Trufficulture en Normandie

La Forêt Naissante.

🌳 Une forêt nourricière en Normandie : un projet de régénération à long terme

Bonjour à tous, moi c’est Yvan ! Mon objectif : transformer un herbage en une forêt vivante, comestible, et partagée.

Nous vivons sur un ancien domaine agricole en Normandie, autour d’un moulin à eau niché dans un vallon. Un petit fleuve côtier, la Sinope, traverse le domaine, ainsi qu’un chemin de randonnée. Nous sommes situés entre la baie de St Vaast la Hougue et la plage du débarquement d'Utah Beach sur les communes de Lestre et de Quinéville.

Après avoir travaillé la mer — grande et petite pêche, élevage d’huîtres, culture d’algues et fabrication artisanale de feuilles de nori — je me consacre aujourd’hui à la régénération de ce paysage rural.

C’est aussi un rêve d’enfant : planter une forêt. Je porte ce projet avec mon fils de 8 ans et lui fais partager cette expérience rare.

Toujours proche de la nature et des éléments, j’ai appris à écouter le vent, à sentir les signes du vivant.
Aujourd’hui, je vous propose de tenter l’aventure avec moi.

Nous allons planter des chênes pubescents — une essence méridionale qui migre naturellement vers le nord sous l’effet du réchauffement climatique — mais aussi des charmes, des noisetiers, des hêtres et parmi eux, des arbres truffiers sélectionnés et plantés en fonction de l’exposition, de la nature  du sol (physique et chimique) et de l’humidité.
La parcelle est en pente, exposée plein ouest : un terroir prometteur.

Les arbres truffiers sont mycorhizés avec des truffes certifiées INRAE Tuber Uncinatum.
La mycorhization, c’est une alliance entre une plante et un champignon, une coopération naturelle et invisible, gage de résilience.
Bien sûr, tenter la trufficulture en Normandie est un pari audacieux. Mais les conditions évoluent, et je crois que le moment est venu d’essayer.

🤝 Pourquoi j’ai besoin de vous

C’est ici que vous pouvez faire une vraie différence.
Ce projet n’est pas une opération commerciale, ni un placement rentable.
C’est un acte de régénération, un choix de vie, une manière d’habiter la terre autrement.

Je ne cherche pas de rentabilité. Ce que je plante aujourd’hui, je ne le récolterai peut-être jamais. Les truffes, si les conditions sont réunies, apparaîtront au bout de 5 ans minimum. Mais je le fais avec la conviction que ce lieu peut redevenir nourricier, accueillant et vivant.

Votre contribution est philanthropique.
💪Elle soutient une forêt comestible, conçue pour s’intégrer dans le paysage, enrichir la biodiversité, et transmettre un savoir-faire local.

🌿Avec un impact mesurable sur la biodiversité et la décarbonation locale — chefs d’entreprise, ce projet est aussi le vôtre ! 

Chaque don est un engagement. Il rend possible la première étape d’un projet de longue haleine, mené avec soin, humilité et cohérence.

🧪 Une parcelle test pour lancer la dynamique

Ce financement concerne la première étape du projet : une micro-parcelle test, pensée comme laboratoire vivant.

Nous y planterons une centaine d’arbres répartis en deux temps : 50 à l'été 2025 et 50 à l'automne 2025 afin d’observer :

• L’évolution du sol et la compatibilité des essences
• La dynamique du brûlé truffier, ce phénomène où la terre se dénude autour de l’arbre, signe de l’activité souterraine du champignon.

Cette phase préparatoire servira de modèle pour l’extension progressive du projet à l’ensemble des 1,7 hectares de la parcelle, en s’adaptant aux spécificités de chaque zone. En fonction des essences et des espacements, la parcelle pourra accueillir jusqu'à 500 arbres.

🌲 Une démarche forestière reconnue

Pour garantir la cohérence sylvicole du projet, je suis accompagné par le Centre National de la Propriété Forestière (CNPF).
Cette collaboration permet :

• un suivi technique rigoureux des plantations
• une sélection des essences adaptées au contexte local
• une intégration dans une démarche de gestion forestière durable, via un PSG (Plan Simple de Gestion), des expérimentations régionales et le réseau CONQueTh.

