Un bon cheval pour des bons légumes ! :-)

Bonjour !

 

Je m’appelle Nicolas, et ça y est... je me lance dans la concrétisation d'un vieux projet !

CREER UNE FERME MARAÎCHÈRE !

 

et devenir agriculteur

Comme l'étaient mes grands-parents (et leurs parents avant eux...).

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Mais quelle mouche l'a piqué ?!...

 

Tout ça ne date pas d'hier...

J’ai grandi en passant la plupart de mes vacances scolaires dans les fermes de mes 4 grands-parents, qui pratiquaient la polyculture-élevage, comme cela se faisait encore beaucoup dans la région à cette époque.

Ce sont eux qui, peut-être sans le savoir, ont cultivé chez moi une sensibilité particulière qui m’amène aujourd’hui à rapprocher mon chemin de vie de celui qui fût le leur.

Je passais alors le plus clair de mon temps à observer la nature tout en participant activement, à mon échelle, à la plupart des travaux de la ferme (traite et soins des animaux, travaux aux champs, moissons, etc,...). Et tous les souvenirs que j’en garde sont des souvenirs particulièrement heureux…! :-)

Et puis ma vie professionnelle m'a emmené vers le monde de la culture et du spectacle vivant pour lesquels je suis devenu d’abord technicien vers le milieu des années 90, puis régisseur général à partir de 2010. Je travaille aujourd'hui à temps partiel pour une entreprise spécialisée dans l'intégration de systèmes de sonorisation professionnelle.

Cependant, la base de ce qui m’a construit est toujours restée intacte, même après 30 ans :

La nécessité du contact et de l’interaction avec la campagne...

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A 47 ans, j'ai aujourd'hui en poche un diplôme de Responsable d’Exploitation Agricole (BPREA) validé en 2018, avec une spécialisation en maraîchage biologique. J’ai aussi suivi l’option "traction animale" (Comme on peut le voir sur la photo en haut de cette page, prise durant l'un de mes stages).

Car, oui, comme mes grands-parents, et leurs parents avant eux,

j’ai bien l’intention de cultiver mon petit lopin de terre...

...à l’aide d'un cheval !

Ci-dessus, ma grand-mère paternelle avec les chevaux de la ferme, dans les années 40. (Cette photo a été prise pour l'envoyer à mon grand-père qui, à cette époque, était prisonnier de guerre en Allemagne)

 

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Mais sinon...  plus concrètement...?

 

Tout d'abord, gardons à l'esprit que, chaque chose ayant un "début", je me considèrerai "débutant" durant les premières années et aussi longtemps que nécessaire...

Car il faudra bien plus d'un an, pour apprendre à mener parfaitement le cheval, et maîtriser les techniques de cultures maraîchères. Bien plus d'un tour de pendule pour vérifier ce qui fonctionne et repérer les difficultés, pour tomber, se relever, et recommencer... pour trouver la bonne méthode, acquérir les bons gestes, les réflexes de base et finalement prétendre à un début de savoir-faire... la route sera certainement longue avant l'aube de la maîtrise.

Mais chaque nouvelle aventure commence forcément par un premier petit pas, et tous ceux qui savent faire du vélo ont eu un jour du rouge aux genoux...!

Donc, concrètement... tout en conservant mon emploi actuel à temps partiel (qui me permet aujourd'hui de me loger et de manger à ma faim), je prévois de lancer progressivement cette activité agricole en la dimensionnant raisonnablement de façon à ce qu'elle soit cohérente avec ma disponibilité restante.

Cela signifie que je devrai tout faire pour minimiser les risques d'échec au début. C'est à dire produire peu (au maximum une petite dizaine de légumes différents à l'année), sur une surface gérable (environ 1 000 à 2 000m² maxi), et tenter de faire tout ça le mieux possible.

Plus tard, en vitesse de croisière et avec davantage de maîtrise, je pourrai viser une production de 20 à 30 variétés différentes de légumes, tout au long de l’année, sur une surface cultivée proche d'1 ha. (petit mémo: 1 hectare(ha) = 10 000m², soit 100m x 100m)

Parallèlement, cette petite activité va faire l'objet, dès 2021, d'une demande de certification en Agriculture Biologique, et les légumes seront proposés à la vente localement, en privilégiant le plus possible la vente directe et les circuits courts.

Et enfin, pour supporter tout ça il y aura "Le Micro-Sillon": c'est le nom que j'ai choisi pour ma petite entreprise (qui, espérons-le, ne connaitra pas la crise...) ;-)

 

D'accord, mais pourquoi un cheval ?

 

L'utilisation du cheval de trait présente beaucoup d'avantages pour ce type d'agriculture, à plus forte raison en agriculture biologique sur des petites surfaces.

Notamment, elle est intéressante pour la préservation du sol (tassement grandement limité, apport de fertilisants naturels, pas de pollution, maintien d'un sol vivant,...), mais aussi pour le bien-être de l'agriculteur (autonomie énergétique, rythme de travail plus calme, compagnie de l'animal,...).

Bien sûr, l'ensemble du projet pourra s'étoffer au fil du temps, avec comme objectifs parallèles de favoriser au maximum la protection de la biodiversité sur le lieu, créer et entretenir des liens avec les gens qui vivent ici, tout en étant acteur d'une économie locale, cohérente et ancrée dans le réel.

Sur tous ces aspects (environnemental, social, économique...), le cheval a un rôle évident à jouer, bien plus qu'un tracteur !

