Une distillerie d'huiles essentielles bio, écolo et mobile

La Ferme de Vanadal, c'est 17 hectares de diversité de milieux et de nature préservée ...

Vue sur la parcelle d'aromatiques et la prairie des chevaux

 ... les chevaux maintiennent les milieux ouverts et réensemencent la terre, les abeilles pollinisent les plantes aromatiques et sauvages et fournissent le miel et la cire pour les produits cosmétiques et les poules favorisent et stimulent la vie du sol. C’est un projet de vie, un projet familial et professionnel, totalement intégré dans l’environnement...

HISTORIQUE DU PROJET

Je m'appelle Benjamin Zimra, j'ai 35 ans, je suis papa de 2 garçons de 6 et 4 ans et je vis en couple avec ma compagne Servane depuis plus de 10 ans.

Lorsque nous nous sommes rencontrés avec Servane, nous sommes très vite tombés d'accord sur une chose : notre volonté de ruralité !

Nous avions le projet commun d’élever des chevaux et de proposer un hébergement touristique.

Notre première poulinière Loopy et son poulain, été 2015

Et de mon coté, je voulais produire des huiles essentielles en Agriculture biologique. C'était un projet qui avait mis plusieurs années à mûrir, principalement après notre passage en Corse, ou nous avons vécu 2 ans.

Et nous voila partis de rien. Nos parents n'étant pas agriculteurs, il a fallu trouver une terre d’accueil qui soit propice à la culture et la cueillette de plantes aromatiques et d’une ferme qui corresponde à notre envie commune.

En 2010, nous avons trouvé une ferme à l’abandon, ici, sur les terres des Causses du Quercy, dans le Lot, que nous avons entrepris de rénover (et c'est pas fini ! )

Vue d'ensemble de la ferme, été 2017

Puis en 2012, je suis devenu Agriculteur ... ou plutôt Paysan Distillateur.

A partir de ce jour, j’ai mis toute mon énergie et ma motivation autour d’un objectif : devenir le distillateur qui produira les huiles essentielles que tous les consommateurs et amateurs d’aromathérapie voudraient utiliser. Des huiles essentielles et des hydrolats d’une qualité exceptionnelle.

C’était un objectif exigeant mais complètement en phase avec l’idée que je me faisais de ma profession.

Nos rangs de thym à thymol, printemps 2016

J’avais des connaissances en biologie, physique et chimie de part mes études. Il ne me restait plus qu’à parfaire mes connaissances des plantes et les techniques de transformation.

Alors j’ai entrepris des études complémentaires sur les plantes aromatiques, fait des stages, des rencontres, j’ai lu des ouvrages et échangé avec de nombreux professionnels…

A l’époque, j’ai eu beaucoup de difficultés pour trouver les financements nécessaires à la mise en place de mon projet. Il fallait d’abord acquérir la ferme, puis travailler la terre, acheter et planter les aromatiques et surtout, investir dans un alambic pour distiller.

Et devant les refus successifs des banques pour m’aider dans mon installation, j’ai entrepris avec un ami, Thierry, l’auto-construction de mon Alambic de 200L en 2015.

construction de la plateforme de distillation, du laboratoire de transformation, du stock et de la boutique, été 2017

Avec cet alambic "maison" et artisanal, j'ai pu faire mes premiers pas en tant que distillateur, et ainsi comprendre le fonctionnement et les subtilités de cet art si particulier, si délicat. Nous avons réussi à produire des huiles essentielles et des hydrolats d'excellente qualité ! Une qualité reconnue par des professionnels comme le professeur Pierre Franchomme et par mes clients.

La qualité de mes huiles et mes hydrolats, je la dois essentiellement aux plantes cultivées exclusivement en Bio et récoltées manuellement avec soin, que je distille souvent immédiatement après récolte.

Démonstration de distillation lors d'une foire aux plantes, printemps 2018

Puis, par bouche à oreille, en deux saisons, il s’est crée tout un réseau de producteurs et de consommateurs autour de ma distillerie.