Ce projet allie résilience, vision à long terme et enracinement local.
Il contribue à réinventer notre lien à la terre, en ancrant des pratiques écologiques et comestibles dans nos territoires.

📅 Un calendrier réaliste, une vision enracinée

Le projet est déjà amorcé sur le terrain : repérage, observation, premières analyses de sol, dialogue avec les techniciens forestiers du CNPF… Tout cela se met en place. 
Les grandes étapes du calendrier prévisionnel :

Printemps 2025 :
- Préparation fine de la micro-parcelle test (débroussaillage, premiers aménagements manuels, éventuel amendement doux selon les analyses de laboratoire).
- Ajustement du plan de plantation selon les dernières observations terrain et les recommandations du CNPF.

Été 2025 :
- Réception des plants mycorhizés certifiés.
- Plantation des 50 premiers arbres : chênes, noisetiers, charmes, dont 20 truffiers. 
- Mise en place des protections (clôture partielle, gaines anti-gibier, paillage).
- Fabrication artisanale des premiers médaillons et panneaux de parrainage.
- Communication aux parrains et marraines, création du Journal du Vallon.

Automne 2025 (novembre – décembre) :
- Poursuite de la plantation avec 50 arbres supplémentaires, dont 30 truffiers. Les essences ont été choisies avec soin selon leur compatibilité truffière et leur rôle écologique. Les chênes pubescents sont mycorhizés, tandis que les chênes pédonculés formeront la haie périphérique
- Marquage individualisé des arbres parrainés.
- Observation et relevés initiaux (structure du sol, exposition, humidité, pentes).
- Communication aux parrains et marraines, feuillet N°2 du Journal du Vallon

Hiver – printemps 2026 :
- Suivi post-plantation (remontées d’informations, arrosages de soutien si besoin).
- Premier temps de rencontre sur place avec les contributeurs volontaires.
- Feuillet N°3 du Journal du Vallon, bulletin annuel .

À partir de 2026 :
- Évaluation de la dynamique végétale et fongique (brûlé, compatibilité des essences).
- Si les conditions sont réunies : élargissement progressif à d’autres zones de la parcelle.

🌿 Conclusion

Planter une forêt, c’est prendre le parti du temps long. C’est agir aujourd’hui pour un avenir que d’autres habiteront. Ce projet ne promet ni rendement, ni récolte rapide. Il propose un lien, un geste fondateur, une expérience partagée autour de la terre, du vivant et de l’imaginaire.

Chaque arbre planté est un symbole, chaque don une trace dans le paysage.
Et ensemble, nous faisons pousser bien plus qu’une forêt ou une truffière :
Nous faisons émerger une forêt vivante, humble et habitée !

La collecte de 9 500 € permettra de financer la première phase du projet La Forêt Naissante, divisée en deux étapes complémentaires :

🥇 Premier palier : 5 700 € — Plantation et préparation du terrain

Cette première étape est indispensable pour commencer à planter les arbres dans des conditions favorables et durables.

🌱 Plants truffiers mycorhizés certifiés INRAE +  plants forestiers et protections : 3 800 €

- Achat de 50 jeunes arbres mycorhizés : chênes pubescents, noisetiers, charmes et hêtres. Chaque plant est inoculé avec la truffe Tuber uncinatum, via un protocole certifié par l’INRAE.

- Achat de 60 jeunes arbres forestiers : chênes pubescents, chênes verts, chênes sessiles, châtaigniers, tilleuls, aulnes et hêtres

Inclus :

• Analyses de sol en laboratoire (pH, structure, matière organique, calcium, etc.)
• Tuteurs bois pour soutenir la croissance verticale et la tenue des protections.
• Gaines de protection anti-gibier (chevreuils, lièvres).
• Paillage biodégradable et amendement calcique pour préserver l’humidité, corriger le pH et nourrir le sol.

