j'ai donc décidé de devenir pépiniériste !

La Pépinière du Bourg est déjà certifiée BIO mais le but est d'aller encore plus loin, avec une approche agroécologique réellement durable, s'appuyant sur des écosystèmes sains et en équilibre.

Les pratiques qui seront mises en place s'inspirent de beaucoup de principes de la permaculture.

Plus concrètement, les grands fils directeurs de l'éco-pépinière seront, entre autres :

• imiter les écosystèmes spontanés (la nature comme modèle),
• utiliser l'énergie du soleil (réduire autant que possible le recours au pétrole),
• boucler les cycles (ressources, déchets, ...),
• tirer parti des services écosystémiques (auto-régulation, parasites, microclimats, besoins en eau réduits...),
• donner aux arbres une place essentielle (mycorhizes, ombre, faune sauvage, biomasse,...),
• créer une synergie entre végétaux et animaux (fertilité),
• préférer les vivaces aux annuelles (meilleure résilience),
• favoriser la biodiversité (points d'eau, abris, variétés de milieux, zones sauvages...),
• valoriser les plantes pionnières (prêle, fougère, genêts,...).

Ces grands principes, couplés à des choix de variétés résistantes (souvent anciennes), tendent vers un même objectif de résilience et d'indépendance territoriale.

Telle que je l'ai conçue à ce jour, la pépinière s'axera autour de 4 piliers essentiels et complémentaires :

• de multiples haies, mini jardin-forêts et vergers pour la ressource génétique à multiplier,
• une zone plein champ pour tous les porte-greffes et les arbustes greffés,
• un bout de hangar pour les activités de greffage sur table, rempotage, bouturage et pour gérer les expéditions,
• une zone hors sol et une serre pour pouponner tous les bébés plants en godets.

Le reste de notre terrain sera dédié aux multiples réserves en eau, à des zones sauvages, aux animaux, à la biodiversité et il fournira également les ressources en biomasse pour assurer la fertilité dans le temps.

Étant donné que je pars d'une prairie en friche, il y a beaucoup de travail à accomplir avant de multiplier les premiers végétaux et de donner corps à ce rêve de pépinière.

Le travail ne m'a jamais fait peur et quand on est passionné, ça va tout seul... ou presque :). Par contre, un tel projet demande aussi des moyens financiers et c'est là que je coince et éprouve des difficultés pour boucler le financement de la zone hors-sol.

Cette zone est d'autant plus importante que c'est elle qui demande le plus de ressources en eau. Or l'été que nous venons de vivre nous a bien montré qu'en période d'intense sécheresse et chaleur, il est difficile de disposer de l'eau nécessaire.
Tout a donc été pensé, dès la conception, pour réduire au maximum les besoins en eau de la pépinière :

• densification des plants,
• arrosage par micro-aspersion (le plus efficace dans mon cas),
• récupération des eaux perdues,
• stockages tampon (mares et citernes souples),
• voiles d'ombrage pour limiter l'évaporation.

C'est donc pour cette partie de 250m², qui accueillera tous les jeunes plants de petits fruits mais aussi les plantes en godets, que je sollicite votre aide via cette collecte.

Concrètement, voici les 3 paliers qui me permettraient de démarrer avec une pépinière hors-sol opérationnelle et avec une gestion optimisée de l'eau.

Avec ce premier palier atteint, la pépinière hors-sol commencerait à prendre forme. Elle disposerait de son squelette capable d'accueillir l'irrigation et les voiles d'ombrage.

Cette zone est conçue pour accueillir 660 caisses de maraîcher au format standard 600x400. La largeur des allées, la position des asperseurs, la circulation, tout est pensé pour densifier au maximum et limiter ainsi les pertes d'eau.

Pour construire la structure, j'ai besoin de réaliser :

• un terrassement pour aplanir le terrain qui a une pente de 10%, sans quoi les plants pousseraient de travers dans les godets. Coût : 270€.
• Une grande allée principale pour circuler avec les brouettes sans m'embourber à cause des pluies d'hiver. Coût : 750€.
• La structure elle-même à base de chaînages et de tubes acier carrés. Solution faite maison la plus économique. Coût : 1 480€.

Une fois ce premier pas franchi, il serait alors possible d'installer l'irrigation qui fait l'objet du palier suivant.

Le palier 1 (2500€) + 2300€ = palier 2 à 4800€

Pour arroser efficacement, le plus pertinent est le goutte à goutte. Cependant, dans le cas de la pépinière hors sol, cette solution est inenvisageable. Avec plus de 15 000 pots de 9x9cm, il serait en effet impossible de gérer le dépôt des gouttes.

C'est pourquoi je me tourne vers une autre solution très efficace : les micro-asperseurs.
Ils sont capables de créer une sorte de brouillard d'irrigation et limite la quantité d'eau nécessaire.

Si vous m'aidiez à franchir ce palier, j'aurais l'opportunité d'installer :

• les 46 asperseurs nécessaires. Coût : 275€.
• Le circuit d'alimentation (tuyaux, raccords, vannes, etc...).                 Coût : 1 125€.
• La pompe et ses filtres. Coût : 900€.

Avec ces 2 300€ supplémentaires, une étape essentielle serait franchie. Les bébés plants disposeraient d'une atmosphère propice à leur développement.

Il ne resterait alors plus qu'à les protéger des assauts, parfois trop violents, de notre bon vieux soleil.

Le palier 1 et 2 (4800€) + 1200€ = palier 3 à 6000€

Ce troisième palier permettrait de finaliser la pépinière hors sol en ajoutant à la structure de grandes voiles d'ombrage.

Ces voiles sont étudiées pour laisser passer 50% des rayons du soleil. Ainsi, les plants peuvent se développer harmonieusement sans être brûlés. L'évaporation est également très fortement réduite, ce qui limite considérablement les besoins en eau.

En plus du budget voiles (coût 550€), j'ai également prévu une enveloppe de 650€ pour planter des arbres des pagodes aux pieds des chaînages de la structure.
Cette variété au développement rapide et au feuillage caduque propose un feuillage filtrant mais non occultant.
Ainsi, au bout de quelques années, ils pourraient prendre le relais des voiles d'ombrage et assurer la même fonction mais de façon naturelle.

Si vous souhaitez contribuer à mon projet sans passer par Internet, vous pouvez m'envoyer un versement par chèque (sans oublier de noter vos coordonnées et votre email) à l'adresse suivante :

Lionel LUQUÉ
SCEA La Pépinière du Bourg
13, rue de la mairie
Le Bourg
23400 Saint-Amand-Jartoudeix

Un immense merci à vous pour votre attention et l'intérêt que vous porterez à mon projet, pour votre contribution financière (voir contreparties ci-contre) ou tout simplement pour votre soutien via la diffusion de cette aventure !