Les visites de la distillerie, que ce soit pour des producteurs, pour mes clients sur les marchés ou des hôtes séjournant dans notre gîte se sont intensifiées !

Et l’été dernier, mon alambic à montré ses limites : j’ai dû distiller nuit et jour afin d'honorer mon engagement à distiller les plantes le plus frais possible pour répondre aux demandes croissantes de mes partenaires.   

J’ai même des clients et des producteurs, qui attendent que je sois en mesure, d'un côté, de leur fournir de plus gros volumes d'huiles essentielles, et de l'autre de disposer d'un outil capable de distiller de plus grandes quantités de plantes.

Distillation de la Rose de Damas, été 2018

J’arrive à un stade de développement de mon entreprise où il faut que je me lance et que je saisisse les opportunités. Jusqu’alors, je suis cotisant de solidarité, et il peut m'arriver de travailler en tant que salarié à l’extérieur de mon entreprise. Mais avec ces perspectives, je vais pouvoir aussi faire évoluer mon statut agricole pour devenir chef d’exploitation à titre principal. Je vais pouvoir vivre de mon activité et en faire profiter ma famille.

Exposition des produits chez un revendeur à Lalbenque, automne 2018

Je dois donc investir dans un alambic mobile, monté sur remorque, d’une capacité de 1000 L. J'ai choisi de confier la réalisation technique du projet à l'entreprise Les Alambics du Centre, dirigé par Pierre Lavergne, dont la réputation a traversé nos frontières.

PARTICULARITES TECHNIQUES DU PROJET

Le projet se veut donc ambitieux car il regroupe 2 exigences : qualité technique et performances environnementales.

Mais pourquoi vouloir acquérir une distillerie mobile  ?

Ces 4 saisons de distillations m'ont permis d'expérimenter beaucoup de transformations différentes : j'ai distillé des plantes immédiatement après récolte, parfois quelques jours après récolte (pré-fanées), puis parfois plusieurs semaines ou plusieurs mois après récolte.

Il en est ressorti plusieurs constats : la qualité olfactive de l'huile essentielle de la même plante, distillée fraîche ou sèche, est très différente. Et souvent, lorsque la plante est mal séchée, ou trop séchée, l'huile sent mauvais !

Et en ce qui concerne l'hydrolat, on sent immédiatement la différence entre un hydrolat issu de plante fraîche et un hydrolat issu de plante sèche.

Contrôle qualité du Laurier noble

Et bien souvent, les hydrolats et huiles essentielles issus de transformations industrielles, réalisés dans des cuves gigantesques, sous hautes pressions et hautes températures, n'ont pas la délicatesse olfactive des produits artisanaux, même en bio !

Quant aux analyses dites "chromatographiques", qui permettent de déterminer le type et la quantité de molécules actives présentes dans une huile essentielle, elles sont souvent très peu qualitatives quand la plante a été fragilisée par un mauvais stockage, un mauvais séchage ou une fermentation pendant son transport ...

J'en suis arrivé à la conclusion que dans beaucoup de cas, la distillation de la plante fraîche était à privilégier.

Et quels sont les avantages pour les producteurs partenaires ?

 => gagner du temps et de l'énergie, quand on sait à quel point les emplois du temps sont chargés

=> savoir exactement quand et dans quelles conditions ont été distillées leurs plantes, que bien souvent ils apportent et laissent en attente qu'elles soient transformées.

=> une transparence totale du rendement en huile essentielle et de la qualité de la transformation.

Au delà de la volonté d'acquérir du matériel plus important, et mobile, il y a une volonté de travailler avec du matériel qui réponde au maximum à des critères environnementaux.

En quoi cette distillerie serait différente des autres ?

Dessin technique du prototype pour Vanadal

Un alambic consomme de l'eau :

 - pour produire de la vapeur => nous souhaitons monter un adoucisseur de haute qualité qui permettra de réduire le taux de calcaire, et ainsi protéger la chaudière de la corrosion due aux dépôts de calcaire sur les tubes de fumées. Il en résultera une durée de vie plus importante du matériel.