🛠️ Préparation du sol, aménagements légers et matériels : 1 900 €

- Acquisition de matériel agricole : tarière et motopompe.

- Débroussaillage manuel et mécanique de la parcelle test.

- Travail superficiel du sol (sans labour), pour préserver la vie microbienne.

- Ameublissement localisé au niveau des futures zones de plantation.

🎯 Objectif de ce palier : avoir une micro-parcelle prête à planter dès l’été 2025, avec des arbres protégés, installés, suivis.

🥈 Deuxième palier : 9 500 € — Sécurisation et ouverture au public

Ce second palier permet d’ouvrir le lieu à la visite et de garantir la sécurité des jeunes plants pendant leur installation.

🐐 Clôtures et gestion de la parcelle test : 2 000 € :

- Installation d’une clôture électrifiée pour protéger les jeunes plants des intrusions animales.

- Achat d’un boîtier 220V pour alimentation sans batterie (raccordement et mise aux normes.)

- Pose d’un réseau d’eau souple pour arrosage d’appoint (300 m de tuyau PU).

- Gestion de l’accès (balisage, barrières, cheminement minimal pour éviter le piétinement).

🚶 Aménagements pédagogiques et accueil : 1 800 € :

Cette enveloppe permet de rendre le projet ouvert, lisible et partageable, en accueillant les parrains, les promeneurs curieux, et les habitants du territoire.

📍 Parcours découverte et signalétique : 

- Fabrication de 10 panneaux pédagogiques en bois local gravé ou pyrogravé :

- Thèmes : les essences plantées, la truffe, la mycorhization, la gestion du sol, la biodiversité, le cycle du carbone, de l'azote et le cycle de l'eau.

- Matériel : bois , visserie, tiges acier, traitement éco.

- Impression de cartes explicatives à distribuer sur place (tirage A4 ou A5 plastifié).

🪑 Assises rustiques et abris

- Création de 6 assises mobiles (bancs ou rondins sculptés à la tronçonneuse).

- Matériel de base : disques de bois, ponçage, pyrogravure, attaches.

- Installation d’un abri pour les journées sur site.

📰 Édition du Journal du Vallon :

- Impression annuelle de 150 exemplaires, format A4 couleur, papier recyclé (4 pages), envoi aux partenaires et contributeurs.

👥 Journées de visite / accueil sur site

- Location ou achat de petits équipements (glacière, réchaud...)

- Collation avec les produits locaux.

- Assurance événement ponctuelle.

- Impression d’un feuillet de visite personnalisé.

En résumé

Chaque euro collecté contribuera à :

1. Planter des arbres mycorhizés sélectionnés,
2. Protéger le vivant (plantes et sol) de manière écologique,
3. Transmettre une culture agroforestière locale et accessible.

Ce budget a été pensé avec sobriété, mais sans compromis sur la qualité. Il s’inscrit dans une démarche de long terme, rigoureuse et ouverte à tous.

Vous avez la possibilité de contribuer à ce projet en envoyant vos dons par chèque à l'adresse : 
La Forêt Naissante — Yvan DERNIS Le Moulin Leroy, 50310 LESTRE.

🕊️ Le mot de la fin

Planter un arbre, puis une forêt, c’est toujours plus qu’un geste écologique.
C’est une mémoire qu’on enracine, un espoir qu’on engage dans le sol.
C’est aussi le respect d’une promesse que je me suis faite, et que j’ai un jour formulée à mon père.

Depuis l’enfance, j’ai grandi avec une conscience instinctive du vivant, du carbone, du lien entre l’air qu’on respire et la terre qu’on soigne.
Aujourd’hui, ce projet me permet de faire un pas de plus : en cohérence, en transmission.

Le lancement de cette collecte a lieu le 6 juin, une date qui résonne profondément ici, en Normandie.
Il y a 80 ans, des hommes ont débarqué sur nos plages pour libérer une terre.
Aujourd’hui, c’est une autre forme de liberté que nous plantons : celle de réinventer notre rapport au sol, au vivant, à demain.

Merci de faire ce bout de chemin avec moi.