Par ailleurs, concernant l'aspect environnemental et la protection de la nature, il faut savoir que l'ensemble du lieu est déjà référencé en tant que refuge auprès de la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), et l'aménagement d'un petit plan d'eau ou l'accueil de ruches sont aussi au programme...

Un couple de tourterelle des bois (espèce migratrice menacée) a ses quartiers d'été sur le lieu...

Panneau refuge LPO

Car depuis cette année, j’habite cette petite maison au milieu de 4,5ha de prairies, bois et futaies, au cœur du Poitou, où j'ai mes racines (si je puis dire...).

4,5ha, c’est la superficie idéale pour se lancer !!

Et puis...  Quand on les stimule, les événements positifs se mettent à accélérer, et finissent par s’enchaîner d’eux-mêmes…

C'est ainsi qu’en discutant avec des personnes déjà très ancrées dans le milieu, l’opportunité d’acheter un cheval vient déjà de se présenter à moi.

Et c’est la raison pour laquelle je fais aujourd’hui appel à votre soutien !

 

Voici donc ma future collègue !

  

Elle se prénomme Roza ! :-)

Il s’agit d’une jument de race comtoise : les traits comtois ont la réputation d’être des chevaux puissants et dociles à la fois.

Elle a 15 ans, et elle connait très bien le travail agricole, mais aussi l'attelage et la selle. C’est le cheval idéal pour un débutant comme moi, car comme dit l'adage :

"A jeune meneur, vieux cheval !" (et inversement...).

Elle a été éduquée au travail par Léna Thoury, installée près du Dorat en Haute-Vienne.

C’est grâce à Manu Davignon, dont l’expérience du travail avec les chevaux n’est plus à démontrer, que cette opportunité s’est présentée. C’est aussi Manu qui va m’accompagner, m’apprendre à mener le cheval correctement, et m’aider à me perfectionner. C’est également lui qui va me fournir collier et harnachement, m’initier à la bourrellerie et au travail du cuir, ceci afin de perpétuer ce savoir-faire et me permettre de gagner en autonomie.

Manu Davignon : vous l'avez peut-être vu dans ce joli petit film documentaire  (je fais un peu de pub, mais c'est pour des bons produits !... ;-) )

C’est tout un programme qui s’annonce, et c’est pourquoi

votre soutien me sera très précieux !!

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L’acquisition récente du foncier représente déjà un effort financier important pour lequel j’ai un prêt bancaire en cours. Il m’est donc difficile de financer seul tous les investissements de départ indispensables au lancement de ma nouvelle activité.

Plus tard, lorsque la vente de ma production de légumes commencera à générer un chiffre d’affaire suffisant, je pourrai envisager certaines améliorations (construction d’un petit bâtiment agricole, agrandissement de la surface de cultures sous abris, etc... ).

Mais venons-en au fait... Voici comment l’argent de cette petite cagnotte sera investie :

4 paliers progressifs pour un objectif ultime situé à 8 000€ !

 

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Un premier palier à 3 000€ permettra de financer

l’acquisition du cheval :

 

- Achat du cheval de trait (jument comtoise) -->  3 000€

YES !!

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Un second palier jusqu'à 4 500€ pour offrir

à ce sympathique cheval 

un magnifique harnachement :

 

- Collier (occasion refait à neuf par Manu Davignon) --> 500€

- Harnachement complet (réalisé sur mesure par Manu Davignon) --> 1 000€

TOTAL --> 1 500€

Soit : Palier n°1 (3 000€) + Palier n°2 (1 500€) =  4 500€

re-YES !!

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Si ces 2 premiers paliers sont atteints (ce sera déjà fantastique !!),

peut-être pourrons-nous rêver

d’un 3ème palier jusqu’à 6 000€

pour financer l’équipement suivant :

 

- Matériel de clôture pour 1,5ha (Piquets, rubans, électrificateur,...) --> 1 200€

- Complément en paille et fourrage pour la première saison --> 300€

TOTAL --> 1 500€

Soit : Palier n°1 (3 000€) + Palier n°2 (1 500€) + Palier n°3 (1 500€) = 6 000€

YES !  YES !!... et re-YES !!!

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Et si on est complètement foufous...

on pourrait tenter le Super-Banco (super ! super ! super !...)

 

avec un objectif à... 8 000€ Mesdames et Messieurs !!

 

Pour des outils de travail du sol (à accrocher derrière le cheval...) :

 

- Cultivateur canadien (occasion) --> 150€

- Kassine complète (porte outils modulaire) --> 1 500€

- Bineuse, herse, buttoir,… (occasions) --> 200€

- Matériel de débardage (chaines, arrête de poisson, etc...) --> 150€

TOTAL --> 2 000€

soit : Paliers 1 + 2 + 3 + 4 = 8 000€ !!

OooOH YEAAAAH !! :-)

 

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Je compte fort sur vous

pour m'aider à mettre le pied à l'étrier !

 

Pour celles et ceux qui souhaitent m'aider mais qui préfèrent le faire par chèque, c'est possible en l'envoyant directement à mon adresse :

Nicolas Blanchard

3, Lieu-dit L'Herbertière

86480 Rouillé

(Pensez surtout à joindre vos coordonnées, adresse et email, afin de pouvoir recevoir votre contrepartie !)

Et tout de suite, un premier GRAND MERCI à toutes et tous

pour avoir pris le temps de lire ces lignes,

en attendant de vous accueillir très bientôt au milieu des rangs de légumes... ;-)