 - pour refroidir la vapeur : Notre système prévoit l'utilisation d'un Aéroréfrigérant qui permettra de créer un circuit d'eau fermé. Ainsi, l'eau de refroidissement n'est pas gaspillée contrairement à un système de refroidissement traditionnel à écoulement perdu.

La chaudière nécessite du combustible :

Notre choix se portera, si le financement nous le permet, vers une chaudière qui pourra utiliser de l'huile végétale en remplacement du fuel afin de lutter au mieux contre l'exploitation des ressources fossiles. L'idéal sera même d'utiliser de l'huile végétale recyclée issue des déchets de la restauration. Même si l'approvisionnement sera plus compliqué, et le rendement moins bon que le fuel, l'impact écologique sera bien plus en accord avec l'idée que nous nous faisons de l'utilisation des ressources naturelles.

CONCLUSION

Maintenant il y a urgence ! car si je ne m’équipe pas d’un matériel plus gros, je vais perdre des clients. Et comme je ne veux pas baisser mon niveau d’exigence en terme de qualité, pour répondre présent, je dois pouvoir me déplacer sur les parcelles pour distiller les plantes fraîches.

Je peux aujourd’hui, en partenariat avec des producteurs locaux, distiller de nombreuses plantes et fleurs de notre région, de la lavande au genévrier, de l’ortie au millepertuis, je valorise notre terroir à travers ces transformations.

Je participe aux marchés de producteurs pour faire découvrir mes produits. Et ce qui revient régulièrement de la part de mes clients, c’est leur désir de consommer toujours plus local, toujours plus bio, et toujours plus qualitatif…

Foire aux plantes de l'Abbaye Nouvelle, printemps 2017

Alors si vous pensez également que la qualité des huiles essentielles et des hydrolats que vous utilisez est primordiale, et que les méthodes de tranformation doivent etre respecteuses de l'environnement, j’espère que vous soutiendrez notre projet.

=> Le coût estimé de notre projet s'élève à 61 000 € HT.

Nous l'aurions volontiers autofinancé en totalité mais il nous manque 56 000 euros !

Notre banque voudrait bien nous aider, mais l'entreprise ne propose pas assez de garanties...

Nous faisons donc appel à votre générosité, votre soutien, votre volonté, pour récolter le montant le plus élevé possible.

Le materiel à financer se compose de :

 - une remorque : 3 500 €

 - un adoucisseur : 2 500 €

 - un refrigerant : 3 000 €

 - Une chaudière a vapeur : 16 000 €

 - Un alambic complet : 22 000 €

 - un groupe élecrogène : 1 500 €

 - les pompes, la tuyauterie : 6 000 €

 - le montage des éléments : 6 500 €

 - les contreparties que nous vous proposons constituent environ au moins 20 % du montant récolté.

 - Frais de service MiiMOSA (8 % HT du montant collecté)

Nous sommes conscients de l'immense challenge que constitue cette collecte. C'est pour cette raison que nous souhaitons solliciter votre aide pour un montant de 8 000 €.

Ces 8 000 € ajoutés à notre apport de 5 000 € nous permettraient, dans un premier temps, d'acheter la remorque et les premiers éléments de la distillerie.

Et si nous dépassons l'objectif ?

Tout ce que nous pourrons récolter au delà de l'objectif initial nous permettra de réduire la part de prêt bancaire et ainsi financer plus facilement la totalité du materiel.

Pour celles et ceux qui ne souhaitent par faire de don par carte bancaire, vous pouvez adresser vos chèques à l'ordre de Vanadal à l'adresse suivante :

Ferme de Vanadal

Les Grèzes

46230 ESCAMPS

Nous nous engageons à reverser à MiiMOSA tous les dons reçus dans le cadre de la collecte issue de la plateforme et vous aurez bien sûr accès aux contreparties.

N'oubliez pas d'inscrire au dos du chèque la contrepartie voulue, si vous en avez choisi une.

Encore merci à toutes et tous !